La petite souris est passée pour cadette Tambouille au mois d’avril.
Après plusieurs mois d’otites, abcès, antibiotiques, douleurs, antibiotiques à nouveau, trépanation, otites, pose de composite, antibiotiques, trépanation, avis de dentiste, abcès, trépanation, avis d’un autre dentiste, envoi chez un spécialiste, antibiotique, otite… nous nous sommes résolu a extraire le problème, c'est-à-dire la dent double (ou les deux dents) qui avaient poussées de travers, s’endommageant l’une l’autre irrémédiablement.
Cadette Tambouille est très sage sur un fauteuil de dentiste. Elle ne bouge pas, elle ouvre grand la bouche. Quand elle a mal, elle lève le bras très haut mais sa tête reste immobile. Quand le dentiste veut bien, je m’installe sur le fauteuil avec elle, mais même quand elle est seule au milieu du grand fauteuil, elle est tranquille. Le jour de l’opération, encore une fois elle m’a impressionnée par son calme.
En sortant du cabinet, elle était un peu effrayée parce qu’elle ne sentait plus ses lèvres, qui avaient été endormies par l’anesthésiant local. Nous avons pris le temps d’observer sa bouche dans le miroir de l’ascenseur : ses lèvres étaient encore là, et c’était bizarre de les toucher avec ses doigts sans les ressentir. La cicatrisation a été rapide et jusqu’à aujourd’hui, cadette Tambouille n’a plus eu d’otite, d’abcès ou d’antibiotique.
C’était donc la bonne décision. Il y a juste une petite chose qui turlupine aîné Tambouille. Lui n’a pas encore eu de cadeau de la petite souris. Et régulièrement, il vérifie toutes ses dents l’une après l’autre, pour voir si l’une se décide à bouger. Mais non. Cela ne devrait plus trop tarder maintenant, mais je sens bien que ça le travaille. Il raconte souvent ce que la souris à apporté à sa sœur : 2 pièces, parce qu’il y avait 2 dents, et aussi un cadeau, parce que c’était la première fois.
