samedi 27 septembre 2014

La dure vie de cadette Tambouille


Vraiment, en ce moment, c’est pas facile pour cadette Tambouille.
D’abord il y a l’école. Elle est dans une classe de moyens/grands et vraiment, c’est trop faç. Nan mais genre, la maitresse elle leur fait faire des jeux quoi. Et découper les lettres de leur prénom en MAJUSCULE D’IMPRIMERIE. A quoi ça sert d’apprendre à écrire son prénom en cursive si après on continue à travailler avec des lettres bâtons de bébé quoi. Du coup cadette Tambouille, comme c’est une gentille fille sage (à l’école) elle fait ce qu’on lui demande mais elle n’en pense pas moins et nous le fait bien savoir (payer ?) à la maison. Donc voilà premier point, quand l’école c’est trop faç, ben la vie c’est pas facile.

Ensuite elle a une dent qui bouge. Beaucoup. Tellement qu’elle ne peut plus manger. Mais cadette Tambouille refuse qu’on lui arrache parce qu’elle se souvient trop bien de comment ça s’est passé pour son frère. Ok. Donc cadette Tambouille elle ne peut pas manger ses céréales préférées et ça, c’est vraiment pas facile tu vois. Elle est o-bli-gée de se nourrir de biberons presque. Et de glaces aussi. Bon et de soupe aussi parce que y a les premiers potimarrons qui sont arrivés et ça c’est trop bon.

Après elle fait son premier cours d’équitation. Elle monte Romarin comme une championne. Elle ne tombe pas, elle comprend très vite comment diriger la bête et elle passe même dans le gué. Donc maintenant, Romarin c’est son copain. Et là, on lui apprend qu’elle ne montera peut être pas toujours le même poney. Hein ? Quoi ? Nan mais franchement c’est pas facile.

Ensuite y a le judo parce que les parents de cadette Tambouille ils ont dit oui pour l’équitation à condition que cadette continue le judo. Mais cadette elle a super peur du judo. Parce qu’elle a vu le gala à la fin de l’année dernière, et elle a assisté à la démonstration des ceintures noires qui se soulèvent les uns les autres et qui se projettent au sol. Et comme on lui a dit que maintenant elle irait au vrai judo, plus au baby judo, elle a qu’une trouille, c’est que quelqu’un la soulève et la projette et ça elle veut pas. Et elle veut soulever personne non plus.

Et puis surtout, c’est vraiment pas facile parce que ni à l’école, ni à l’équitation, ni au judo on ne lui apprend la vrai vie. Les trucs du genre comment ne pas casser ses jouets tu vois. Des trucs utiles quoi.
Ah oui. Ce genre de chose effectivement, tu vas l’apprendre par l’expérience. Tu vas en casser un en le balançant du haut de l’escalier et tu expérimenteras les lois de la gravité. Tu vas en casser deux en essayant de les emboiter alors qu’ils ne peuvent pas. Tu vas en casser un en marchant dessus et tu sauras que tu as dépassé les 15 kg. Ton frère va en casser un parce que tu lui auras vraiment trop cassé les pieds et tu apprendras quand t’arrêter dans vos chamailleries. Alors oui effectivement, c’est pas facile la vie mais t’inquiète pas. Vu le nombre de jouets qu’il y a dans votre chambre tu as les ressources pour apprendre.

mardi 16 septembre 2014

C'est pas sa faute


Nan mais c’est pas sa faute quoi. Papa Tambouille il voulait vraiment avancer les travaux et continuer à construire la mezzanine ce week-end. Mais d’abord il y a eu la rentrée du moto cross pour aîné Tambouille. Il a bien fallu l’accompagner. Et puis cadette Tambouille est allée à son premier cours d’équitation. Là c’est maman Tambouille qui s’y est collé mais papa Tambouille ne pouvait pas travailler tout seul quand même. Et puis il fallait discuter avec aîné Tambouille pour qu’il comprenne comment doubler ses camarades au prochain cours parce que là, franchement c’pas possible quoi. Il part premier, au bout de 2 tours il a rattrapé le dernier mais il double pas. Il reste derrière. Et il se fait doubler par les autres. Alors que s’il est tout seul il va beaucoup plus vite que les autres tu comprends.
Ouais.
Bon, donc pas travaux samedi matin.

