Aîné Tambouille fait du vélo

A la fin des vacances de février, aîné T a annoncé, très fier :

«Papou, il m’a appris à faire du vélo.». Et j’ai été bien contente que papou Tambouille s’y soit collé, parce que je n’avais pas franchement envie de courir à côté d’aîné T. avec cadette attachée dans mon dos, relever le vélo, relever aîné T. et rebelote.

Alors effectivement, chez ses grands parents, aîné T. a fait une démonstration

-         Rester en équilibre sur le vélo qui fonce à toute berzingue dans la descente. ok

-         Freiner et même tomber descendre du vélo sans se faire mal. ok

Par contre

-         Démarrer sans quelqu’un qui tiens le vélo. pas ok

-         Faire des virages serrés. pas ok

Donc faire du vélo chez nous, où la pente n’est pas aussi prononcé, où la longueur est limité et la largeur encore plus, s’est vite transformé en cauchemar pour maman Tambouille qui passait son temps à relever le vélo, tenir le vélo, traverser la cour et rebelote. Ce mercredi j’ai donc pris mon courage à deux mains et j’ai patiemment expliqué à aîné T. comment démarrer seul et j’ai couru devant lui en lui criant, « Regarde loin ! Regarde l’endroit où tu veux aller ! Suit moi ! Tourne ! » et j’ai répété «Appuie fort sur la pédale pour démarrer ! Ne regarde pas ton pied ! Regarde loin ! Allez ! On recommence ! Essaye l’autre pied pour voir si c’est plus facile ? Fort sur la pédale ! Le regard ! Loin ! »

Et ce soir, quand la voisine s’est émerveillée de voir aîné T. sur son vélo, il lui a expliqué fièrement : « Papou, il m’a appris à faire du vélo. »

Et maman ? Elle compte pour du beurre ?