vendredi 29 juin 2012

Effraction dans la maison des Tambouilles


A l’occasion de la pendaison de crémaillère d’une des tantes Tambouille, toute la famille Tambouille avait passé la journée à discuter, faignanter, manger, jouer et il était l’heure de rentrer. Papa Tambouille décida de rester encore et de passer la nuit sur place avec quelques autres amis. Maman Tambouille embarqua donc ses deux enfants et repartit chez elle. Lorsque elle arriva, les enfants étaient épuisés, affamés et heureux de retrouver un peu du calme et de tranquillité à la maison.



C’est au moment de fouiller dans son sac à la recherche des clés de la maison que maman Tambouille se souvint que c’était papa Tambouille qui avait fermé et qu’elle n’avait pas jugé utile d’emporter son propre trousseau de clés.


Alors qu’est-ce qu’on fait quand il est 20h passé, que 2 enfants fatigués réclament à manger et que l’on est enfermé dehors ? On va frapper chez les voisins, pour obtenir un peu d’aide.


C’est ainsi que maman Tambouille, après avoir installé ses enfants devant la télé des voisin, avec un croque monsieur pour chacun, s’arma d’un marteau et d’un chiffon puis escalada le toit jusqu’à la seule fenêtre de la maison qui ne soit pas double-vitrée. Elle frappa sur la vitre, d’abord doucement puis de plus en plus fort. Finalement, le carreau céda et maman Tambouille put retirer les morceaux de verre menaçants restés accrochés à la fenêtre. Elle disposa patiemment le chiffon tout autour de la fenêtre et en jeta un autre sur la table de nuit à l’intérieur de la maison. Elle se faufila ensuite à l’intérieur tout en jurant contre l’imbécile qui avait mit une barre au milieu de la fenêtre (mais à quoi elle sert cette barre ? elle ne participe pas à la solidité de l’ensemble et si c’était pour empêcher toute intrusion, maman Tambouille allait démontrer qu’elle n’était pas efficace). Lorsqu’enfin elle parvint à l’intérieur, maman Tambouille se senti assez étrangement satisfaite et coupable. Elle avait réussi à trouver une solution bien plus rapide et bien moins cher qu’appeler un serrurier ou retourner chez sa sœur chercher les clés, l’avait mise en œuvre, avait fait montre d’un sang froid impressionnant et même d’une souplesse dont elle n’aurait probablement pas été capable dans d’autres circonstances. En même temps elle était entrée par effraction dans sa propre maison et avait brisé le carreau de sa chambre. C’est donc honteuse et fière qu’elle attrapa ses clés et ouvrit la porte de la maison Tambouille. Elle put ensuite aller récupérer les enfants pour les coucher, sans oublier de remercier chaleureusement les gentils voisins et de pouvoir enlever patiemment tous les petits et gros morceaux de verre qui s’étendaient du lit à l’escalier.

jeudi 21 juin 2012

Soupe asiatique

Légumes : chou chinois, poivron, champignons noirs réhydratés oignons et en fonction de la saison courgette, carottes, poireaux et tout ce qui traine dans le bac à légume du frigo
Assaisonnement : ail, gingembre, piment, nuoc mam (et parfois bouillon cube)
Protéine : boeuf, porc ou poulet en fine lamelle. Notre version préférée est réalisée avec des fruits de mer (moules, crevettes, encornet)
Éventuellement : vermicelles de riz


En fonction de l'appétit et de l'envie de chacun, je sers plus ou moins de vermicelles et de jus :







mardi 19 juin 2012

Les chats de la maison Tambouille

Maman Tambouille n'aime pas particulièrement les animaux domestiques. Elle se passerait donc volontiers de posséder quelque chien, chat, lapin, hamster ou autre tortue. Cependant, les propriétaires précédents de la maison Tambouille n'ont pas jugé utile d'emporter leurs 2 chats avec eux lors de leur départ. Les félins sont donc restés aux alentours de la propriété et lorsque la famille Tambouille a emménagé, ils sont venu gratter à la porte régulièrement. Au bout de quelques semaines, et afin de préserver le peu de peinture qui avait réussi à perdurer, maman Tambouille avait acheté quelques paquets de croquettes. 

