lundi 12 septembre 2011

Le début, la fin et la continuité

Le début :
Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a mis un jean, enfilé son blouson et malgré sa nervosité, est resté calme pendant qu’on lui enfilait genouillères, coudières et protections de poignets au dessus de ses gants de jardin. Il est monté dans la voiture et s’est laissé conduire pendant 15 interminables minutes. Arrivé au lieu de rendez-vous, il a enfilé son casque, s’est installé à l’arrière de la moto, s’est laissé attaché et à agrippé la ceinture de son père.

Je ne sais pas exactement ce qu’il a ressentit ensuite mais cadette Tambouille et moi qui suivions la moto étions endiablées dans la voiture. Nous avons beaucoup ri, nous nous sommes interpelées : « Regarde : c’est aîné Tambouille sur la moto ! » « Ils vont super vite ! ». Cadette Tambouille tapait des mains, riait et criait d’excitation.

Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a fait sa première ballade en tant que passager sur une moto.

La fin :
Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a partagé sa dernière tétée câlin avec sa maman, puis il s’est levé, a fait un petit signe de la main et a dit : « Au revoir maman, à demain. »

Merci mon grand pour ces quatre ans sept mois et quelques jours de joie, de caresses, de pincements et de morsures parfois, de lait, d’endormissement, de réconfort, d’apaisement, d’agacement et d’interdits aussi, de regards échangés, de chaleur et de tendresse. Merci d’avoir partagé avec moi cette relation si spéciale, qui a contribué à faire de moi la maman que je suis devenue.

La continuité :
Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a joué avec ses cousins, a couru, a rigolé, s’est baigné, a fait la course, a dîné, a fêté l’anniversaire de son papou, a montré son casque à tout le monde, et a expliqué qu’il avait le droit de faire de la moto parce qu’il était « grand ».

Depuis le quatre Aout 2011, aîné Tambouille ne tête plus, et de temps en temps, il fait une ballade à moto. Il réclame des bisous, des caresses, des câlins et des massages lorsqu’il est un peu fatigué ou peiné. Il est agile, astucieux, et il faut déployer des montagnes d’ingéniosité pour arriver à lui faire faire quelque chose qu’il n’a pas envie de faire. Bref un cap a été franchi et aîné Tambouille est toujours aîné Tambouille.

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