dimanche 20 juin 2010

Machine à pâtes

Cette année, lors de la pendaison de crémaillère de sister (une des tantes Tambouille), papa Tambouille a (re)découvert le plaisir des pâtes fraiches. Et depuis il s’est régulièrement essayé à la fabrication de pâtes de différents types (papillons, tagliatelles, raviolis ou juste rectangles) et il s’est avéré que le processus le plus laborieux concerne l’étalage de la pâte. Il faut que celle-ci soit suffisamment fine et cela requière un certain savoir faire, beaucoup de patience et une certaine force lorsqu’on s’essaye à la chose avec un simple rouleau à pâtisserie. Alors Papa Tambouille a décidé qu’il lui fallait un laminoir à pâtes.
Lorsque papa Tambouille veut quelque chose, et que je ne suis pas certaine de la nécessité d’acquérir cet objet, Papa Tambouille use d’un stratagème éprouvé : la persuasion par l’usure. A la moindre occasion, sous le plus petit prétexte, et même sans raison aucune, il rappelle à sa dulcine (ie moi) l’objet de ses désir (dans le cas qui nous occupe : un laminoir à pâtes.) Il s’avère que cette stratégie est bonne puisqu’elle a toujours réussi jusqu’à présent (la seule inconnue étant le temps que je vais mettre à céder à la pression grandissante).
Et c’est ainsi que pour la fête des pères, un laminoir à pâtes à fait son entrée dans notre maison. Sitôt déballé, sitôt essayé. Ce fût un vrai désastre. J’accusai aussitôt papa Tambouille de ne pas avoir lu le mode d’emploi, puis de ne pas avoir réalisé la pâte selon la bonne recette, puis j’essayai moi-même l’engin et me rendais à l’évidence : le laminoir que j’avais choisi ne fonctionnais pas. Dépitée, je me rendais dès le lendemain au magasin pour me faire rembourser et je priais mon cher et tendre de s’informer afin de réparer mon erreur. C’est ainsi que nous avons fais l’acquisition d’un laminoir atlas 150.
Quel plaisir de voir la pâte s’étaler paresseusement à la sortie des 2 cylindres, de la voir s’affiner au fur et à mesure que les crans se resserrent, puis découpée en tagliatelles parfaitement égales ou spaghettis entremêlés. Depuis qu’elle est entrée dans la maison, Papa Tambouille fais des pâtes fraîches à toutes les occasions.
Je suis ravie de cet achat, qui s’est révélé utile, ludique, et ma fois assez esthétique. Il persiste cependant 2 petits problèmes :
-         Malgré tous les efforts de Papa Tambouille, faire des pâtes fraiches prends au moins 30 minutes même s’il est persuadé de pouvoir finir avant que l’eau bouille (il va falloir encore pas mal d’entraînement ou bien user de stratagèmes pour augmenter le temps que mets l’eau à bouillir)
-         Je ne peux pas manger de pâtes !!!

P.S : je m’en fiche, je peux me faire des spätzle sans gluten quand je veux.

1 commentaire:

  1. super le tupperware à spätzle; mes petits-enfants suisses en ont été éberlués quand je leur en ai fait : ils ne pensaient pas que j'avais autant de talent!

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