samedi 31 décembre 2011

Papa Tambouille a froid

L’hiver est doux (du moins pour l’instant). Pourtant, cette année, papa Tambouille a froid.
C’est bien la couette d’hiver que l’on a mise en place sur le lit. Pourtant, cette année, papa Tambouille a froid.
Comme l’année dernière, papa Tambouille porte deux tee-shirt l’un sur l’autre. Pourtant, cette année, papa Tambouille a froid.
La cheminée est allumée et la température de la maison est sensiblement égale à celle de l’année passée. Pourtant, cette année, papa Tambouille a froid.

Papa Tambouille ne comprend pas. Est-il le seul à avoir froid ? Il semblerait que oui.

Maman Tambouille a émis une hypothèse : peut-être que le régime entrepris cet été et qui a permis à papa Tambouille de réduire sa masse corporelle de 20kg est à l’origine de cette sensation nouvelle.

Et dans ce cas, peut-être suffirait-il que papa Tambouille fasse comme tout le monde et porte un pull et pas seulement un tee-shirt en coton…

lundi 26 décembre 2011

Maman Tambouille est fatiguée (depuis longtemps)

Quand maman Tambouille est fatiguée, un des symptômes les plus courants qui se manifeste est la perte de mémoire.
Vu que maman Tambouille a offert à sa sœur le même cadeau de Noël que l’année dernière, je crois qu’on peut dire que maman Tambouille est fatiguée depuis au moins 1 an.

samedi 24 décembre 2011

Souvenirs de décembre

Acte I : Le père Noël est presque sourd
5 décembre, Aîné Tambouille, assis sur le canapé à côté de la cheminée.
« Ainé T :   - Maman ! Maman ! J’ai besoin de toi !
Maman T :  - Oui ?
Ainé T :     - Viens t’assoir à côté de moi. Il faut que je t’explique quelque chose.
Maman T :  - D’accord, je t’écoute.
Ainé T :     - Pour que le père Noël sache de quoi j’ai envie, il faut que je lui parle par la cheminée.
Maman T :  - …
Ainé T :     - Alors je voudrais lui parler maintenant. Il faut que tu restes à côté, sinon le père Noël, il n’entend pas. »

C’est comme ça qu’aîné Tambouille a demandé par la cheminée une guitare accrochée à une trousse de Ben10. Mais verte la trousse.
Hmm, il me semble que la connexion avec le père Noël est brouillée ces temps-ci. Pour la trousse il a presque compris (verte mais pas Ben10) par contre pour la guitare je crois qu’il va attendre une autre occasion.

Acte II : Le père Noël a une drôle de voix
24 décembre au soir, chez papou et mamou, pendant le diner.
« Cousin Tambouille :  - L’année dernière, le père Noël il est venu ici et il nous a apporté des cadeaux. Même qu’il nous a parlé par la cheminée. 
Ainé Tambouille :        - Meuh non, c’était papou qui parlait par la cheminée.
Tante Tambouille, pour faire diversion : - Qui veut des cerises pour le dessert ?
Tous les cousins Tambouille : - Moi ! Moi ! Moi »

Un peu plus tard, les cousins viennent de finir de diner à la cuisine et de drôles de bruits proviennent du salon. Intrigués, les cousins s’approchent de la cheminée et distinguent parfaitement le fameux « ho ! ho ! ho ! »
Aîné Tambouille se précipite et crie : « C’est le père Noël !!!! »
Et maman Tambouille voit bien dans les yeux de son fils qu’il y croit, là, en cet instant. Il serait difficile de faire autrement d’ailleurs puisque le sol est jonché de cadeaux. Pendant toute la conversation, aîné Tambouille est convaincu. Ce n’est que quelques minutes plus tard qu’il dira à son papou : « C’était toi qui parlait par la cheminée. »

lundi 28 novembre 2011

Le loup et la sorcière

Depuis quelques mois, le rituel du couché est plutôt bien installé et se déroule à peu près comme suit (je passe toute la partie commune aux 2 petits Tambouille pour vous conter ce qu'il se passe avec la plus jeune).
Une fois que cadette Tambouille a réclamé un bisous, un câlin, à boire, à faire pipi, un bisou de son frère, qu'on remonte la couette, son doudou, un bisou de son papa, une dernière tété, encore pipi, qu'on enlève la couette, sa poupée, un biberon d'eau, non pas comme ça, avec beaucoup d'eau, finalement elle préfère le duvet ce soir, un bisous papillon, un massage, le "tout mou" et une chanson, arrive le moment où maman Tambouille dit "ça suffit maintenant, je vais être obligée de me fâcher si ça continue. Tu choisis une dernière chose et après je ne veux plus te voir dans le salon ni t'entendre m'appeler". En règle générale cadette Tambouille choisit un bisou et maman Tambouille peut tranquillement aller écrire sur son blog vider la machine et passer un coup d'éponge sur la table. Cadette Tambouille sait que si elle appelle à nouveau sa mère pour un câlin, elle n'obtiendra qu'une furie en colère, alors elle n'appelle plus, sauf s'il y a vraiment quelque chose de grave comme....le loup et la sorcière.
Maman Tambouille qui a elle même fait face lorsqu'elle était plus jeune à la chaussette, qui apparaissait tel un diable surgit de sa boite et à l'archer, le pire de tous les méchants, vu que ses flèches peuvent traverser la couette qui comme chacun sait est normalement le meilleur de tous les remparts contre les attaques des vilains, prend la chose très au sérieux.
Et donc, cadette Tambouille gagne quelques minutes supplémentaires de présence. Maman Tambouille s'allonge dans le lit de la cadette et une étrange discussion prend forme :
"Cadette Tambouille -Alors...la sorcière
Maman Tambouille -C'est moi qui fait la sorcière et tu feras le loup.
Cadette T. - D'accord
Maman T. - Hmm, aujourd'hui je l'efface de haut en bas. J'enlève d'abord son chapeau pointu, ses cheveux dégoutants, son large front et ses petits yeux. J'efface son nez crochu, ses lèvres biscornues et son menton pointu.
Cadette T. - Et les lunettes
Maman T. - Ah oui, tu as raison, les lunettes, j'ai oublié. Ensuite je lui retire sa robe, elle est toute nue et je peux lui enlever le corps, les bras et les jambes. Je fais disparaître ses bottes et je termine par le balai. Ouste ! Va-t-en vilaine sorcière !
Cadette T. -Ouste ! Va-t-en vilaine sorcière !
Maman T. - A toi. Tu fais le loup"
Et cadette Tambouille fait disparaître tour à tour les oreilles, les crocs, le museau, les poils, le dos et le ventre puis les pattes et finit souvent par la queue.
La partie racontée par cadette Tambouille peut s'éterniser longtemps parce qu'elle ajoute tout un tas d'attributs au loup (une maison, des cochons, une montagne, une forêt...) et qu'en plus elle répète plusieurs fois chaque partie du corps. Au bout d'un moment, maman Tambouille prend les choses en main, liste rapidement les organes du loup et conclue :
Maman T. -Et hop, disparu le loup !
et Cadette T. répète -Et hop, disparu le loup !
Maman Tambouille souhaite à nouveau une bonne nuit à sa fille, fait un dernier petit câlin, et aussi un bisou, remet la couette comme il faut, donne un peu d'eau, retire la couette parce que "ce soir c'est le duvet maman" et finit par pouvoir à nouveau sortir de la chambre pour aller écrire sur son blog trier le courrier, payer quelques factures et préparer les justificatifs demandés.
Et là, depuis la chambre, la voix d'aîné Tambouille dit doucement :
"Maman, j'ai peur de l'Ogre et du Géant"

mardi 8 novembre 2011

Cache cache

Ce soir, Aîné Tambouille, cadette Tambouille et moi jouons à cache cache. Chacun son tour nous comptons jusqu'à 10 pendant que les autres vont se cacher. Vient le tour de cadette de compter. Elle commence
"un, deux..."s'arrête et me regarde, déconfite, presque en larme..."je connais pas le deuxième" me dit-elle. Ma pepette, je trouvais déjà pas si mal que tu arrives à différencier un et plusieurs alors ne t'inquiète pas, tu connaitras bientôt la comptine des nombres toi aussi.

