jeudi 29 septembre 2011

T'y es beau, mon fils

Il y a quelques temps, Aîné Tambouille...
- s'est coupé les cheveux
- voulait acheter des chaussures blanches et rose avec des paillettes
- s'est peinturluré les ongles avec un feutre fushia
- s'est fait des tatouages avec le même feutre
- se changeait en arrivant de l'école (je croyais que c'était pour aller se baigner, mais après réflexion...)
- a mis des barrettes et un serre tête
- a enfilé des bracelets
- voulait vraiment changer de T-shirt tous les jours (surtout si celui de la veille était taché).
- a été bien attristé quand nounou a dit que c'était très laid pour un garçon d'avoir du vernis sur les ongles

Bref.....Aîné T. voulait être beau ! Alors papa et maman T. ont du expliquer les codes de la beauté masculine et maintenant, aîné T....
- choisit une belle ceinture
- met du gel dans ses cheveux
- euh...j'ai pas franchement d'autres idées en fait. Qu'est-ce qu'on utilise comme accessoire pour être beau quand on est un garçon ?

vendredi 23 septembre 2011

Maman Tambouille se la pète en classe affaire

Faut pas croire que maman Tambouille elle ne pense qu'à son mari, ses enfants, sa maison, son jardin, les travaux, et la cuisine. Non non non, maman Tambouille elle bosse aussi de temps en temps. Et cette année, maman Tambouille a travaillé 4 jours à Malte. Bon en fait ça servait pas à grand chose d'être à Malte pour être enfermée 9 heures par jour dans la salle de conférence au sous-sol d'un hôtel mais par contre, pour y aller, à Malte, maman Tambouille a pris l'avion en classe affaire. 

Déjà, à l'aéroport, maman Tambouille avait une file spéciale pour déposer ses bagages mais c'est quand l'hôtesse s'est penché vers elle et qu'elle a dit "Do you want wine or Champagne with your meal madam ?" que maman Tambouille a vraiment réalisée qu'elle  se la pétait en classe affaire. Alors maman Tambouille a feuilleté le Times et a sortit son PC portable pour vérifier qu'elle avait bien copié tous les fichiers dont elle avait besoin pour travailler (et surtout pour se donner une contenance dans cet environnement étrange). 

Etant donné que Malte, c'est pas très loin, en fait maman Tambouille aurait déjà pris énormément de plaisir en classe économique mais il faut avouer qu'au retour, pouvoir profiter du "salon VIP" de l'aéroport a été bien appréciable. 
D'abord parce qu'il y a plein de trucs à manger et à boire et que maman Tambouille n'avait pas déjeuné. Et ensuite parce que c'est quand même super rigolo de voir à quel point tout le monde dans cet endroit se la pète classe affaire. Il y a de jeunes cadres dynamiques qui profitent de l'open bar et qui tombent les cocktails les uns après les autres en prenant un air désinvolte. Il y a les riches touristes qui se plaignent du temps, de la mauvaise qualité de la nourriture ou du service. Il y en a certains dont on se demande s'ils attendent un avion ou bien s'il ne sont pas là à temps plein, tant ils ont pris leur aise dans le canapé et ont étalé toutes leurs affaires sur la table basse. Et puis il y a quelques personnes qui ont vraiment l'air de travailler, ou qui font semblant (comme moi qui en ai profité pour commencer un article pour le blog). 

Je l'avoue, je ne me suis pas vraiment sentie à ma place. Mais quand même, l'année prochaine si je retourne en conférence, j'espère bien voyager en classe affaire.

lundi 12 septembre 2011

Le début, la fin et la continuité

Le début :
Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a mis un jean, enfilé son blouson et malgré sa nervosité, est resté calme pendant qu’on lui enfilait genouillères, coudières et protections de poignets au dessus de ses gants de jardin. Il est monté dans la voiture et s’est laissé conduire pendant 15 interminables minutes. Arrivé au lieu de rendez-vous, il a enfilé son casque, s’est installé à l’arrière de la moto, s’est laissé attaché et à agrippé la ceinture de son père.

Je ne sais pas exactement ce qu’il a ressentit ensuite mais cadette Tambouille et moi qui suivions la moto étions endiablées dans la voiture. Nous avons beaucoup ri, nous nous sommes interpelées : « Regarde : c’est aîné Tambouille sur la moto ! » « Ils vont super vite ! ». Cadette Tambouille tapait des mains, riait et criait d’excitation.

Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a fait sa première ballade en tant que passager sur une moto.

La fin :
Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a partagé sa dernière tétée câlin avec sa maman, puis il s’est levé, a fait un petit signe de la main et a dit : « Au revoir maman, à demain. »

Merci mon grand pour ces quatre ans sept mois et quelques jours de joie, de caresses, de pincements et de morsures parfois, de lait, d’endormissement, de réconfort, d’apaisement, d’agacement et d’interdits aussi, de regards échangés, de chaleur et de tendresse. Merci d’avoir partagé avec moi cette relation si spéciale, qui a contribué à faire de moi la maman que je suis devenue.

La continuité :
Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a joué avec ses cousins, a couru, a rigolé, s’est baigné, a fait la course, a dîné, a fêté l’anniversaire de son papou, a montré son casque à tout le monde, et a expliqué qu’il avait le droit de faire de la moto parce qu’il était « grand ».

Depuis le quatre Aout 2011, aîné Tambouille ne tête plus, et de temps en temps, il fait une ballade à moto. Il réclame des bisous, des caresses, des câlins et des massages lorsqu’il est un peu fatigué ou peiné. Il est agile, astucieux, et il faut déployer des montagnes d’ingéniosité pour arriver à lui faire faire quelque chose qu’il n’a pas envie de faire. Bref un cap a été franchi et aîné Tambouille est toujours aîné Tambouille.