mardi 13 novembre 2012

Patch arbre des quatres saisons

En ce moment je blogue peu, mais par contre je patch, je patch, je patch. En fait je suis en retard. Mais pas encore assez en retard pour me dire, "tant pis, de toute façon tu n'y arriveras pas à temps, alors prend ton temps et tu leur donneras quand il sera prêt". J'ai encore l'espoir (maigre espoir mais quand même) de parvenir a terminer le patch pour le 13 juillet.
En attendant, et pour vous faire patienter, voilà une photo des coussins :
Pour la suite, il y a 11 blocs à faire plus 4 blocs spéciaux et le montage puis l'assemblage et le matelassage. Grosso modo, il me faut 10 heures de travail par blocs (découpe et assemblage compris). Et je compte en règle générale 1h de matelassage pour 1h d'assemblage. Il y a donc environ 300 heures de travail à passer. J'en suis environ à 120 heures. Il m'en reste donc 180 à faire en 35 semaines. Il suffit que je trouve donc 5 heures par semaine en moyenne pour m'en sortir. Ouais, c'est bien ce que je disais, c'est pas gagné, mais c'est peut-être encore jouable.

mardi 6 novembre 2012

Déshabillage panier de basquet

Cet article est le premier d'une nouvelle série qui va traiter des jeux que papa Tambouille (et parfois aussi maman Tambouille, et j'ose même l'espérer les enfants tambouilles) inventent, adaptent et réalisent afin de rendre les tâches rébarbatives ludiques.

Donc aujourd'hui, le déshabillage panier de basquet.

Nombre de joueurs : au moins 2 joueurs, à partir de 2 ans (on peut faire une version solo, mais c'est moins marrant) et 1 arbitre/chauffeur de salle
Matériel : 1 panier à linge sale non débordant ou un panier ou, à défaut, un cercle formé en joignant les mains de l'arbitre

Mise en place : L'arbitre met en place le panier et attribue à chacun des participant une place (ou une zone), qu'il matérialise à partir du matériel présent sur place.
Exemple 1 : aîné Tambouille sur le tapis de bain, cadette Tambouille sur la balance, maman Tambouille sur le pas de la porte.
Exemple 2 : chaque enfant sur son lit (on pourra compliquer en demandant que les enfants soient assis, ou même allongés sur le lit par exemple)
Pour plus d'équité, on veillera à ce que tous les participants aient suffisament de chance de réussir leur lancer.

Déroulement : L'arbitre/chauffeur de salle annonce le début du tournoi, présente chacun des concurrents sous les hourras de la foule en délire et rappelle les exploits passés (5 lancés consécutifs sans faute d'un côté, un jet réussi de chaussette avec rebont sur le miroir de l'autre !) et invite les joueurs à prendre place. Les participants jouent à tour de rôle. Le plus jeune (ou le plus poilu) commence. Il doit retirer un vêtement et le lancer dans le panier, sans bouger de sa place. Toutes les techniques sont autorisées, le vêtement peut être mis en boule avant le lancer ou au contraire on peu essayer d'en faire un parachute, on peut utiliser ses mains, ses pieds, sa tête ou tout autre partie du corps pour projeter l'habit, les rebonts et les figures artistiques peuvent même donner droit à des points d'honneur suplémentaire. Si le vêtement attérit dans le panier, le jet est valide et le joueur marque un point et c'est au joueur suivant de retirer un vêtement et de lancer. Si le vêtement tombe à côté du panier, l'arbitre le récupère et le donne au joueur suivant, qui peut donc tenter sa chance. Si au bout de 4 lancers, le vêtement n'a pas rapporté de point il est retiré du jeu par l'arbitre qui le met lui même dans le panier.

Fin du jeu : Le jeu s'arrête lorsque tous les vêtements sont dans le panier. A ce moment l'arbitre rappelle le score total de chacun des concurent et les figures remarquables de la partie.

Ce jeu peut être poursuivi par : la douche Jacques à dit ou le pyjama prisonnier

lundi 5 novembre 2012

Rentrée : cadette Tambouille chez les "petits"

Discussion de rentrée :
Maman Tambouille : "Vous avez appris à vous laver les mains à l'école aujourd'hui ? "
Cadette Tambouille : "Oui"
Maman T. : "Comment ça s'est passé"
Cadette T. : "Ben d'abord j'ai attendu que les petits aient fini et après c'était mon tour."
Papa T. : "Il y a des petits et des grands dans ta classe ?"
Cadette T. "Ben oui"
Maman T. : "C'est qui les grands ?"
Cadette T. "Ben c'est moi !"
Maman T. : "Il y a d'autres grands ?"
Cadette T. : "Non, il y a que moi"

Et malheuresement pour nous, elle avait raison cadette Tambouille.
En fait la première semaine, cadette Tambouille nous a juste expliqué qu'ils avaient du se tromper de classe en la mettant chez les petits, ensuite elle est tombée malade et donc elle est resté 2 jours chez la nounou, qui l'a emmené comme l'année dernière à la gym, à la musique, au marché etc... Et cadette Tambouille a vite dit qu'elle préférait rester chez la nounou plutôt qu'aller à l'école, surtout que la maîtresse elle "nous gronde tout le temps".

Alors je suis allée voir la maîtresse, parce que quand même la mission principale de la petite section il me semble que c'est de faire aimer l'école. Et la maîtresse était bien désolée. Elle m'a expliqué qu'elle était enseingante en petite section depuis plus de 15 ans et que c'était la première année qu'elle voyait "ça". Ca, en l'occurence, c'est 20 gamins sur les 24 qui pleurent, dont 1 qui hurle. Qui pleurent le matin tant que les parents sont là, qui pleurent ensuite quand les parents s'en vont, qui pleurent pour le rassemblement parce qu'ils ne peuvent pas tous être assis à côté de la maîtresse, qui pleurent pendant et après la récréation parce que "les grands" leur font peur. Qui pleurent lorsqu'il faut aller au toilette ou se laver les mains. Qui pleurent à l'heure de la cantine etc...
Et la pauvre maîtresse, au bout de 3 semaines de torture, elle n'en pouvait plus, elle était à bout de solution et oui, elle reconnait qu'elle avait grondé de façon collective toute la classe.

Alors petit à petit, avec l'aide de la directrice, la maîtresse a mis en place de nouvelles règles, les enfants les plus effrayés ne sont plus venus que 2 jours par semaine si c'était possible. Les parents, n'avaient plus le droit de rentrer dans la classe, le matin et au bout de 5 semaines, un rythme de "travail" a pu être trouvé, vu qu'il n'y avait plus de "5 à 8" enfants difficiles.

Mais pour cadette Tambouille, c'était un peu tard. Maintenant elle veut bien aller à l'école, parce qu'elle s'y ennuie moins, mais par contre elle s'est coulé dans le moule : Elle suce son pouce, elle a besoin d'un doudou, elle chouine pour un rien, elle parle moins, elle communique par signe et s'énèrve si on lui demande de s'exprimer avec des phrases (ou même des mots ça me suffirait).

Bref, je suis ra-vie !

En plus là c'est les vacances et donc à la rentrée, le cirque va recommencer (pendant moins longtemps j'espère).