Message pour les proches : mercredi dernier j'ai mis à jour la lise des envies des petits Tambouille, selon leurs désirs. Vous pouvez vous en inspirer si vous êtes en manque d'idée, sinon vous pouvez aussi aller sur le site 123famille sur lequel je n'ai trouvé que de bons produits.

mercredi 2 novembre 2011

La chambre des enfants est rangée...bis

En cette dernière journée de vacances, maman Tambouille s'était donné un objectif : ranger la chambre des enfants (en plus d'aller rapporter le marteau piqueur, de faire tourner les machines, d'aller apporter la vitre cassée chez le vitrier, de repasser quelques mouchoirs et taies d'oreiller et de cuisiner un peu bien sur). Et pour que le résultat perdure un peu, maman Tambouille avait décidé de faire participer les enfants. L'idée consistait à utiliser l'expérience du rangement long, laborieux et difficile enduré par les enfants lorsque la chambre est en désordre et de les amener petit à petit à ranger chaque jouet avant d'en sortir un nouveau ou de passer à un autre activité.

La tache fut rude, les embuches nombreuses et plus d'une fois maman Tambouille menaça de récupérer tous les jouets encore à terre pour les donner à d'autres enfants mais finalement, après 1h30 de travail acharné, la chambre ressemblait à nouveau à une chambre et l'aspirateur put être lancé. Bien plus tard dans la journée, ainé Tambouille voulut jouer avec les playmobiles de l'arche de Noé. Maman Tambouille lui répondit : "Pas de problème, nous partons chez le vitrier dans 20 minutes donc tu peux jouer 15 minutes et ensuite tu auras le temps de ranger avant de mettre tes chaussures et ta veste." 15 minutes plus tard, maman Tambouille rappela à son fils qu'il était temps de ranger et elle perçu un "oui ! oui ! maman ! ". Après avoir chaussé et encapuchonné cadette Tambouille, maman Tambouille apostropha Ainé Tambouille de nouveau "Tu as bientôt fini ? Il est temps de partir". "Presque".
Maman Tambouille mit son manteau et ses chaussures et se dirigea vers la chambre d'aîné Tambouille dans l'intention de lui donner un coup de main pour terminer le rangement. Elle trouva aîné Tambouille sur son chemin qui lui dit : "Ça y est maman, j'ai tout rangé, je vais mettre mes chaussures." Et en effet, le tapis n'était plus jonché de playmobiles, la chambre semblait rangée. Maman Tambouille s’approcha un peu plus cependant et voici ce qu'elle découvrit : 

Ouais, c'est pas gagné cette histoire de rangement...

jeudi 27 octobre 2011

La vie en rose

Cadette Tambouille parle de mieux en mieux et elle appréhende de plus en plus de concepts abstraits. Je me retrouve à faire avec elle de façon instinctive ce que je faisais avec son frère à peu près au même age : faire des listes. 
Le soir, après les histoires, vient le moment du câlin et il arrive qu'au lieu de mettre un peu de musique, je chantonne ou bien je fais des listes. Par exemple, nous faisons la liste des animaux, la liste de ce que l'on peut mettre dans une salade, la liste des types de vêtements que l'on peut porter, la liste des gens que l'on aime, la liste des parties du corps etc
Cela plaisait énormément à aîné Tambouille et cadette Tambouille y prend tout autant de plaisir. Il y a cependant une liste que je n'ai pas encore testé avec cadette Tambouille : la liste des couleurs. Tout simplement parce que pour faire une liste, il faut être capable d'associer le mot au concept sans en avoir la représentation sous les yeux et pour le moment, cadette Tambouille ne sais distinguer qu'une seule couleur : la couleur menthe. Toutes les autres couleurs sont dénommés par noir. Par contre pour le vert pas de soucis, elle ne se trompe jamais. C'est couleur menthe.
Bien bien, euh, c'est une petite tambouille donc ça doit être normal. Si elle commence à appeler le orange carotte, le marron chocolat, le blanc yaourt, le rouge radis et le jaune citron je serais à peu près complètement rassuré quant à ses capacités de vision des couleurs par contre il faudra peut être que je diminue les leçons de cuisine et que je passe un peu plus de temps avec la boite des couleurs ou la peinture...

vendredi 21 octobre 2011

Question de génération

Dans le carnet de liaison de l’école, il y avait un petit mot :
« A l’occasion de la semaine du goût, chaque classe a travaillé sur une couleur. Notre classe a choisit le rouge et nous avons donc cuisiné des pizzas rouges que nous dégusteront avec le reste de l’école vendredi. A cette occasion, nous vous demandons de faire porter à votre enfant un vêtement rouge ce jour là. »
A ben tiens, voilà autre chose.
Dans la garde robe d’aîné Tambouille il y a un pyjama rouge, une robe de chambre rouge et un short rouge. Bref, aucun vêtement rouge qui soit adapté à une journée d’école un 21 octobre.
En fouillant encore un peu, je trouve un foulard rouge dans la caisse des déguisements.
C’est ainsi que ce matin, après avoir mis à aîné Tambouille ses vêtements habituels (je lui ai quand même sélectionné un T-shirt marron mais qui présente une applique rouge) je lui explique qu’il serait super beau avec ce foulard rouge :
Maman Tambouille : - Aujourd’hui vous allez manger les pizzas que vous avez préparées à l’école et la maitresse a demandé que vous portiez quelque chose de rouge. Alors je te mets ce foulard.
Aîné Tambouille : - Mais maman, c’est pas un foulard, c’est la cape de Samsam.

Maman T : - Je sais que tu l’utilises pour te déguiser en samsam mais pour l’école on ne peut pas mettre de cape. On va plutôt mettre un foulard, comme les cowboys. Alors aujourd’hui, c’est le foulard de lucky luke !


Ainé T réfléchit un peu et accepte que je lui attache le foulard autour du cou mais il m’explique en rigolant : -Ah oui ! c’est le foulard de shérif woody !

Question de génération…

jeudi 20 octobre 2011

Maman Tambouille fait pas la maline, in english

Il y a des fois où maman Tambouille ne fais pas la maline, surtout quand il s'agit de survivre en milieu hostile.

Mise en situation :
En déplacement professionnel à l'étranger, dîner au restaurant de l’hôtel, formule buffet à volonté pour ce qui est de la nourriture. Par contre les boissons sont en sus et servies à table par de charmantes serveuses.
Maman Tambouille a soif (elle a parcouru le dernier kilomètre en tirant sa valise sous un soleil de plomb et un vent soutenu). Elle s’apprête donc à interpeller une serveuse pour lui demander de l’eau.