Depuis un peu plus de quatre ans, la famille Tambouille nourrit donc "les chats". Officiellement, il y a donc deux chat à nourrir mais maman Tambouille a tenu bon depuis 4 ans et si elle accepte d'acheter des croquettes, elle refuse catégoriquement que les matous rentrent dans la maison. Les chats sont donc nourris dehors et une grande partie des chats (et même des chiens parfois) du voisinage profitent de la pitance. 
Comme vous l'aurez compris, l'attachement à ces animaux n'est pas très élevé et maman Tambouille se contente de les désigner par la couleur de leur pelage. Il y a donc le gris, et le roux. Voilà, ce sont les deux chats de la maison Tambouille. Vous remarquerez d'ailleurs que je ne dis pas que ce sont les chats de la famille Tambouille, mais bien ceux de la maison. C'est un peu comme s'ils faisaient partie des encombrants laissés là par les anciens habitants et que la famille Tambouille a conservé.

L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais la semaine dernière, aîné Tambouille a donné un nom au chat roux. Je redoute que cela démontre un certain attachement. D'ici qu'il commence à réclamer un animal "à lui", je crains qu'il n'y ait plus très longtemps. Si en plus aîné Tambouille a choisit le nom du chat d'après ses envies d'animaux, on est pas sortit de l'auberge parce qu'il l'appelle...Taureau.

jeudi 14 juin 2012

Jardinière aux aspèrges

Asperges blanchies 4 minutes, poireaux, ail, oignons, sautés à la poêle pour une jardinière de printemps très agréable. 

dimanche 10 juin 2012

Arbre des quatres saisons

C'est ma grand mère qui m'a appris les bases du patchwork, alors que j'étais encore adolescente. Au delà de l'activité de couture, délassante pour les mains, ce que j'apprécie vraiment dans le patch, ce sont les figures géométriques et les associations de couleurs. C'est probablement pour ça que j'aime particulièrement le piécé et que je ne développe que peu d'affinité pour l'appliqué.

Beaucoup de choses me plaisent dans le patchwork. Feuilleter les livres et magasine, à la recherche d'un modèle qui pourra m'inspirer. Réfléchir à la taille des blocs et des pièces que je vais réaliser. Préparer mes gabarits, réfléchir au montage final avant même de commencer à coudre. Choisir mes tissus, assembler les couleurs. Faire des essais d'assemblage. Pouvoir emporter partout un mini sac avec justes quelques pièces de tissus, deux épingles et une aiguillée de fil pour pouvoir coudre en toute occasion. Faire des erreurs et ne surtout pas les corriger, voir même faire exprès de faire des erreurs.

J'aime moins le matelassage, mais c'est sûrement parce qu'à ce moment là je perds ma liberté de mouvement. Le quilt est monté sur le tambour et il faut rester motivée jusqu'au bout. Nous nous attaquerons à cette étape l'hiver prochain.

Pour le moment, je suis encore dans l'excitation du début. Le modèle de base a été choisi il y a quelques mois, j'ai calculé les bonnes dimensions pour les pièces et j'ai sélectionné mes tissus (je n'ai pas trouvé exactement ce que je voulais, mais c'est pas grave, l'important pour un patch, c'est de ne pas être parfait...)

Et puis j'ai fait des modèles d'assemblage sur mon PC. J'ai trafiqué le bloc principal, j'ai essayé d'autres couleurs, d'autres assemblages des blocs entre eux, d'autres couleurs de fond, d'autres façons de positionner les blocs et les bandes.

Bref, je m'amuse à faire des patchworks virtuels.  


J-27 avant quelques extraits du patch réel....

jeudi 7 juin 2012

Qu'est-ce que c'est ?

Qu'est-ce que c'est ?
Réponse : 
C'est aîné Tambouille qui a dessiné la marchande :