La prochaine fois qu’il faudra donner des antibiotiques à cadette Tambouille, penser à verser l’ultra levure dans les yaourts en cachette et pas devant la pépettes, sinon gare au refus d’avaler une seule cuillère et donc aux problèmes digestifs associés…
La prochaine fois que papa Tambouille fait mine de toussoter, prendre RDV pour une radio des poumons. En comptant les 10 jours de délai et les 10 jours d’incubation, il pourra y aller pile poile quand il sera vraiment malade.
La prochaine fois qu’il y aura plus d’une personne malade à la maison, demander au pharmacien de noter sur chaque boite la posologie, mais aussi le prénom de la personne qui doit prendre pilule/sirop/spray/crème/ vaporisation/poudre/pschitt/ pastille… sous peine de passer son temps à lire déchiffrer les ordonnances.
La prochaine fois qu’un enfant Tambouille sera malade, ne pas dire au médecin :
« Non merci, je n’ai pas besoin de certificat pour moi, la nounou accepte de les garder » mais dire
« S’il vous plaît, j’ai besoin d’un certificat de nécessité de présence auprès de mon enfant ».
Parce que oui, c’est vrai, la nounou accepte de les garder….le jour. Mais la nuit, c’est maman Tambouille qui change les draps, donne du sirop, cajole, s’inquiète à chaque quinte de toux, donne un bain, porte aîné T. dans son lit, fait téter (souvent), va chercher une serviette, change les draps (encore), lance une machine, rassure, câline, change l’eau du biberon, fait bouillir de l’eau, humidifie la pièce, rallume le feu, sommeille dans le lit d’aîné T., est réveillée par cadette T., dis « il faut que je dorme maintenant » en recouchant cadette T. dans son lit, ferme les yeux quelques minutes et descend voir aîné T. qui a renversé sa bouteille d’eau dans son lit, étale quelques serviettes et va chercher un duvet parce que de toute façon il n’y a plus de draps propres, raconte sa journée à un enfant en plein délire fiévreux, se réveille à côté d’un enfant chaud mais dormant, en profite pour aller mettre les draps propres dans le sèche linge et lancer une nouvelle machine, se recouche sur le premier matelas venu et se réveille avec une bouillote tétouillante, regarde défiler les heures et se dit qu’elle a dormi au moins 5 fois 20 minutes et qu’il ne reste plus qu’une heure avant l’heure officielle du levé, décale son réveil pour grappiller un quart d’heure de plus et finalement est réveillée par cadette T. qui vomit une dernière fois ses glaires et se rendort enfin paisiblement sur la table à langer pendant que maman T. l’habille et la débarbouille. Et donc quand la journée commence et que la nounou prend le relais, ce dont à besoin maman T., c’est d’aller enfin se coucher et pas d’aller travailler. De toute façon elle est surement contagieuse et ne sera absolument pas efficace dans son travail.
Nota : pendant ce temps, papa T. est malade et agonise au fond de son lit, ou bien il va un peu mieux et il allume le feu, va chercher de l’eau, ramène une serviette, aide maman T. à changer les draps, essaye de raisonner un ainé T. en plein délire, donne du sirop, fais couler un bain, essaye de retenir maman T. de se lever en lui disant : « attends un peu, elle va se rendormir » et en la prenant tendrement dans ses bras, rapporte une pile de serviettes, fais boire un peu d’eau, câline, rassure, trouve une autre bouteille d’eau, aide ainé T. à se moucher et ronfle un peu aussi.
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