Analyse de la situation :
Maman Tambouille jette rapidement un œil autour d’elle et s’aperçoit rapidement qu’il n’y a pas de carafe d’eau sur les tables environnantes. De l’eau en bouteille, oui, mais de carafe point.
Le risque identifié est de se retrouver avec de l’eau pétillante ; alors maman Tambouille essaye de retrouver dans son petit cerveau déshydraté la bonne formulation pour traduire « eau plate ».
Le seul mot qui lui vienne à l’esprit pour traduire plate, c’est « flat ». Elle se doute bien que ce n’est pas la bonne traduction mais bon, elle ne veut pas rester là à se dessécher alors elle se lance.

Tentative :
Maman Tambouille apostrophe une serveuse et demande, avec le meilleur accent possible et toute la désinvolture qui sied à une personne qui vient de faire 5 heures d’avion en classe affaire puis 1 heure d’attente, 1 heure de bus (parce que le taxi, c’est trop cher) et 1 km à pied (parce qu’attendre 1 h de plus le départ du prochain bus, non merci…) :
« Could you bring me a flat water bottle please ? » Vous noterez au passage que maman Tambouille maîtrise parfaitement l’ordre des mots en anglais et qu’elle dit bien flat water bottle et pas a bottle of water flat (huhuhu en espérant que je ne me suis pas trompé…)
Devant l’air dubitatif de la serveuse, maman Tambouille comprend qu’elle va devoir abandonner son air désinvolte et passer en mode « communication à tout prix »

2ème Tentative :
« I would like to drink water. But I don’t want any bubble in it please. Just simple water. »
Bon alors là, la serveuse elle est morte de rire mais vu qu’elle me répond :
« I get it, you want no gas. » je suis rassurée et je vois arriver un peu plus tard la bouteille d’eau tant attendue.

Apprentissage :
A ce moment là, maman Tambouille jette un œil sur la carte des boissons négligemment posée sur la table juste devant elle et lit :
Water
Still                  0.85 €
Sparkling         0.85 €

Donc voilà, maintenant je sais qu'en anglais, l'eau n'est pas plate, elle est tranquille.

mardi 18 octobre 2011

Equilibre précaire

Maman Tambouille en a marre d'être énervée, triste, contrariée, râleuse, douloureuse, dépassée, fâchée, oppressée etc. Cette situation dure depuis au moins 6 mois. (je pense d'ailleurs que mon absence du blog pendant cette période est liée à mon humeur plus qu'au manque de temps, parce que du temps, de toute façon, j'en ai jamais). Ça suffit maintenant. Alors maman Tambouille a élaboré un plan pour prendre soin de ses inflammations et de son moral. Donc
lundi : gospel. Bon pour le souffle et pour le moral
mardi : balnéothérapie. Bon pour les douleurs du dos et des jambes et parfois aussi un moyen de déconnecter un peu (pas trop quand même parce que j'y vais entre midi et 14 h et que les préoccupations du boulots ressurgissent au milieu de la piscine)
jeudi : yoga. Bon pour le souffle et pour le moral
vendredi : retour à la balnéothérapie. Bon en fait je n'y vais que rarement le vendredi parce que j'ai toujours trop de boulot.

Alors la semaine où je n'ai pas pu aller au gospel parce que Papa Tambouille avait une réunion qui finissait super tard, où je n'ai pas pu aller à la balnéo parce que le chef m'avait convoqué en réunion de 12 à 13h et que j'y ai appris que j'allais avoir encore plus de boulot, où la séance de yoga a été annulée parce que la prof était malade, il n'a pas fallut me chercher très longtemps pour que je craque et que je me retrouve en pleurs sur le canapé, après avoir crié sur papa Tambouille qui essayait juste de m'aider et que je sois obligée de reprendre des anti-inflammatoires sous peine de ne plus pouvoir me lever ou marcher sans crier de douleur.

Bref, ça va pas encore franchement mieux, mais je me soigne.

jeudi 29 septembre 2011

T'y es beau, mon fils

Il y a quelques temps, Aîné Tambouille...
- s'est coupé les cheveux
- voulait acheter des chaussures blanches et rose avec des paillettes
- s'est peinturluré les ongles avec un feutre fushia
- s'est fait des tatouages avec le même feutre
- se changeait en arrivant de l'école (je croyais que c'était pour aller se baigner, mais après réflexion...)
- a mis des barrettes et un serre tête
- a enfilé des bracelets
- voulait vraiment changer de T-shirt tous les jours (surtout si celui de la veille était taché).
- a été bien attristé quand nounou a dit que c'était très laid pour un garçon d'avoir du vernis sur les ongles

Bref.....Aîné T. voulait être beau ! Alors papa et maman T. ont du expliquer les codes de la beauté masculine et maintenant, aîné T....
- choisit une belle ceinture
- met du gel dans ses cheveux
- euh...j'ai pas franchement d'autres idées en fait. Qu'est-ce qu'on utilise comme accessoire pour être beau quand on est un garçon ?

vendredi 23 septembre 2011

Maman Tambouille se la pète en classe affaire

Faut pas croire que maman Tambouille elle ne pense qu'à son mari, ses enfants, sa maison, son jardin, les travaux, et la cuisine. Non non non, maman Tambouille elle bosse aussi de temps en temps. Et cette année, maman Tambouille a travaillé 4 jours à Malte. Bon en fait ça servait pas à grand chose d'être à Malte pour être enfermée 9 heures par jour dans la salle de conférence au sous-sol d'un hôtel mais par contre, pour y aller, à Malte, maman Tambouille a pris l'avion en classe affaire. 

Déjà, à l'aéroport, maman Tambouille avait une file spéciale pour déposer ses bagages mais c'est quand l'hôtesse s'est penché vers elle et qu'elle a dit "Do you want wine or Champagne with your meal madam ?" que maman Tambouille a vraiment réalisée qu'elle  se la pétait en classe affaire. Alors maman Tambouille a feuilleté le Times et a sortit son PC portable pour vérifier qu'elle avait bien copié tous les fichiers dont elle avait besoin pour travailler (et surtout pour se donner une contenance dans cet environnement étrange). 

Etant donné que Malte, c'est pas très loin, en fait maman Tambouille aurait déjà pris énormément de plaisir en classe économique mais il faut avouer qu'au retour, pouvoir profiter du "salon VIP" de l'aéroport a été bien appréciable. 
D'abord parce qu'il y a plein de trucs à manger et à boire et que maman Tambouille n'avait pas déjeuné. Et ensuite parce que c'est quand même super rigolo de voir à quel point tout le monde dans cet endroit se la pète classe affaire. Il y a de jeunes cadres dynamiques qui profitent de l'open bar et qui tombent les cocktails les uns après les autres en prenant un air désinvolte. Il y a les riches touristes qui se plaignent du temps, de la mauvaise qualité de la nourriture ou du service. Il y en a certains dont on se demande s'ils attendent un avion ou bien s'il ne sont pas là à temps plein, tant ils ont pris leur aise dans le canapé et ont étalé toutes leurs affaires sur la table basse. Et puis il y a quelques personnes qui ont vraiment l'air de travailler, ou qui font semblant (comme moi qui en ai profité pour commencer un article pour le blog). 

Je l'avoue, je ne me suis pas vraiment sentie à ma place. Mais quand même, l'année prochaine si je retourne en conférence, j'espère bien voyager en classe affaire.

lundi 12 septembre 2011

Le début, la fin et la continuité

Le début :
Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a mis un jean, enfilé son blouson et malgré sa nervosité, est resté calme pendant qu’on lui enfilait genouillères, coudières et protections de poignets au dessus de ses gants de jardin. Il est monté dans la voiture et s’est laissé conduire pendant 15 interminables minutes. Arrivé au lieu de rendez-vous, il a enfilé son casque, s’est installé à l’arrière de la moto, s’est laissé attaché et à agrippé la ceinture de son père.

