Encore une histoire...

Après deux longues histoires lues à aîné T. ce soir, il en réclame une troisième. Dans ma grande bonté, je lui accorde le choix d’un livre supplémentaire en ajoutant : « d’accord, mais une petite alors. »

Ainé T. fouille donc dans la bibliothèque et choisit l’Abcéder rugueux puis se ravise pour prendre la version en lettres cursives. Je lui fais remarquer que ce n’est pas vraiment une histoire courte mais accepte néanmoins son choix à condition de ne faire que quelques lettres.

« D’accord maman, on fait seulement les consonnes alors ».

Arff, il est malin le bougre.

Aîné Tambouille fait du vélo

A la fin des vacances de février, aîné T a annoncé, très fier :

«Papou, il m’a appris à faire du vélo.». Et j’ai été bien contente que papou Tambouille s’y soit collé, parce que je n’avais pas franchement envie de courir à côté d’aîné T. avec cadette attachée dans mon dos, relever le vélo, relever aîné T. et rebelote.

Alors effectivement, chez ses grands parents, aîné T. a fait une démonstration

-         Rester en équilibre sur le vélo qui fonce à toute berzingue dans la descente. ok

-         Freiner et même tomber descendre du vélo sans se faire mal. ok

Par contre

-         Démarrer sans quelqu’un qui tiens le vélo. pas ok

-         Faire des virages serrés. pas ok

Donc faire du vélo chez nous, où la pente n’est pas aussi prononcé, où la longueur est limité et la largeur encore plus, s’est vite transformé en cauchemar pour maman Tambouille qui passait son temps à relever le vélo, tenir le vélo, traverser la cour et rebelote. Ce mercredi j’ai donc pris mon courage à deux mains et j’ai patiemment expliqué à aîné T. comment démarrer seul et j’ai couru devant lui en lui criant, « Regarde loin ! Regarde l’endroit où tu veux aller ! Suit moi ! Tourne ! » et j’ai répété «Appuie fort sur la pédale pour démarrer ! Ne regarde pas ton pied ! Regarde loin ! Allez ! On recommence ! Essaye l’autre pied pour voir si c’est plus facile ? Fort sur la pédale ! Le regard ! Loin ! »

Et ce soir, quand la voisine s’est émerveillée de voir aîné T. sur son vélo, il lui a expliqué fièrement : « Papou, il m’a appris à faire du vélo. »

Et maman ? Elle compte pour du beurre ?

Le blues du stage de Gospel

Papa Tambouille a halluciné sur l’emploi du temps chargé du stage de gospel alors qu’il croyait pouvoir passer un WE en amoureux avec sa femme.

Papa Tambouille a eu le bourdon quand il a compris qu’il n’était ni ténor (la classe, genre Luis Mariano, Luciano Pavarotti ou Roberto Alagna) ni basse (swing total genre contrebasse du bluesman) mais bien baryton (la loose).

Papa Tambouille a complètement décroché quand la chef de chœur à dit « on en déchiffre encore un petit et après on fait la pause », alors que cela faisait déjà 10 minutes que l’odeur du café venait lui chatouiller le nez.

Papa Tambouille a faillit se fâcher quand ces pipelettes de sopranes, non contentes de faire les malines en gonflant la poitrine (il paraît que c’est pour mieux chanter, en fait il sait bien que c’est juste pour le distraire), n’arrêtaient pas de bavarder (même quand le stage était fini et qu’il était tranquille à la maison en train de mater un film).

Papa Tambouille a trouvé ça vraiment exagéré quand son beau père qui devait l’aider à apprendre sa voix s’est endormi sur sa chaise.

Papa Tambouille a juré (mais un peu tard) qu’on ne l’y reprendrait plus. 

Papa Tambouille a essayé de trouver une idée de vengeance. 

Et pourtant

Papa Tambouille a chanté à l’oreille de maman Tambouille « I’m goin’ up yonder ! »  tous les matins pendant 3 semaines après le stage de gospel.

Papa Tambouille a écouté les enregistrements et a dit « Oh là là, c’est faux non ? On chantait pas si faux pourtant »

Papa Tambouille envisage même de prendre des cours de chant.

Comme quoi ce stage de Gospel, il lui ne lui a pas filé le blues...

Baigneurs

Suite à une erreur de conseil, le père Noël a apporté 2 baigneurs à cadette Tambouille. Papa Tambouille a fait remarquer que la personne en charge de donner des idées aux différents lutins avait fait une belle boulette et maman Tambouille s'est un peu sentie visée (mais bon d'un autre côté, c'est celui qui fait qui a raison moi je dis). Bref, aujourd'hui, alors que je demandais à cadette Tambouille de venir dans son bain et qu'elle semblait ne pas vouloir plonger dans l'eau, j'ai attrapé l'un des baigneur et commencé à le laver. Intriguée, la cadette s'est donc très rapidement décidée à rejoindre le poupon. C'est à peine quelques minutes plus tard, lorsqu'ainé Tambouille a arraché gentiment réclamé le baigneur à sa sœur que j'ai été bien contente d'en trouver rapidement un deuxième à proximité. 

Il y a des jours où j'ai suffisamment de patience pour enseigner le partage à mes enfants, et d'autre où je suis suffisamment à la bourre pour leur enseigner le dédoublement des jouets !

Pizza sans gluten ni laitage

On trouve dans le commerce de plus en plus de produits sans gluten. J'ai donc testé pour vous les fonds de pizza (du moins c'est ce qui est écrit sur la boite)

Sauce tomate, oignons, jambon, olives, des herbes (de l'origan bien sur) et pour la mienne pas de fromage mais quelques touches de crème de riz.

L'ensemble n'est pas trop mal, la pâte durcit vite donc à consommer rapidement et le gout est légèrement sucré (comme souvent avec les produits sans gluten et à base de riz). 

Canard à l'orange (réalisé par papa Tambouille)

La photo parle d'elle même, c'était juste délicieux.