jeudi 29 mars 2012

Chansons du soir

En ce moment, le rituel du soir se termine par une chanson. Et les enfants aiment qu'on leur chante toujours la même. Donc là ça fait deux semaines que je chante
"Écoutez cette histoire, que l'on m'a raconté.
Cadette allonge toi, c'est l'heure de se coucher
Elle se passe en Provence, au milieu des moutons
(...)
Cette chanson sans gloire, vous racontait la vie
Vous racontait l'histoire d'un petit âne... noir et gris"

Alors oui j'ai remplacé "du fond de ma mémoire...", ça fait partie du rituel aussi et le petit âne il est noir et gris parce que sinon il faut que je chante une fois "le petit âne gris" pour cadette Tambouille et une fois "le petit âne noir" pour aîné Tambouille.

Il y a une autre chanson qui est un tube du soir et que les enfants me réclament souvent et pour laquelle je suis pas peu fière d'avoir trouvé un stratagème pour ne pas la chanter en boucle pendant des semaines. C'est "à la claire fontaine".

Donc le premier soir, j'y vais soft et je chante cette version la : Petits chanteurs

Le deuxième soir c'est un peu la fiesta et je chante celle la : Version créole

Le troisième soir, la fontaine est gelé et je chante comme ça : Fendez le bois

Et si vraiment les enfants ont été sage, je fais une autre version, qui n'est pas vraiment chanté, mais plutôt récitée, et j'essaye de prendre et d'accentuer l'accent provençal. Je n'ai pas d'exemple pour celle là, mais imaginez Fernandel avec son accent qui vous raconterait "à la claire fontaine".
Je n'ai sûrement pas autant de talent que lui, mais j'me débrouille et c'est clairement la version préférée des enfants. Bonne nuit tout le monde.

vendredi 16 mars 2012

Technologie

Situation 1 :
Un samedi matin, aîné Tambouille dort encore. Cadette Tambouille est installée sur le canapé pour boire son biberon. Maman Tambouille insère le DVD et donne la télécommande à sa fille avant de remonter à l'étage pour une chtite grasse mat. Papa Tambouille s'inquiète :
"Tu vas redescendre pour lancer le DVD ?
- Heu non, lui répond Maman Tambouille et, s'adressant à sa fille :
- Cadette ? Tu appuies sur la flèche du haut. Encore. Et sur OK maintenant !"
Et voilà, on entend le générique du dessin animé en bas. Au bout de quelques minutes. Le dessin animé s'interrompt. Sans quitter son lit, maman Tambouille interroge : 
"Qu'est ce qui se passe ? C'est arrêté ?
- J'ai envie de faire pipi. J'ai mis sur pause."
Et effectivement, quelques minutes plus tard, cadette Tambouille revient de la salle de bain et relance son dessin animé.

Situation 2 : Papa Tambouille est sous la douche et il observe cadette Tambouille qui s'approche. Elle demande :
"Je peux jouer aux oiseaux ?
- Oui, attends une minute, j'ai presque fini."
Cadette Tambouille s'empare du téléphone de son père, le déverrouille, ferme l'application ouverte, navigue jusqu'aux jeux, et lance le "jeu des oiseaux", sous les yeux éberlués de son père.

Et oui, il va falloir nous y faire. Même nous qui sommes pourtant de la génération Y sommes parfois un peu surpris pas l'aisance de nos enfants avec les plus si nouvelles technologies.

mardi 13 mars 2012

Message personnel pour l'anniversaire de Cadette Tambouille

Pour son anniversaire, cadette Tambouille veut des bagues, des bracelets, des bijoux, des serre têtes, une boite à bijoux pour ranger tout ça et j'ai également ajouté quelques idées de CD/DVD/livres et jouets pour le bain dans la liste des envies pour ceux qui sont en manque d'inspiration.

vendredi 9 mars 2012

filet de canard en croute

Quand papa Tambouille décide d'apprendre une nouvelle recette ou une nouvelle technique de cuisine, il s'entraine jusqu'à ce que le résultat lui convienne. Par exemple il y a eu une période où nous avons mangé des pâtes fraiches 3 fois par semaine. En ce moment, papa Tambouille apprend à faire cuire des pâtes au cuiseur à riz et surtout, il fait cuire des viandes en croute. Cette semaine nous avons donc dégusté de l'échine de porc en croute et du filet de canard en croute. La réalisation pas à pas en photo pour votre plus grand plaisir :




 
 Cuisson au four à 200° 20 minutes maximum pour le canard présenté (pour le porc, plutôt 25/30 minutes). Dressé ici avec un risotto aux légumes de saison (oignon, poireaux, carottes, topinambours, champignons de paris et quelques cèpes).
La version sans gluten n'est pas encore franchement au point. Et comme je ne suis pas aussi persévérante que papa Tambouille sur le sujet, je ne suis pas sûre qu'elle le sera un jour.

lundi 5 mars 2012

Bucheronnage

La source de chauffage principale de la maison Tambouille est une cheminée (cours de rattrapage ici) et donc "le bois" est une activité récurrente qui nous occupe tout l'hiver. Il faut d'abord aller le chercher chez papou et mamou Tambouille. On attelle la remorque, on la charge et lorsqu'on arrive à la maison, on décharge et en empile les buches (les petites d'un côté les grosses de l'autre). Tout le monde participe, les enfants dans la remorque et les parents par terre. Il faut aussi rentrer le bois. Généralement c'est maman et les enfants Tambouille qui s'en chargent le mercredi pour la semaine à venir. Il faut aussi ramasser des pommes de pins, ramoner et vider les cendres... Mais il y a une activité "bois" qui est la chasse gardé de papa Tambouille : refendre les plus grosse buches. Papa Tambouille positionne la buche, plante le coin éclateur à petits coups et d'un geste sûr, assuré et puissant, il abat la masse sur le coin qui fait son office dans un bruit sourd. La buche se retrouve séparée en deux et papa Tambouille peut recommencer.
Un jour, maman Tambouille trouvait que la réserve de bois refendue diminuait vite et comme papa Tambouille était cloué au lit, maman Tambouille avait décidé de s'y mettre aussi. Elle avait donc positionné une bûche, planté le coin à petits coups et soulevé la masse aussi haut que possible. Avec toute la force et la vitesse dont elle était capable, maman Tambouille avait abattu l'engin et un grand "clang" s'était fait entendre lorsque il avait rencontré le coin. Celui-ci s'était penché drôlement et la bûche était resté stoïque. Plusieurs fois, maman Tambouille avait remis son ouvrage sur le métier avait soulevé la masse et l'avait fait chuter sans beaucoup plus de succès. Au bout de 15 minutes d'effort, maman Tambouille était arrivée à la conclusion qu'elle n'avait pas besoin de faire du feu pour se réchauffer, continuer à taper sur cette bûche comme une forcené suffisait amplement. Elle n'abandonna pas cependant et quelques minutes plus tard, ses efforts furent récompensés. Elle était tellement fière qu'elle partis même chercher l'appareil photo pour avoir une preuve de son exploit. Voici donc la première bûche refendue par maman Tambouille :
Juste pour comparer en voilà une autre, dont papa Tambouille est venu à bout :
Oui, bon d'accord il avait fini par aller chercher la tronçonneuse, mais c'est parce que les 4 coins disponibles étaient vraiment enfoncés et coincés cette fois là.