Je ne sais pas exactement ce qu’il a ressentit ensuite mais cadette Tambouille et moi qui suivions la moto étions endiablées dans la voiture. Nous avons beaucoup ri, nous nous sommes interpelées : « Regarde : c’est aîné Tambouille sur la moto ! » « Ils vont super vite ! ». Cadette Tambouille tapait des mains, riait et criait d’excitation.

Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a fait sa première ballade en tant que passager sur une moto.

La fin :
Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a partagé sa dernière tétée câlin avec sa maman, puis il s’est levé, a fait un petit signe de la main et a dit : « Au revoir maman, à demain. »

Merci mon grand pour ces quatre ans sept mois et quelques jours de joie, de caresses, de pincements et de morsures parfois, de lait, d’endormissement, de réconfort, d’apaisement, d’agacement et d’interdits aussi, de regards échangés, de chaleur et de tendresse. Merci d’avoir partagé avec moi cette relation si spéciale, qui a contribué à faire de moi la maman que je suis devenue.

La continuité :
Le quatre Aout 2011, aîné Tambouille a joué avec ses cousins, a couru, a rigolé, s’est baigné, a fait la course, a dîné, a fêté l’anniversaire de son papou, a montré son casque à tout le monde, et a expliqué qu’il avait le droit de faire de la moto parce qu’il était « grand ».

Depuis le quatre Aout 2011, aîné Tambouille ne tête plus, et de temps en temps, il fait une ballade à moto. Il réclame des bisous, des caresses, des câlins et des massages lorsqu’il est un peu fatigué ou peiné. Il est agile, astucieux, et il faut déployer des montagnes d’ingéniosité pour arriver à lui faire faire quelque chose qu’il n’a pas envie de faire. Bref un cap a été franchi et aîné Tambouille est toujours aîné Tambouille.

mercredi 31 août 2011

Souvenirs de vacances 2 : Mur partie 3

Cela va finir par être une tradition, chaque été, un morceau de mur est élevé en compagnie des voisins. La première année, c’était nos premiers travaux de maçonnerie. Plein d’entrain, aidé par des amis et de la famille, les tonnes de béton ont été coulées pour faire la fondation, la ferraille a été soudée, les bétonnières de ciment se sont enchainées, les coffrages ont été mis en place et les parpaings ont été laborieusement posés.

La deuxième année, fort de l’expérience de l’année précédente, les choses ont été un peu simplifiées, mais la bétonnière a encore bien fonctionnée, les allers-retours au magasin de matériaux pour ramener sable, ciment et parpaings ont été nombreux.

Cette année, nous avons testé le béton cellulaire. A l’origine, nous nous étions décidés pour cette technologie afin de pouvoir réaliser des séances de travail courtes, le soir en rentrant du boulot. Au lieu de devoir lancer une bétonnière, (2-3 heures au bas mot) nous devions pouvoir faire une gâché de colle, poser quelques blocs et nettoyer en moins d’une heure. De plus, le travail devait être plus facile vu que le béton cellulaire est plus léger, ce qui était un gros avantage étant donné la hauteur à laquelle nous devions travailler. Mais papa Tambouille n’était pas convaincu.

En tant que désignée volontaire assignée à l’approvisionnement en matières premières, j’ai tout de suite apprécié la différence. 2 voyages ont été suffisants pour rapporter les blocs et la colle. Les blocs n’étaient pas aussi légers que nous l’espérions mais ils étaient bien plus larges que les parpaings. Il faudrait en monter moins en haut du mur. Maman Tambouille était donc satisfaite du choix, mais papa Tambouille n’était pas convaincu.

Une fois les blocs stockés nous nous sommes un peu plus renseignés et nous avons réalisé qu’il nous manquait une étape cruciale : réaliser une belle arase. Etant donné que les joints entre les blocs sont mince, il n’est pas possible de corriger un défaut de planéité au fur et à mesure du montage. Papa Tambouille était de moins en moins convaincu.

Finalement, lors d’une des semaines de congé de l’été, par petites séances de travail, les planches de coffrage et le mélange ont été approvisionnés. Les planches ont été assemblées, mises en place et ajustées. Le béton a été coulé et nivelé. Une fois sec, le coffrage a pu être retiré. La réalisation de cette arase a été particulièrement soignée, car « c’est au pied du mur que l’on reconnait le bon maçon » même si notre pied est situé un peu au dessus de 2m de haut. Papa Tambouille n’était toujours pas convaincu, il ne cessait de répéter : « Pour les prochains murs, on revient à l’agglo et au ciment ».

Le montage des blocs devait débuter le lendemain, mais vers 18h, papa Tambouille dit : « J’aimerais bien aller poser 1 bloc, pour voir. » Et voilà donc toute la famille Tambouille, le verre mesure à la main en train de préparer un peu de colle. 40 minutes plus tard, papa Tambouille avait posé 3 blocs, avait nettoyé ses outils et ne cessait de répéter : « C’est ça qu’on va utiliser pour les prochains murs. » Maman Tambouille n’a même pas essayé de lui demander d’attendre un peu avant de se faire un avis. Papa Tambouille était tout à fait convaincu.

Le lendemain, papa Tambouille et voisin Tambouille ont travaillé pendant 5 heures. 2 heures de plus ont été nécessaire pour les endroits nécessitant des découpes nombreuses, mais papa Tambouille est resté convaincu. Rien que le plaisir de travailler en écoutant de la musique et pas le ronronnement continuel de la bétonnière, a suffit à donner l’avantage au béton cellulaire.

Prochaine séance de travaux prévu le week-end du 10-11 septembre. Objectif : mettre le garage hors eau (du moins de celle qui tombe du ciel, pour celle qui rentre par la porte on verra plus tard).

mardi 23 août 2011

Souvenirs de vacances 1 : Le camping à la mer

Un peu comme une photo que je n’ai pas pu prendre, je revois cadette Tambouille, casquette vissée sur la tête, lunettes de plongée sur les yeux, enveloppée dans mon paréo, blottie contre moi, réfugiée dans une serviette, levant les yeux vers moi à chaque bourrasque et suppliant « maisonnnnn ». Pauvre bichette couverte d’exéma qui a refusé tout net de se plonger dans l’eau salé au bout du 2ème jour de torture et qui n’a même pas pu profiter des joies du sable à partir du 3ème jour car le vent venait régulièrement soulever des pelletés de sable et les projeter violement sur elle (et sur moi aussi au passage). En mère attentive que je suis, je lui ai infligé cela 1 h par jour afin qu’aîné Tambouille puisse profiter de sa planche de body board, des algues, de son masque et de son tuba, du sceau, de la pelle et du râteau et de toutes sortes de jeux de plage auxquels il participait avec très grand plaisir. Heureusement que papa Tambouille est revenu et a trouvé une plage de galet afin que cadette Tambouille puisse à nouveau profiter de la plage, chercher des coquillages, trifouiller avec la pelle, s’allonger sur sa serviette, courir loin de maman et même oser à nouveau mettre le bout des pieds dans l’eau.

Je me souviens des séances de vaisselle au camping, aîné Tambouille tout juste assez grand pour atteindre l’évier, l’éponge à la main, de la mousse jusqu’au coude et s’appliquant à nettoyer chaque ustensile avec soin. Dans le bac d’à côté, cadette Tambouille les pieds dans l’eau est affectée au rinçage pendant que Papa Tambouille s’occupe du séchage.

