lundi 30 avril 2012

Betteraves en croute de sel

L'hiver, je choisis souvent des betteraves dans le panier de ma maraîchère et j'aime bien les préparer en croute de sel.
Donc surtout ne pas les éplucher et les recouvrir de sel. Faire cuire au four à 160° pendant 2h (1 h suffit si les betteraves sont petites).
Laisser refroidir lentement puis casser la coquille de sel.
Les éplucher et les servir ensuite classiquement, découpé en fines tranches. J'aime les accompagner d'une sauce composé d'huile d'olive d'oignon doux (ou d'échalotes) et de câpres (surtout ne pas rajouter de sel !)


vendredi 27 avril 2012

L'alliance de papa Tambouille

Il y a deux ans environ, papa Tambouille s'était résolu à couper son alliance. Cela fesait plusieurs années déjà qu'il ne pouvait plus l'enlever et cela posait parfois problème, en particulier dans son travail (papa Tambouille manipule parfois des engins qui peuvent couper les doigts et le port de bague en tout genre est à éviter). L'année dernière, maman Tambouille avait récupéré le reste du bijou et l'avait fait refondre pour pouvoir offrir une nouvelle alliance à son tendre époux. Mais celui-ci avait du mal à la porter. Il craignait, disait-il, de se retrouver dans la même situation que précédement (anneau irrémédiablement coincé). Il l'enfilait parfoit, mais ne la gardait jamais bien longtemps. Et puis papa Tambouille a perdu du poids et ses doigts ont mincis. Alors papa Tambouille a essayé de remettre son alliance mais il ne la gardait jamais bien longtemps, se plaignant qu'elle le démengeait.
Maman Tambouille voulut bien reconnaître, qu'effectivement, au niveau du poinçon, on sentait une légère rugosité, qui pouvait être désagréable à la longue. Elle récupéra donc l'anneau et s'en fut voir le bijoutier.

Maman T: "Bonjour monsieur, pourriez-vous repolir l'intérieur de cette alliance s'il vous plait ? Mon mari se plaint de ne pouvoir la mettre car elle le démange.
Bijoutier, mort de rire : -Ah ben ça alors, en 35 ans de carrière c'est la première fois que je l'entend celle là. J'en connais des maris qui trouvent des excuses pour ne pas mettre leur alliance, mais le coup de la gratouille on ne me l'avait encore jamais faite.
Maman T : -Non, non, vraiment. Je ne crois pas que cela soit une excuse, mon époux est vraiment dérangé par la rugosité de l'anneau. En particulier autour du poinçon. Touchez vous-même, vous verrez.
Bijoutier, dubitatif : -Hmm, oui, effectivement, on sent légèrement quelque chose. Dites donc, il est encore plus sensible que la princesse au petit poids votre mari.
Maman Tambouille : -Pouvez-vous repolir l'interieur s'il vous plait ?
Bijoutier, résigné : -D'accord, je vais faire ça. Par contre cela risque d'endommager ou même d'effacer le poinçon.
Maman Tambouille : -Cela ne me dérange pas. Merci monsieur."

Quelques jours plus tard, maman Tambouille récupéra l'alliance repolie et depuis, papa Tambouille la porte régulièrement (et il peut l'enlever lorsqu'il en a besoin).

Le problème maintenant, c'est que papa Tambouille continue de perdre du poids, et que bientôt il vaudra mieux qu'il ne porte plus sa nouvelle alliance s'il ne veut pas l'égarer....

vendredi 20 avril 2012

Les valeurs du judo


Je ne connaissais pas du tout le judo avant d’inscrire aîné Tambouille l’année dernière et je suis vraiment ravie d’avoir fait ce choix. D’abord parce que le moniteur R. est génial mais aussi parce que le judo, ce n’est pas seulement un sport, ce sont aussi des valeurs :
L'amitié, le courage, la sincérité, l'honneur, la modestie, le respect, le contrôle de soi et la politesse (d’après le site de la fédération)
D’habitude je dépose aîné Tambouille et je cours faire quelques courses, passer à la pharmacie, payer la cantine, acheter des timbres, récupérer l’alliance de papa Tambouille ou tout autre activité hyper urgente ou hyper importante. Mais cette semaine j’avais réussi à faire tout ce que je voulais (ou bien j’avais oublié ce que je voulais faire, ce qui revient au même) et donc je pouvais assister au cours en entier. J’avais même pensé à emporter quelques feutres et un cahier d’activités pour cadette Tambouille et j’ai pu observer mon fils en toute tranquillité.


