mardi 30 novembre 2010

Casse tête mensuel

Sachant que la nounou travaille 37 semaines mais que son salaire est mensualisé (comprendre en fait annualisé et payé sur 12 mois), que le taux horaire net pour cadette Tambouille est de 3,3€ et 4€ pour aîné Tambouille, que les taux sont majorés de 25% à partir de la 45ème heure de garde hebdomadaire, que les enfants sont déposés par leur père à 7h du matin et récupérés par leur mère à 18 heures, mais qu’aîné Tambouille va à l’école, sauf quand il est malade ou que sa maîtresse fait grève (3 jours ce mois-ci), que normalement c’est leur mère qui les garde le mercredi, sauf exception (1 mercredi ce mois-ci), que la nounou est rémunérée même si les enfants ne sont pas là (1 vendredi ce mois-ci), sauf s’ils sont malades avec un certificat et seulement au bout du troisième jour consécutif, que les frais d’entretien sont de 3 euros par jour de garde effectif et par enfant, que les repas sont en sus, que le temps passé dans la voiture pour revenir de l’école à 8h30 ou pour y retourner à 16h20 est compté comme temps de garde d’aîné Tambouille, sachant que ma nounou me fait grâce des frais kilométriques dépensés pour les susmentionnés trajets, sachant enfin que j’établis un seul et même bulletin de salaire pour les 2 contrats, à combien s’élève le salaire de ma nounou pour un mois sans aucun jour de garde ? à combien s’élève le salaire de ma nounou pour le mois en cours ? et question subsidiaire : vérifie que le nombre de jours travaillés permettent de  toucher la contribution de la CAF à ces dépenses, sachant qu'il ne faut pas dépasser 5 smics horaires par jour de garde ? Question super bonus : Il est temps de faire ta déclaration d'impôts et il faut donc recommencer toute l’étude en réalisant un bulletin de salaire pour aîné Tambouille et un autre pour cadette Tambouille.

lundi 29 novembre 2010

Topinambour and co

J'ai découvert les topinambours il y a 2 ans et j'apprécie beaucoup cette saveur particulière, qui rappelle l'artichaut. C'est un peu fastidieux à éplucher mais pour une poêlée du Week-end, c'est tout à fait approprié. Ils sont ici accompagnés d'oignons, ail, carottes (sans herbes aromatiques, je ne trouve pas que cela soit nécessaire). Coupés petits grâce à mon coupe légumes pour une cuisson homogène et des morceaux fondants.
Bon appétit !

jeudi 25 novembre 2010

Pas de doudou

Mes enfants n’ont pas de doudou. Ils ne sucent pas leur pouce. Ils n’ont pas de tétine. C’est ce que je dis aux assistantes maternelles, puéricultrices, institutrices, atsems et autres baby-sitter.
Et pourquoi donc les enfants Tambouille n’ont pas de doudou ? Parce que règne dans la maison Tambouille, le seigneur des doudous. Et le seigneur des doudous est très jaloux (même s’il ne veut pas le reconnaître). Le seigneur des doudous a décrété que les enfants Tambouille n’auraient qu’un seul doudou : lui. Et le seigneur des doudous est bien trop grand pour aller à l’école, ou chez la nounou, il ne peut pas se glisser dans un sac ou dans le siège auto. Alors les enfants Tambouille ne peuvent profiter du seigneur des doudous qu’à la maison, et encore, quand le seigneur des doudous est disposé à câliner avec eux. Parfois un enfant Tambouille réclame une peluche ou un objet pour partir loin de la maison et le seigneur des doudous agrée bien souvent à sa demande parce qu’il sait qu’il est irremplaçable, que dès leur retour, les enfants Tambouille laisseront ces fades imitations et qu’ils reviendront vers lui.
Parfois le seigneur des doudous en a marre d’être suçoté,  tripoté, tétouillé, malaxé et caressé il dit « ça suffit ! Vous aller finir par me faire fondre ! » Mais ça ne dure jamais longtemps. Quand il entend cadette Tambouille dire « Maman… tété… », ou qu’il voit aîné Tambouille s’approcher, se blottir, soulever son tee-shirt et le regarder avec ses grands yeux, le seigneur des doudou ne résiste pas souvent. Bien souvent il dégrafe son soutien gorge et présente à ses enfants chéris l’objet pas du tout transitionnel qu’ils réclament.

Un jour, comme tous les doudous, le seigneur des doudous se retirera et restera un doux souvenir dans la tête des enfants. Papa Tambouille a parfois hâte que ce jour arrive, mais maman Tambouille sait que ce jour arrivera bien assez tôt. Alors en attendant, elle profite de sa toute puissance de seigneur des doudous et des tendres tétés-câlins qu’elle partage avec ses enfants.