Je me souviens des douches prises chaque soir avec les enfants et de celles données au retour de la plage. Du plaisir de l’eau qui coule et de la difficulté à convaincre les enfants de laisser leur place un petit moment, histoire que moi aussi je puisse me doucher.

Je me souviens des enfants se jetant dans nos bras à chaque coup de tonnerre. Je me souviens qu’ils ont dit « Papi il appelle ça : le tambour qui appelle les escargots. » Je me souviens avoir lu une histoire avec un enfant qui a peur du tonnerre et des enfants qui crient « Nous aussi ». Je me souviens qu’après avoir lu l’histoire plusieurs fois, les enfants se sont endormis, malgré l’orage et les grondements.

Je me souviens d’avoir lavé les draps et le duvet d’aîné Tambouille à la laverie du camping et d’avoir complètement halluciné sur le prix. Même en comptant la lessive comprise, 8 euros la machine de 7kg c’est exorbitant.

Je me souviens d’avoir mangé les moules frites sur la terrasse du restaurant, malgré le froid et le vent. Je me souviens qu’aîné Tambouille avait le ticket numéro 3 et qu’il a vraiment profité de cette séance de trampoline élastiques. Je me souviens que nous avons regardé longtemps le sculpteur de ballons et aussi qu’il a fabriqué une moto au sommet du monde pour aîné Tambouille. Que le monde avait explosé avant que nous n’arrivions à la tente, qu’il n’y avait plus de pilote sur la moto 5 minutes plus tard, et que la moto elle-même n’était plus qu’un morceau de plastique informe le lendemain matin.

Je me souviens avoir fermé le coffre de la voiture sur mon nez. Je me souviens de ne pas avoir crié, d’avoir seulement un peu pleuré. Je m’en souviens d’autant mieux que j’ai encore un peu mal, 6 semaines plus tard.

Je me souviens d’avoir observé de loin papa Tambouille assis avec Aîné Tambouille sur les rochers, une canne à pêche à la main. Je ne me souviens pas avoir vu un poisson à leur retour.

Je me souviens avoir regardé « monstres et cie » au moins 3 fois en une semaine. Je me souviens m’être endormie et réveillée avec les enfants, et que cela était vraiment reposant.

Je me souviens être arrivé au camping avec la voiture pleine. Nous n’avons acheté sur place qu’une planche de body-bord, une canne à pêche, un petit arrosoir et une pelle en plus de l’équipement amené.
Je me souviens être repartie du camping avec 2 voitures pleines.

Je me souviens que nous avons entièrement vidé notre emplacement et tout rangé en moins d’une heure.

Je me souviens d’avoir pensé : « C’est vraiment une super idée de démarrer les vacances par une semaine de camping avec les enfants. L’année prochaine, on recommence. »

lundi 11 juillet 2011

Livres du soir

Voici 3 photos de nos lectures du soir. Sur chacune, un livre a été choisi par Ainé Tambouille, un autre par cadette Tambouille et le dernier par maman Tambouille. Identifie le choix de chacune des personnes. 


 Mono maniaques nous ? non....

samedi 9 juillet 2011

Anniversaire de Cadette Tambouille

C'était il y a plus de 3 mois et je vous avais promis quelques photos de cet anniversaire dont le thème était : les brochettes. En guise d’apéro et d'entrée, des brochette tomate/surimi/avocat, jambon cru/endive et concombre/jambon/fromage


Pour continuer, quelques grillades de brochettes au canard, poulet mariné colombo et boeuf.



Et pour le dessert des brochettes de bonbons (sur un gâteau parce qu'il faut bien un support pour les bougies)

mardi 21 juin 2011

Cadette Tambouille est (presque) prête

Les couches de cadette Tambouille sont sèches le matin et après chaque sieste. D'ici la fin de l'été, elle n'en portera probablement plus du tout.
Cadette Tambouille a préparé son sac. Elle a bien observé celui de son frère et elle a fait pareil. Elle y a mis un tee-shirt, une culotte, un short, une paire de chaussette et sa casquette préférée. Elle n'a pas oublié un deux trois doudous pour la sieste et aussi une carte magnétique ("pour la cantine, maman").
Cadette Tambouille mets son sac sur son dos et "part pour l'école" plusieurs fois par jour.
Cadette Tambouille a décidé qu'elle serait dans la même classe que F. et L., les 2 copines qui sont gardées par la même nounou.
Bref, cadette Tambouille est prête pour l'école.
Sauf que....la rentrée pour cadette Tambouille, c'est en septembre 2012, pas en 2011.
Elle va être longue cette année.

vendredi 10 juin 2011

Préféré jean

Aîné Tambouille a un préféré jean. Il en avait déjà un quand il avait 3 ans et ce fut un véritable déchirement pour lui le jour où je l'ai supprimé de sa garde robe parce que vraiment, ce pantalon était devenu trop court, trop serré, trop déchiré, trop petit. Le préféré jean actuel a été offert par Mamilou Tambouille et il est en service depuis suffisamment longtemps pour présenter de sérieux accros aux genoux.
Le principe du préféré jean est simple : aîné Tambouille ne veut porter que ce pantalon là. Et pas un autre. Non, non, non. Aujourd'hui (et demain, et hier) il met son préféré jean (avec la ceinture que lui a offert papi svp).
L'avantage : de grande économie dans les achats de vêtement
L'inconvénient : nécessite une grande diplomatie et une organisation bien rodée pour laver la chose de temps en temps quand même.
Tous les 3/4 jours, maman Tambouille prend son courage à deux mains et utilise toutes ses ressources pour convaincre son fils de porter autre chose le temps d'une petite journée.

Maman : "Aîné Tambouille, aujourd'hui il faut que je lave ton jean préféré" (oui parce que maman Tambouille elle dit jean préféré, c'est aîné Tambouille qui dit préféré jean, je sais pas vraiment pourquoi...)
Ainé : "D'accord maman, je reste en pyjama jusqu'à ce qu'il soit sec"
Maman : "Euh, non. Il faut qu'on aille faire les courses ce matin, je n'emmène pas un petit garçon en pyjama au magasin. En plus il fait chaud aujourd'hui, va donc choisir un short dans ton armoire"
Aîné : "Non."
Maman : "Bon d'accord, tu peux mettre un jean si tu veux, c'est toi qui aura trop chaud."
Aîné : "Je veux pas mettre un jean, je veux mettre mon préféré jean."
Maman : "C'est pas possible, ton jean préféré, il faut que je le lave. Si tu ne choisis pas un pantalon, je vais le faire."
Aîné : "Ben si j'ai pas envie, j'ai pas envie."
Maman : "Regarde, il y a ce jogging que j'ai acheté au marché pour toi. Tu pourrais courir super vite avec ce jogging."
Légère hésitation d'aîné Tambouille. Parce que bon, c'est vrai que courir vite, c'est important quand même. Finalement, aîné Tambouille se dirige vers la salle de bain, prends son préféré jean dans le sac à linge sale et se tourne vers maman Tambouille : "Tu vois maman, il est pas très sale. Je peux le mettre encore aujourd'hui."
Maman : "C'est non, tu l'as porté 4 jours déjà, hier tu as joué dans le sable, alors aujourd'hui je le lave. Mets le dans la machine, on va le faire tout de suite."
Une fois la machine lancée, l'argumentaire reprend et maman Tambouille finit toujours par convaincre aîné Tambouille de s'habiller (à condition qu'il puisse au moins mettre son préféré tee-shirt).
Il y a des jours où maman Tambouille n'a pas envie de faire de la diplomatie, alors elle récupère le jean dès que l'enfant est en pyjama, le mets dans la machine puis dans le sèche linge juste avant d'aller se coucher (merveilleuse invention !) et hop, ni vu ni connu, aîné Tambouille peut porter son préféré jean jusqu'à la fin de la semaine.