Au cours de l’entrainement, est venu un moment où le moniteur a dit :
« Attention les poilus ! (oui il les appelle les poilus, ou bien les boss, ou encore les saucisses, ou bien les grands) maintenant je vais donner une consigne vraiment difficile. Quand je tape dans les mains, vous courrez jusqu’à l’autre mur, vous enlevez votre ceinture et vous revenez en courant. » Il a ensuite tapé dans ses mains et tous les enfants poilus sont partis en courant. Arrivés à l’autre mur, les choses sérieuses ont commencées. Au bout d’une minute d’effort, 3 enfants avaient réussi à défaire le nœud de leur ceinture et étaient retournés à leur place. Une minute plus tard, l’un d’entre eux était parvenu à faire glisser sa ceinture le long de ses jambes et à s’en extraire. Au bout de la troisième minute, à force d’encouragement, la plupart des enfants s’étaient débarrassés de leur ceinture, d’une manière ou d’une autre. Le moniteur dit alors : « Je vais compter jusqu’à 30, et ceux qui n’auront pas respecté la consigne seront éliminés ». Il restait alors 2 enfants. L’un d’entre eux avait visiblement abandonné tout espoir, il continuait cependant à toucher légèrement sa ceinture tandis que l’autre entama un véritable combat, se tortillant en tout sens, tirant d’un côté, poussant de l’autre et finis par faire passer la ceinture sous ses hanches. Ne lui restait que les jambes tandis que le moniteur comptait de plus en plus lentement « vingt-cinq… vingteeee-six…. vingteeeeeeeeeee-seeeeeeeeept… vvvvvvvvvvinnnnnnngteeeeeeeee-huuuuuuuuuiiiiiiiiiiit…… » la ceinture était encore bloquée au niveau des genoux et l’enfant tombait et se relevait (je ne sais pourquoi il ne voulait pas l’enlever au sol, il tenait absolument à la retirer debout) « vvvvvvviiiinnnnnngteeee-nnnnnnneeeeeeeeeeuffffff… eeeeeetttttttt », victoire ! La ceinture était vaincue ! L’enfant courait vers l’autre mur juste à temps avant que le « TRENTE ! » retentisse comme un cris de joie poussé par tous les enfants.
Le moniteur dit alors : « Bravo les boss, vous n’avez pas abandonné, vous avez respecté la consigne et vous ne vous êtes pas découragés. Attention maintenant, nouvelle consigne : Quand je tape dans les mains, vous courrez jusqu’à l’autre mur, vous remettez votre ceinture et vous revenez en courant. » Il tapa dans les mains et la nuée d’enfant se précipita vers l’autre mur. Après quelques secondes d’hésitation, chacun avait retrouvé sa ceinture et s’échinait à la remettre en place. Aîné Tambouille ne démérita pas et il noua sa ceinture assez rapidement, mais il ne revint pas jusqu’au mur tout de suite, il aida d’abord ses petits camarades à attacher les leurs. Le moniteur les félicita ensuite tous pour leur persévérance et leur fit un petit couplet sur le fait qu’ils devaient continuer à faire de leur mieux, au judo comme à la maison (pour s’habiller mais aussi pour aider papa et maman etc…) et il n’oublia pas de féliciter tout particulièrement aîné Tambouille pour avoir aidé ses copains. D’ailleurs il proposa ensuite à ceux qui le voulaient de refaire le nœud de leur ceinture mais refusa de refaire ceux réalisés par aîné Tambouille parce qu’ils étaient très bien fait.

Et bien, je ne sais pas qui d’aîné Tambouille ou de sa maman était le plus fier à l’issu de ce cours.

L’année prochaine, aîné Tambouille aura 6 ans, et il aura beaucoup plus de choix quand aux activités sportives proposées. Je ne sais pas s’il choisira le judo, mais j’espère qu’il continuera de faire vivre ces valeurs.

samedi 14 avril 2012

Le blog a deux ans

Depuis deux ans j'essaye de fabuler un peu sur la vie de la famille Tambouille et pour fêter cet anniversaire, je me suis intéressée aux quelques données qui s'affiche dans l'onglet "statistique" de gestion du blog.

En moyenne, je compte 10 visiteurs par jour. Si l'on enlève les visites quotidiennes de Mamou Tambouille et Tante/Marraine Tambouille, cela fait donc encore 8 personnes qui passent par là. Disons que la moitié de ces personnes sont des proches, qui viennent de façon un peu moins assidue que les 2 déjà citées, il reste donc 4 personnes par jour qui débarquent dans la vie de la famille Tambouille sans savoir à l'avance ce qu'elles vont y trouver.

Les visiteurs se connectent de France essentiellement mais nous avons aussi des connections depuis les États-Unis, l'Allemagne, la Slovénie, la Suisse, le Canada, la Russie, la Belgique, le Royaume-Uni, le Japon et la Thaïlande (entre autre)...