Nota : Cadette Tambouille possède en fait tout un tas de doudous. Elle apprécie particulièrement sa peau d’agneau, sur laquelle elle dort depuis sa naissance et sa brosse à dent, qu’elle mâchonne avec vigueur en période de poussée dentaire. J’essaye depuis peu de la faire dormir avec une peluche, histoire qu’elle fasse appel à elle pendant la nuit plutôt qu’à moi, et j’ai eu droit à 2 nuits tranquilles. Entre tendres câlins et sommeil réparateur, en ce moment je choisi le sommeil, merci.

lundi 22 novembre 2010

Dormir ou agaçer, il faut choisir

Il arrive que la famille Tambouille parte en week-end voir des amis. Souvent il y a quelques heures de route et pour pouvoir passer plus de temps avec les copains, le voyage se fait le vendredi soir. On passe chercher papa Tambouille à la sortie du boulot, on roule pendant une heure puis on s’arrête quelque part pour dîner et mettre les enfants en pyjama. Le plan consiste à rouler ensuite en espérant très fort que les enfants s’endorment (ce qui arrive plus ou moins vite et avec plus ou moins de passages à l’arrière de la voiture de maman Tambouille). Vient ensuite le moment où il reste encore 2 ou 3 heures de conduite et où la fatigue de la semaine accumulée vient mettre à mal la concentration du conducteur. Papa et maman Tambouille ont élaboré une stratégie pour rester éveillé en conduisant dans ces circonstances difficiles : Il suffit d’engager la conversation sur un sujet polémique. L’ardeur que chacun va mettre à essayer de convainque l’autre de la justesse de ses arguments fait synthétiser assez d’adrénaline pour ne pas sombrer dans le sommeil. Attention toutefois à bien choisir le sujet. Il faut que la controverse soit suffisamment importante pour que chacun ait vraiment envie de défendre son point de vue, mais il ne faut pas qu’elle soit personnelle afin de ne pas arriver fâchés chez les amis. Cette technique a fait ses preuves de nombreuses fois et se révèle bien plus efficace que mettre la radio à fond, ouvrir les vitres, se pincer, mâcher du chewing-gum ou tout massage pseudo relaxant ou stimulant.



Ce matin, la situation était différente. Maman Tambouille, pour pouvoir partager un peu de temps avec papa Tambouille, s’était couchée plus tard que d’habitude. De plus elle avait accepté d’emmener les enfants chez la nounou. Elle était donc partie avec une demi-heure de retard sur son horaire habituel et s’était naturellement retrouvée dans les bouchons. Ce qui devait arriver arriva. Les yeux de maman Tambouille ont commencé à piquer, puis à cligner de plus en plus souvent. Maman Tambouille, en conductrice expérimenté à tout de suite repéré les signes de fatigue mais la technique habituelle de conversation polémique ne pouvait pas être utilisée dans pareille situation. Et pour cause, maman Tambouille était seule dans la voiture. Maman Tambouille a donc adapté la méthode et s’est contenté de pester contre papa Tambouille qui l’avait fait se coucher trop tard, qui l’avait fait partir trop tard, qui n’était qu’un égoïste sans cœur, qui n’avait aucun respect pour le sommeil d’autrui, qu’il verrait bien ce qu’il verrait bien etc…Verdict : parfait pour rester réveillée, l’adaptation de la méthode est validée. Par contre pas bon du tout pour la tranquillité du couple, il va me falloir la journée pour calmer cet agacement. (Heureusement, papa Tambouille n’a pas répondu au téléphone quand j’ai essayé de le joindre à mon arrivée au boulot, sinon je ne serais pas la seule à être énervée).

lundi 15 novembre 2010

Bolognaise

Avec les 3 dernières tomates du jardin,
un reste de côte de boeuf grillé (on a les restes qu'on peut...), quelques oignons, ail, carottes et herbes du jardin (et une boite de sauce aux tomates fraîches P...i, la meilleure des sauces tomates en boite selon maman Tambouille),


J'ai fait une bolognaise, et laissé mijoter longtemps à tout petit bouillon.


Hmm, c'est bon.

Maman Tambouille est sincère (mais gaffeuse aussi)

Une soirée fraîche, un bon dîner, des enfants sages, un câlin sur le canapé, tout était réuni ce soir là pour que Papa Tambouille décide d’allumer la cheminée. J’aime ces moments tranquilles et je profite avec délice du crépitement, de la lumière des flammes et de l’odeur du bois qui se consume.
Après avoir couché cadette T., je retrouve Papa T. qui lit une histoire à aîné T. Je m’assieds sur le lit à côté de lui, paisible et heureuse, le hume et pour partager avec lui cet instant de joie, je m’émerveille « hmm, tu sens bon la fumée…»
C’est après avoir prononcé ces quelques mots et en observant l’air abasourdi de papa T. que mes neurones se sont connectés et que je me suis rendue compte de ma maladresse. Papa Tambouille a arrêté de fumer depuis moins d’une semaine, et oui, il tient le coup, mais ce n’est sûrement pas grâce à moi.