Ce matin, aîné Tambouille est arrivé tout excité dans le salon en s'écriant : "Maman, merci beaucoup pour ces nouveaux caleçons. Celui qui est orange, c'est mon préféré caleçon !"
.....Misère.....

lundi 30 mai 2011

Petits tours aux urgences

La première fois que maman Tambouille a accompagné l'un de ses enfants aux urgence, c'était suite à une chute dans la baignoire d'ainé Tambouille. Son arcade sourcilière avait rencontré un peu violemment le robinet et l'eau du bain avait pris une belle teinte rosée. L'attente avait été longue et ainé Tambouille était ressortit avec quelques strips et un beau ballon.
La deuxième fois que maman Tambouille a accompagné l'un de ses enfants aux urgence, c'était suite à une chute sur le carrelage depuis le canapé de cadette Tambouille. L'attente avait été courte et cadette Tambouille était ressortie bien vite, avec un peu de colle sur le front, en prononçant ces quelques mots, pour rassurer son grand frère qui avait été bien inquiet : "Boum, aie, peur, a-y-est !"
La troisième fois que maman Tambouille a accompagné l'un de ses enfants aux urgence, c'était suite à une méchante coupure de la main d'ainé Tambouille. La quantité de sang était faible comparativement aux blessures à la tête, mais la coupure était profonde. L'attente avait été longue et ainé Tambouille était ressortit avec 3 points, un beau bandage pour protéger le pansement et un gant gonflé comme un ballon sur lequel l'infirmière avait dessiné un visage souriant.
Le point commun à ces 3 petits tours aux urgence ? Ils ont tous eu lieu le soir, après le diner et au moment où l'un des parent Tambouille dit : "Ça suffit maintenant, il est l'heure d'aller se coucher". Conclusion, si tu veux éviter les urgences, laisse tes enfants se coucher à l'heure qui leur plait....ou pas

lundi 2 mai 2011

Liste des envies

Dans la colonne de droite, j'ai rajouté un lien vers la liste des envies des Tambouilles. J'essayerais de la mettre à jour de temps en temps.
Remarque : Cette liste ne sert pas uniquement d'idée pour des cadeaux éventuels qui nous feraient à coup sûr plaisir mais aussi de défouloir :
"Maman, je veux une DS comme voisine.
- Non mon grand, je trouve que tu es encore trop jeune" = beaucoup de frustration et une grande colère

"Maman, je veux une DS comme voisine.
-Tu voudrais une DS ? Et bien nous pouvons noter cela sur la liste d'envie. Tu veux choisir la couleur ?" = moment sympathique

vendredi 29 avril 2011

Maman Tambouille traductrice BIBA/FAMILI

C’est les vacances, je profite de quelques minutes de tranquillité pour feuilleter BIBA et je tombe sur un article dont le titre m’interpelle :
« Le défi du mois : décocooner son couple. »
Alors rien que pour vous, voilà la version BIBA et mes adaptations pour FAMILI :

Cinq mois (ans ?) que tous les deux on est en mode hibernation zombi… Allez, on lâche la zapette les biberons, on tombe le pilou pilou et on se réveille.

1. On s’attaque au plus dur (soi-même). Notre challenge : tenir debout (et même assise) après 23h30 21h30. Un bail que, dès le générique (de fin) de « Top Chef » que les enfants sont couchés, on a les yeux qui se croisent, et la tête qui penche en arrière… Bref, pas couple friendly du tout et encore moins glamour. Seule solution : s’autoriser à s’affaler un soir cinq soirs (ou deux ou six d’accord) par semaine. Les autres soirs : on SE bouge, même pour faire un truc de rien du tout (de la pâte à crêpe ou une épilation du maillot un billet pour le blog). L’action, même en solo, est le début du réveil.

2. On passe au plus gros (lui). Et pour secouer le yéti, deux tactiques. Un le chantage : « Si tu lâches ta Wii, j’enfile une guêpière ! Si tu rentres du boulot avant 19h30, je t’attends pour dîner !» (mais après faut suivre…). Deux, la motivation : « Samedi, soirée « les amis de mes amis sont mes amis » à la maison. Samedi, après midi « Zoo » avec les enfants. Je m’occupe de tout, tu t’occupes du reste ? » L’idée : voir d’autres têtes que les nôtres et zapper les dîners goûters à 4 ou 6 (avec toujours les mêmes potes animaux).

3. On casse les habitudes. Pas besoin de partir dans de grands délires. Il suffit par exemple de changer de côté dans le lit ou de bouger les meubles de place (canapé à la place de la table) de rajouter une étagère dans la chambre des enfants pour perturber notre rythme et donc être amenés à se cogner (dans les meubles), à se parler, à se (re)toucher (voir étape 5).

4. On saute sur la moindre occasion (et sur lui). L’idée : répondre à ses initiatives, rien de sexuel (pour l’instant). Au lieu de lâcher un pfeueueuuuuu à ses « ça te dit, un tour à Leroy Merlin ? » on hurle : « Ouais, génial, j’ai plus de chevilles Molly » (ne vous inquiétez pas, il comprendra vous avez utilisé la dernière en fixant l’étagère de la chambre des enfants, faut suivre). Et on y va en famille. On le soutient dans son entrain en visant un effet boule de neige (sur nous aussi).

5. On se recouche. L’idée : retrouver (aussi) les joies du sexe repos. Un, on commence progressivement, par une soirée sans télé une demi-heure de massage (si, si) puis on passe aux jeux érotiques (« Ce soir, Scrabble mais uniquement avec des mots à caractère sexuel… ») mini grasses matinées (1 heure de gagnée grâce au DVD « minuscule ») et on enchaîne avec plus fou : dormir toute nue ou une partie de quick sexe méga sieste ou tout un week-end sans les enfants

vendredi 22 avril 2011

You play, sometimes you win, sometimes you loose

Aujourd’hui maman Tambouille a décidé de passer chez le suédois après le boulot pour acheter un nouveau meuble pour le salon. Elle réfléchit rapidement et décide d’utiliser pour ce faire la voiture de papa Tambouille, dans laquelle il est plus aisé de charger des colis encombrants (you win)
Maman Tambouille oublie de récupérer le système de navigation dans sa propre voiture. Il va falloir qu’elle se débrouille pour trouver la route jusque chez le suédois. (you loose)
Au bout d’un km, maman Tambouille jette un œil sur la jauge d’essence et s’aperçoit qu’il faut faire le plein de toute urgence. (you loose)
Hésitant rapidement à faire demi tour, elle décide de poursuivre jusqu’au prochain village, à 10km de là. (you play)
Maman Tambouille arrive sans encombre jusqu’à la station service. (you win)
Maman Tambouille rentre sa carte dans le lecteur, choisit son carburant, fait son code et vois s’inscrire sur l’écran : carte refusée ! (you loose)
Maman Tambouille s’en veut d’avoir choisit de poursuivre sa route au lieu de faire demi-tour. Sa carte aurait peut être été refusée à la station la plus proche de chez elle aussi, mais au moins elle aurait pu facilement retourner à la maison emprunter la carte de papa Tambouille alors que là, elle est plutôt coincée. (you loose)
Maman Tambouille décide de retenter sa chance et réintroduit sa carte dans le lecteur.  (you play again)
Carte acceptée ! Maman Tambouille peut remplir son réservoir et continuer sa route ! (you win)