Samedi après-midi, c’est pas sa faute, y eu un trou de l’espace-temps ou quelque chose comme ça. En tout cas y a au moins 3 heures qui ont disparues. C’est sûr. Les trous d’espace-temps c’est pas la faute de papa Tambouille. Et du coup, on s’est retrouvé dans le hangar vers 16h.
Alors nous avons mis en place la panne* qui ira contre le mur, fait quelques découpes et réfléchi à ce dont on allait avoir besoin pour la suite. Il nous fallait des solives* pour soutenir les lambourdes*. Ok. Direction le magasin. Nous avons trouvé notre bonheur juste à temps avant la fermeture. De retour à la maison, nous attaquons donc la fixation des solives. Ah ben ça c’est ballot, dis donc. Papa Tambouille a besoin d’un foret à bois de 18. Et il en a pas. C’pas sa faute. Et maintenant le magasin il est fermé on peut pas y retourner. Bon gentil voisin a peut-être un foret de 18. Ah mais gentil voisin il revient dans 1 heure. Ok.

Ben partit comme ça, autant arrêter maintenant et aller prendre une douche et se changer parce que ce soir, quand même papa Tambouille il sort. Juste avant de partir il tope le voisin qui lui dit que bien sûr il a un foret de 18. Pas de problème. Ok ben on viendra le chercher demain alors.

Dimanche donc, s’pas sa faute, re trou de l’espace-temps (peut être un léger rapport avec la sortie de la veille dirait maman Tambouille mais elle y connait rien en faille de l’espace-temps). Et donc papa Tambouille est presque habillé quand le voisin vient prévenir à 10h30 qu’il part mais que les filles sont là et qu’on a qu’à rentrer et chercher le foret de 18.
Ok. Alors papa Tambouille va voir et le seul foret de 18 qu’il trouve c’est un foret à métal. C’est pas possible. Un foret à métal ça va pas le faire. C’est pas sa faute à papa Tambouille. D’abord le magasin fermé, ensuite le voisin qui n’a pas le bon foret. Tout le monde veut l’empêcher de faire des travaux ou quoi ?

Alors c’est pas sa faute, il n’y avait plus qu’une solution : aller chercher un foret chez papou Tambouille. Papa Tambouille a donc enfilé sa combinaison, ses bottes neuves, son casque neuf et sa moto nouvellement assurée et immatriculée et il est parti chercher le foret sans lequel pas de travaux. C’est pas sa faute.

Là, papa Tambouille voudrait préciser que c’est vraiment pas sa faute et qu’en plus c’est pas juste de présenter les choses comme ça parce qu’en plus la balade moto elle était toute pourrie parce qu’il faisait trop chaud et que papa Tambouille il se sentait pas bien et que la moto elle marche pas bien. Alors on devrait plutôt le remercier de s’être dévoué pour aller chercher l’indispensable foret.
Ouais. Merci papa Tambouille.
Donc ballade moto dimanche matin hein.

Dimanche après-midi du coup, après une autre fissure de l’espace-temps (faudrait qu’on fasse quelque chose pour ces failles quand même), papa et maman Tambouille ont pu mettre en place les solives. Et grâce au foret de 18, y a même de jolis lamages.
La preuve :


*mon vocabulaire de charpentier laisse sûrement à désirer alors je prie l’assistance de me pardonner si les termes employés ne sont pas les bons, mais franchement, qui est-ce qui a défini les 24 millions de mots différents pour désigner un bout de bois selon sa taille, sa fonction, sa position, sa finition, et peut être même la région dans laquelle on se trouve ?

dimanche 7 septembre 2014

Bricoles

Le week end dernier,  ils s'y sont mis à 4 mecs forts, costauds, astucieux et motivés (merci beaucoup aux intéressés d'ailleurs) pour poser les magnifiques piliers et traverses de la structure primaire de notre future mezzanine.
Alors d'accord ils ont super bien bossé,  et oui il fallait des muscles pour soulever tout ce bois et de la patience pour mortaiser comme il faut, et de l'organisation et du courage pour que tout soit fait dans l'ordre et au bon endroit mais moi pendant ce temps là j'ai percé deux trous et mis en place des poignées qui attendaient ça depuis au mois 5 ans. Alors je peux me la péter autant qu'eux.  Au moins. Non ? Ah bon.
Et au passage merci aussi à la super copine qui a assuré grave avec l'aspirateur entre autre.

vendredi 5 septembre 2014

Cornichons au chocolat 20 ans après

En rentrant de chez la maraîchère,  je trouve sur la table un sandwich banane, chocolat et cornichon accompagné d'un verre de lait préparé par les petits Tambouilles pendant mon absence. Renseignement pris la recette originale disait banane, chocolat et amandes effilées. N'ayant pas trouvé les amandes, aîné Tambouille les a naturellement remplacées par des cornichons. 
En tant que grande adepte des cornichons au chocolat pendant mon adolescence,  je ne peux qu'approuver.