samedi 13 novembre 2010

Cousinades

Profitant du 11 Novembre (et faisant pour la première fois de sa vie sécher l'école à aîné Tambouille), la famille Tambouille est chez la sœur de Papa Tambouille. Les enfants profitent de leurs cousins et c'est un régal. La maison est remplie de rires combats de monstres, courses de voitures, cabanes, pleurs, outrages, complicité, spectacle, livres, accidents, disputes, réconciliations, manège, promenades... Bref, les cousins cousinent et ce week-end prolongé a un vrai goût de vacances.

lundi 8 novembre 2010

Confitures

Le figuier n'a rien donné cette année, avec les orages du 15 août, quasiment toutes les figues ont éclaté avant d'être mûres. J'ai à peine réussi à rassembler de quoi faire 1 pot de confiture. Pas de quoi tenir jusqu'aux groseilles que l'on ramasse fin juin chez des amis. Par contre nous avons ramassé plus de 3kg de tomates vertes, qui n'auront pas le temps de mûrir.
C'est la première fois que je fais de la confiture de tomate. Nous y avons rajouté un peu de menthe. C'est sympathique, légèrement acide et ça vient du jardin.
J'ai également profité des gingerines (pastèques à confiture) de ma maraîchère. J'ai fais 2 tournées. L'une avec de la vanille et l'autre avec des oranges.

C'est celle là ma préférée. Les oranges sont très adoucies par la pastèque, cela fait vraiment une confiture très agréable.

jeudi 4 novembre 2010

Quand maman Tambouille ne peut plus nier l’évidence

Ça a commencé lorsque j’ai profité d’une soirée tranquille pour faire les ourlets des pantalons acquis pendant les soldes de l’hiver dernier (oui il m’a fallut 8 mois pour faire des ourlets mais au moins c’est moi qui les ai fais, et pas ma maman qui a souvent pitié de sa fille débordée ; merci maman). J’ai enfilé un premier pantalon, et j’ai eu un peu de mal à fermer les boutons. J’ai enfilé un deuxième pantalon et je n’ai carrément pas pu le monter jusqu’à la taille. J’ai pensé qu’ils avaient drôlement rétrécis au lavage. Puis je me suis rendu compte qu’ils n’avaient pas été lavés. Alors j’ai pensé que j’avais du me tromper dans les tailles au moment de reposer les pantalons essayés. Et puis je n’y ai plus pensé.

Plus tard, j’ai eu du mal à fermer les pantalons que j’ai depuis plusieurs années. Je me suis dis : « Pétard, c’est efficace l’aquagym ! Je dois avoir pris vraiment beaucoup de muscle sous cette graisse ». Et puis je n’y ai plus pensé.

Cette semaine, profitant des vacances, j’ai essayé de réaliser quelques actions de la « liste des trucs à faire ». L’une d’elle disait : changer la pile de la balance. Elle est sur la liste depuis, euh, au moins 1 an je dirais. C'est-à-dire que cela fait plusieurs mois que lorsqu’on monte sur l’instrument, l’afficheur, au lieu d’écrire un chiffre, indique BATT et clignote.
Je récupère donc l’engin, prend une pile dans la réserve à pile, retourne la balance, ouvre le capot et m’aperçois que ce n’est pas une pile ordinaire qu’il faut à cet outils sophistiqué mais une pile bouton. Ok, ok, ok. Pas de problème. Je me rends donc dans ma grande surface préférée (en fait ce n’est pas ma préférée, c’est seulement celle qui est la plus proche de chez moi, d’ailleurs je n’ai pas de grande surface préférée, mais ça ne change rien à l’histoire).

Après avoir tourné un petit moment et scruté toute l’allée du haut en bas, je me rends à l’évidence, les piles boutons, elles ne sont pas dans le rayon des piles. Non, ce serait trop facile. 

Retour donc à l’entrée du magasin. « Bonjour madame de l’accueil, je cherche une pile bouton comme ça ! » (parce que j’ai pensé à apporter la pile, parce que je suis une femme organisée, moi). « Bah, allez voir au rayon électronique » qu’elle me répond. Et me voilà en route. Et effectivement, au milieu des écouteurs, baladeurs et micros, il y a des piles bouton. Et même il y a des piles boutons avec les bonnes dimensions et le bon voltage.
Sitôt rentrée à la maison, sitôt la pile mise en place. Afin de vérifier le bon fonctionnement, je décide de grimper sur l’appareil. 

Et là, j’ai arrêté de nier l’évidence. Je ne me suis pas trompé de taille, j’ai pris une taille. Je n’ai pas pris du muscle, mais bien de la graisse en plus.

P.S : Maman Tambouille est résolument optimiste. Elle voit (et si cela ne saute pas aux yeux elle cherche) l’aspect positif en toute chose. Voilà donc ce qui est bien dans cette histoire :
- Maman Tambouille va manger de la soupe cet hiver
- une action a été rayée de la liste des trucs à faire
- Papa Tambouille est aussi monté sur la balance et il semblerait qu’il va encourager maman Tambouille en mangeant lui aussi de la soupe cet hiver
- les ourlets sont faits et donc maman Tambouille aura 2 nouveaux pantalons à mettre très bientôt, avant la fin de l’hiver, l’année prochaine.