mercredi 20 avril 2011

Sevrage de nuit. Contre mode d'emploi

Situation numéro 1.
L'enfant a 10 mois, c'est un grand tétouilleur et un petit dormeur. Il s’endort essentiellement au sein et sa maman ne travaille pas. Elle est pleine de certitudes quant à la gestion du sommeil de son enfant et a décidé qu'elle ne le laisserait pas pleurer tout seul. En 10 mois, l'enfant a du faire une dizaine de nuits (et j'entends par là la définition scientifique de la chose : il a dormi au moins 5 heures d'affilé entre 20h et 8h du matin). Alors oui même si la maman est toujours persuadée qu'elle agit de la bonne façon et qu'un jour son fils dormira sans elle et sans pleurer, il y a des soirs où elle craque et elle se plaint à son mari. Celui-ci, pour l'aider, lui propose d'essayer de sevrer l'enfant des tétés de nuit.  C'est logique : l'enfant s'endort au sein, et donc à chaque micro-réveil entre chaque cycle, il cherche à nouveau le contact du sein et la chaleur du lait. Le premier soir, la maman interrompt la tété avant que l'enfant s'endorme et elle le berce ensuite jusqu'à ce qu'il rejoigne les bras de Morphée elle n'en puisse plus de l'entendre hurler et qu'elle lui redonne le sein. Le deuxième soir, la maman interrompt la tété avant que l'enfant s'endorme et elle le berce ensuite jusqu'à ce qu'il s'écroule d'épuisement. Elle va se coucher à son tour, la mort dans l'âme, persuadé qu'elle est en train de trahir ses convictions. 20 minutes plus tard, le petit a repris assez de force pour pouvoir hurler 2 heures de plus dans les bras de sa mère qui finit par craquer et lui redonner à téter. Le troisième soir, l'enfant semble s'être fait une raison et s'endort calmement après 10 minutes de berceuse. La mère rejoint son mari au salon et tente de reconnaître qu'il avait raison, que probablement les nuits seront meilleures si l'enfant ne tête pas. 20 minutes plus tard, l'enfant a repris assez de force pour pouvoir hurler jusqu'à ce que sa mère hurle à son tour sur son mari imbécile qui a proposé une solution qui empire le problème et décide d'arrêter illico cette histoire de sevrage de nuit. L'enfant s'endort à nouveau chaque soir en tétant, puis la mère va se coucher dans son lit, et 3 heures plus tard, lorsque l'enfant l'appelle, elle quitte le lit conjugal et s'installe pour une grande tété endormie avec son fils. Cette situation durera encore quelques mois, puis les tétés s'espaceront et à la naissance de sa sœur 18 mois plus tard, l'enfant ne se réveillera en moyenne qu'une à 2 fois par nuit, pour des tétés éclair de 5 minutes maxi.

Situation numéro 2.
L'enfant a 3 ans passé, il a une petite sœur d'un an à peine. Il s'endort souvent sans téter le soir, réclame et obtient le sein 1 à 2 fois par nuit et se rendort sans problème. Sa petite sœur fait de même, à des horaires différents. Comme la maman travaille à plein temps, ces 4 réveils commencent à la fatiguer sérieusement. Alors profitant d'une semaine de vacances, la maman décide de sevrer son aîné des tétés de nuit. Elle en parle avec lui, lui explique les nouvelles règles et prévient les amis chez qui ils passent quelques jours qu'il risque d'y avoir quelques remous nocturnes. La première nuit, l'enfant se réveille et réclame gentiment le sein, comme à son habitude. La mère lui rappelle que les tétés de nuits sont terminées pour lui, qu'il pourra téter quand il fera jour. L'enfant hurle : "JE VEUX TETER !" plusieurs fois dans les bras de sa mère, puis il sanglote pendant de longues minutes et se rendort. La nuit suivante se passe de la même façon : grande colère et longue tristesse. Dès la 3ème nuit, les hurlements et la colère cessent. L'enfant pleure à chaque fois que sa mère lui refuse le sein, mais elle lui promet qu'il pourra à nouveau téter dès qu'il fera jour et il se rendort. L'enfant manifeste sa tristesse pendant encore plusieurs semaines, mais petit à petit il accepte les nouvelles règles. Le processus de deuil arrive à son terme et l'enfant se réveille de moins en moins souvent.

Situation numéro 3 :
L'enfant a 18 mois, c'est une téteuse rapide et une dormeuse dans la norme. Elle s’endort souvent sans téter, et a un grand frère de bientôt 4 ans, avec qui elle partage certaines tétés de jour. La nuit, elle profite de sa maman rien que pour elle. Elle a "fait ses nuits" et même celles de sa mère dès 3 semaines, mais a arrêté dès que sa mère a repris son travail. Depuis elle se réveille 2 fois : à minuit et demi et à 4 heure, pour partager une tété de 5 à 10 minutes, lâche le sein, pousse un grand soupir de soulagement et se rendort. Ces réveils réguliers ne gène pas du tout la mère qui a pris le rythme et allaite dans un demi sommeil avant de se rendormir rapidement. L'enfant vient d'être gardée pendant 1 semaine chez ses grands-parents et après 3 nuits un peu difficiles elle a dormi quelques nuits complètes. La mère se dit que c'est l'occasion et décide de tenter un sevrage de nuit. La première nuit se passe sans problème, la mère ne se réveille pas. La seconde nuit, l'enfant s'agite dans son lit, appelle gentiment sa mère. Celle-ci fait d'abord mine de ne rien entendre, puis se sent obligée de se lever lorsque le volume sonore augmente. Elle tente de raisonner son enfant, lui parle doucement et lui explique qu'elle pourra téter quand il fera jour mais celle-ci ne veut rien entendre.  Les chouinements deviennent pleurs, les pleurs deviennent cris, les cris hurlements et la mère fait cesser ce tintamarre avant qu'il ne réveille toute la maisonnée en offrant son sein à sa fille qui l'agrippe en hoquetant. Le jour suivant, la mère réexplique à sa fille qu'elle souhaite supprimer les tétés de nuit. Les nuits suivantes, la maman ne donne pas le sein à sa fille mais se trouve contrainte à la bercer et à la promener 3 à 4 heures par nuit afin qu'elle ne hurle pas et ne réveille pas toute la maisonnée. Au bout de 10 jours, la mère épuisée de passer ses nuits à se promener dans sa maison au lieu de dormir revient sur sa décision et donne à nouveau le sein à son enfant, dès qu'elle le réclame. Bientôt, l'enfant reprend le rythme précédent, réclame et obtient dans un demi sommeil le sein 2 fois par nuit et la mère peut à nouveau se reposer.