L'article le plus consulté depuis deux ans est ....
Sevrage de nuit. Contre mode d'emploi associé aux mots de recherche "bébé s'endort en tétant", "sevrer bébé de la tété nocturne", "endormir bébé, tété de nuit" et autres critères de recherche associés qui arrivent également en tête du hit parade des mots clés recherchés. Je m'excuse auprès de tous les parents qui sont arrivés ici dans l'espoir de trouver des solutions, je ne propose pas de recette miracle, seulement le partage de mon expérience et j'espère un peu de recul, d'ironie et de sourires qui permettent de laisser un peu plus de temps à nos enfants pour grandir. Si vous êtes vraiment désespérés, vous avez certainement déjà lu : Un sommeil paisible sans pleurs d'Elisabeth Pantley et tout ce que je peux vous proposer de plus est de laisser un commentaire ou de m'envoyer un petit mail. Parfois partager ce que l'on ressent ou simplement écrire permet de relativiser et de se redonner du courage.

Le deuxième article le plus consulté est :
Cassoulet à la provençale. J'imagine que c'est cet article qui attire la population internationale parce que je pense que les français recherchent plutôt "cassoulet du sud-ouest" ou "cassoulet haricots tarbais" ou "cassoulet de Castelnaudary" ou éventuellement "cassoulet toulousain" et que donc ils ne viennent pas goûter au cassoulet provençal que nous vous proposons. 


Je n'ai pas franchement de mots clés de recherche insolites donc je ne vous en ferais pas la liste ici. 


Sur ce, Bon Anniversaire !


vendredi 6 avril 2012

Paroles, paroles, paroles

Cadette Tambouille parle, parle et parle. Elle parle même très très bien. Il y a cependant quelques mots qu'elle avait appris à dire lorsqu'elle était bien plus jeune et pour lesquels elle a conservé la prononciation apprise.

Il y a d'abord la classique phonème "tr"qu'elle continue souvent à prononcer "cr". Exemple :
"Moi j'ai crois ans et je suis crès grande. C'est crop crop bon le gâteau"

Ensuite il y a les grosmobiles, qui pourtant sont plutôt tout petits.

Et puis cadette Tambouille ne vas pas ouvrir la porte du frigo, elle va l'ouvite.

Et enfin, lorsque je pars, cadette Tambouille m'appelle désespérément :
"Maman... reliens !"

Edit quelques jours plus tard. Un joli mot d'aîné Tambouille ce matin : 
Une dame à la télé raconte son régime et dit "je mincis vite" et aîné Tambouille de rétorquer "on dit pas je m'incis, on dit je m'assois"

Oeufs à la coque

Pour faire de bons œufs à la coque, il faut d'abord de bons œufs. Autant dans la pâtisserie je ne fais pas franchement la différence entre un œuf de poule de batterie et un œuf de poule "bio" autant pour les œufs à la coque, on ne transige pas. On utilise au moins des œufs de poule élevés en plein air. Bon ensuite c'est des œufs à la coque : on les fait cuire 3 minutes (je les laisse 15 secondes de plus si ce sont de gros œufs) dans l'eau bouillante et on les pose dans les coquetiers. Bien sur, pour manger un œuf à la coque, il faut des mouillettes. Je fais les miennes sans gluten ni laitage avec du "pain de mie" ("pan carre" ou parfois "rustico" de la marque schär) de la margarine 100% végétale ou directement de l'huile d'olive et du jambon. Voilà et après en enlève le chapeau et on trempe les mouillettes dans le jaune et c'est booonnnnnn. Et quand il n'y a plus de jaune on finit le blanc à la cuillère et après on retourne l'œuf pour faire une blague.

dimanche 1 avril 2012

3 ans de Cadette Tambouille

Dans la famille Tambouille on célèbre beaucoup de choses autour de bons repas et donc par exemple on fête les fins de maladie (fini les calvaires pour faire avaler les pas bon médicaments, fini les enfants qui se réveillent en pleurant, fini les pleurnicheries etc...,) ça mérite bien un bon dîner. A la fin de la varicelle, Cadette Tambouille avait demandé une salade avec des radis, des tomates cerises, des avocats et du surimi. 
Quand j'ai demandé à Cadette Tambouille ce qu'elle voulait pour son repas d'anniversaire elle a dit : "la même salade que celle de la fin de la maladie", et c'est comme ça que nous avons préparé quelques assiette de cette fameuse salade : 
Nous avons ensuite mangé des moules avec des frites et pour le dessert, cadette Tambouille avait demandé une charlotte aux fraises (que j'ai oublié de prendre en photo mais de toute façon elle ne ressemblait pas à charlotte aux fraise, c'était juste une charlotte aux fraises), et un gâteau kitty :