Situation numéro 4 :
L’enfant a 2 ans. Elle se réveille toujours 1 à 2 fois par nuit pour réclamer le sein et sa mère le lui donne avec plaisir, à moitié endormie. Si cela ne tenait qu’à elle, cette situation perdurerait encore longtemps mais l’entourage se fait de plus en plus pressant. En particulier, les grands parents qui gardent les enfants à l’occasion des vacances scolaires (merci merci merci !) commencent à se plaindre de la fatigue accumulée, car eux ils n’ont pas la possibilité d’allaiter dans un demi-sommeil et de se rendormir illico. La mère entame donc le processus de sevrage des tétés de nuit de l’enfant. Elle explique les nouvelles règles et prévient la maisonnée qu’il risque d’y avoir quelques remous nocturnes. L’enfant acquiesce et s’endort paisiblement. Dès la première nuit, elle met en place un fonctionnement qui dure encore aujourd’hui, 7 semaines plus tard :
Elle se réveille 1 à 2 fois par nuit (comme avant) et réclame gentiment à téter (comme avant). Sa mère lui rappelle qu’il n’y a pas de tété la nuit. Eventuellement si c’est le 3ème réveil de la nuit, l’enfant insiste et s’il est proche de 6 H du matin, la mère cède, sinon l’enfant change de tactique et réclame
- Do ?
- Voilà de l’eau ma fille, ça tombe bien j’avais préparé un biberon à proximité.
- Zou ?
- Un bisous ? Le voilà
- Nan (rigole). Pas maman, Zou papa
- Ah ben non ma fille, on va pas aller réveiller papa pour qu’il te fasse un bisou, c’est l’heure de dormir maintenant.
- Zou né ?
- Tu n’auras pas non plus de bisou d’ainé Tambouille. Il dort (lui).
- Do ?
- Encore de l’eau ? voilà.
- Ohhh… Pu do….
- Tu as fini le biberon.
- Enco.
- Allez viens, on va le remplir. Mais après ça suffit, tu retournes dans ton lit et tu fais dodo
- viiiiii
La mère et la fille descendent les escaliers, remplissent le biberon et remontent.
La mère pose l’enfant dans son lit et entends :
- caca.
- Non, tu n’as pas fait caca.
- pipi, ette
Dans un soupir, la mère se résigne
- Ok, ok, on va faire pipi dans les toilettes. Mais après ca suffit, tu retournes dans ton lit et tu dors, je suis fatiguée moi.
La mère et la fille descendent les escaliers, font ce qu’il faut (a-y-est ! papier. enco papier. enco papier. Ca suffit le papier maintenant pepette. Pas couche. Oh si couche ma fille)
- Zou né ?
-J’ai dis non pour le bisou d’ainé Tambouille. Il dort. Regarde : c’est la nuit, tout le monde dort.
- Chat !
- Ah, oui c’est vrai, le chat ne dort pas.
- tété ?
- Bien tenté mais c’est toujours non. La tété c’est demain matin.
L’enfant est recouché dans son lit
- bébé ?
- Voilà ta poupée
- bébé ?
- Voilà la poupée de l’autre côté
- bébé ?
- Tiens, elle est là la mini poupée, je te la mets dans la main
- fone ?
- euh… attends je cherche
- fooonnnne
- voilà, le téléphone est là.
- doudou ?
- le doudou, tu l’as dans la main
- doudou bébé !
- ah pardon, le doudou c’est pour le bébé (OMG !!!)
- ette. fraaa
- oui oui, je sais, je vous borde tous. Bonne nuit bébé 1, bonne nuit bébé 2, bonne nuit le doudou et le téléphone, bonne nuit cadette.
- zou maman
- Voilà ton bisou ma belle. Bonne nuit.
Et la mère peut enfin se recoucher et se rendormir (si l’enfant ne laisse pas tomber la mini poupée ou le téléphone et qu’elle ne réclame pas encore un bisou).
Au bout de 7 semaines, la mère est épuisée. Parfois elle se demande pourquoi elle a troqué 2 demi-réveils de 5 minutes contre 2 réveils complets de 20 minutes par nuit mais elle tient bon encore parce qu’elle comprend complètement la difficulté des grands parents Tambouille et qu’elle se dit que de toute façon le temps finira par faire son œuvre et que cadette Tambouille se réveillera de moins en moins, quoi qu’il arrive. Et même dans quelques années, elle regrettera ces moments de complicité nocturne.

jeudi 14 avril 2011

un an déjà

Un an déjà que j’ai commencé à écrire pour ce blog. La présentation de l’année dernière est dépassée, alors pour fêter cet anniversaire, voilà quelques mises à jour.

- Papa Tambouille a arrêté de fumer. Il a aussi acheté une nouvelle moto. Il travaille toujours autant et continue de chercher des solutions pour pouvoir passer plus de temps avec sa famille. Il cuisine de mieux en mieux, reviens de ces voyages et de ses sorties avec de nouvelles idées, apprécie d’utiliser des ustensiles de qualité et se charge régulièrement des repas du week-end.
- Maman Tambouille a réorganisé le temps passé à vaquer aux occupations ménagères quotidiennes : elle ne cuisine plus les soirs de semaine (parfois au grand désespoir de papa Tambouille) et ne travaille plus le mercredi, ce qui a libéré un peu de temps le soir et le week-end. Elle a fait de l’aquagym puis a arrêté mais compte bien reprendre dès que l’emploi du temps de papa Tambouille sera un peu moins chargé.
- Ainé Tambouille a eu 4 ans. Il fait du judo, du vélo et va à l’école toute la journée. Il aime beaucoup qu’on lui lise des histoires, et s’amuse à reconnaitre les lettres et même à deviner certains mots. Il aime toujours participer aux activités de ses parents, jouer avec sa sœur et aussi lui en faire voir de toutes les couleurs.
- Cadette Tambouille a eu 2 ans. Elle parle beaucoup et se fait comprendre de plus en plus souvent. Elle est allée se faire recoller le front aux urgences après une chute depuis le canapé. Elle materne nombre de poupées, poupons et doudous qu’elle stock aux quatre coins de la maison (et du jardin et de la voiture). Elle aime participer aux activités de ses parents, jouer avec son frère et aussi lui en faire voir de toutes les couleurs.
- La famille a investit dans un aspirateur automatique et l’utilise régulièrement. La propreté générale de la maison s’est améliorée (même si maman Tambouille a parfois du mal à le reconnaitre) et le jardin est presque praticable.
- Une entrée d’air a été percée pour alimenter la cheminée, des rideaux ont été astucieusement posés et la famille Tambouille a pu passer l’hiver au chaud et presque pas enfumée.
- Les canalisations d’eau ont été isolées et papa Tambouille n’a du sortir dans le froid qu’une seule fois cette saison.
- Bien évidement papa et maman Tambouille continuent la tambouille, et de courir après le temps depuis qu’ils ont des enfants, un travail passionnant et une maison avec jardin (et quelques travaux à faire).

vendredi 1 avril 2011

Je ne suis même pas désolée

Oui je sais, le blog est un peu à l'abandon.
Oui je sais, je triche en anté-datant certains posts (en fait je les ai vraiment écrits à ces dates là, je n'ai juste pas pris le temps de les publier)
Oui je sais que j'avais promis d'essayer et que je n'ai même pas tenu 2 mois.

Et ben je suis même pas désolée.
D'abord parce que voici 3 posts tout neufs ante-datés
Ensuite parce qu'après 10 jours de super maman tolérance 0 pendant que papa Tambouille était de l'autre côté de la terre, 3 semaines de présence très pointillée  de papa Tambouille pour cause d'emploi du temps complètement surchargé, en parallèle avec 5 semaines de sevrage des tétés de nuit de cadette Tambouille (j'essayerais de vous raconter ça un jour peut être), ben en fait je suis complètement rétamée, et je vais me coucher en même temps que les enfants. Hier je me suis même endormie pendant le câlin d'ainé Tambouille, et pendant que je dormais, il a rangé sa chambre !!!

Et enfin, avec un temps pareil, je passe beaucoup de temps dans le jardin avec les enfants. Nous avons planté des bulbes, nous avons désherbé, nous avons arraché la menthe qui envahit tout, nous avons retourné la terre et planté les herbes aromatique, nous avons fait quelques semis de persil et tomates et préparé le bac qui recevra les géraniums.

Prochain post à venir : l'anniversaire de cadette Tambouille (avis à ceux qui ont pris des photos, pouvez-vous me les envoyer svp ?)