mardi 13 novembre 2012

Patch arbre des quatres saisons

En ce moment je blogue peu, mais par contre je patch, je patch, je patch. En fait je suis en retard. Mais pas encore assez en retard pour me dire, "tant pis, de toute façon tu n'y arriveras pas à temps, alors prend ton temps et tu leur donneras quand il sera prêt". J'ai encore l'espoir (maigre espoir mais quand même) de parvenir a terminer le patch pour le 13 juillet.
En attendant, et pour vous faire patienter, voilà une photo des coussins :
Pour la suite, il y a 11 blocs à faire plus 4 blocs spéciaux et le montage puis l'assemblage et le matelassage. Grosso modo, il me faut 10 heures de travail par blocs (découpe et assemblage compris). Et je compte en règle générale 1h de matelassage pour 1h d'assemblage. Il y a donc environ 300 heures de travail à passer. J'en suis environ à 120 heures. Il m'en reste donc 180 à faire en 35 semaines. Il suffit que je trouve donc 5 heures par semaine en moyenne pour m'en sortir. Ouais, c'est bien ce que je disais, c'est pas gagné, mais c'est peut-être encore jouable.

mardi 6 novembre 2012

Déshabillage panier de basquet

Cet article est le premier d'une nouvelle série qui va traiter des jeux que papa Tambouille (et parfois aussi maman Tambouille, et j'ose même l'espérer les enfants tambouilles) inventent, adaptent et réalisent afin de rendre les tâches rébarbatives ludiques.

Donc aujourd'hui, le déshabillage panier de basquet.

Nombre de joueurs : au moins 2 joueurs, à partir de 2 ans (on peut faire une version solo, mais c'est moins marrant) et 1 arbitre/chauffeur de salle
Matériel : 1 panier à linge sale non débordant ou un panier ou, à défaut, un cercle formé en joignant les mains de l'arbitre

Mise en place : L'arbitre met en place le panier et attribue à chacun des participant une place (ou une zone), qu'il matérialise à partir du matériel présent sur place.
Exemple 1 : aîné Tambouille sur le tapis de bain, cadette Tambouille sur la balance, maman Tambouille sur le pas de la porte.
Exemple 2 : chaque enfant sur son lit (on pourra compliquer en demandant que les enfants soient assis, ou même allongés sur le lit par exemple)
Pour plus d'équité, on veillera à ce que tous les participants aient suffisament de chance de réussir leur lancer.

Déroulement : L'arbitre/chauffeur de salle annonce le début du tournoi, présente chacun des concurrents sous les hourras de la foule en délire et rappelle les exploits passés (5 lancés consécutifs sans faute d'un côté, un jet réussi de chaussette avec rebont sur le miroir de l'autre !) et invite les joueurs à prendre place. Les participants jouent à tour de rôle. Le plus jeune (ou le plus poilu) commence. Il doit retirer un vêtement et le lancer dans le panier, sans bouger de sa place. Toutes les techniques sont autorisées, le vêtement peut être mis en boule avant le lancer ou au contraire on peu essayer d'en faire un parachute, on peut utiliser ses mains, ses pieds, sa tête ou tout autre partie du corps pour projeter l'habit, les rebonts et les figures artistiques peuvent même donner droit à des points d'honneur suplémentaire. Si le vêtement attérit dans le panier, le jet est valide et le joueur marque un point et c'est au joueur suivant de retirer un vêtement et de lancer. Si le vêtement tombe à côté du panier, l'arbitre le récupère et le donne au joueur suivant, qui peut donc tenter sa chance. Si au bout de 4 lancers, le vêtement n'a pas rapporté de point il est retiré du jeu par l'arbitre qui le met lui même dans le panier.

Fin du jeu : Le jeu s'arrête lorsque tous les vêtements sont dans le panier. A ce moment l'arbitre rappelle le score total de chacun des concurent et les figures remarquables de la partie.

Ce jeu peut être poursuivi par : la douche Jacques à dit ou le pyjama prisonnier

lundi 5 novembre 2012

Rentrée : cadette Tambouille chez les "petits"

Discussion de rentrée :
Maman Tambouille : "Vous avez appris à vous laver les mains à l'école aujourd'hui ? "
Cadette Tambouille : "Oui"
Maman T. : "Comment ça s'est passé"
Cadette T. : "Ben d'abord j'ai attendu que les petits aient fini et après c'était mon tour."
Papa T. : "Il y a des petits et des grands dans ta classe ?"
Cadette T. "Ben oui"
Maman T. : "C'est qui les grands ?"
Cadette T. "Ben c'est moi !"
Maman T. : "Il y a d'autres grands ?"
Cadette T. : "Non, il y a que moi"

Et malheuresement pour nous, elle avait raison cadette Tambouille.
En fait la première semaine, cadette Tambouille nous a juste expliqué qu'ils avaient du se tromper de classe en la mettant chez les petits, ensuite elle est tombée malade et donc elle est resté 2 jours chez la nounou, qui l'a emmené comme l'année dernière à la gym, à la musique, au marché etc... Et cadette Tambouille a vite dit qu'elle préférait rester chez la nounou plutôt qu'aller à l'école, surtout que la maîtresse elle "nous gronde tout le temps".

Alors je suis allée voir la maîtresse, parce que quand même la mission principale de la petite section il me semble que c'est de faire aimer l'école. Et la maîtresse était bien désolée. Elle m'a expliqué qu'elle était enseingante en petite section depuis plus de 15 ans et que c'était la première année qu'elle voyait "ça". Ca, en l'occurence, c'est 20 gamins sur les 24 qui pleurent, dont 1 qui hurle. Qui pleurent le matin tant que les parents sont là, qui pleurent ensuite quand les parents s'en vont, qui pleurent pour le rassemblement parce qu'ils ne peuvent pas tous être assis à côté de la maîtresse, qui pleurent pendant et après la récréation parce que "les grands" leur font peur. Qui pleurent lorsqu'il faut aller au toilette ou se laver les mains. Qui pleurent à l'heure de la cantine etc...
Et la pauvre maîtresse, au bout de 3 semaines de torture, elle n'en pouvait plus, elle était à bout de solution et oui, elle reconnait qu'elle avait grondé de façon collective toute la classe.

Alors petit à petit, avec l'aide de la directrice, la maîtresse a mis en place de nouvelles règles, les enfants les plus effrayés ne sont plus venus que 2 jours par semaine si c'était possible. Les parents, n'avaient plus le droit de rentrer dans la classe, le matin et au bout de 5 semaines, un rythme de "travail" a pu être trouvé, vu qu'il n'y avait plus de "5 à 8" enfants difficiles.

Mais pour cadette Tambouille, c'était un peu tard. Maintenant elle veut bien aller à l'école, parce qu'elle s'y ennuie moins, mais par contre elle s'est coulé dans le moule : Elle suce son pouce, elle a besoin d'un doudou, elle chouine pour un rien, elle parle moins, elle communique par signe et s'énèrve si on lui demande de s'exprimer avec des phrases (ou même des mots ça me suffirait).

Bref, je suis ra-vie !

En plus là c'est les vacances et donc à la rentrée, le cirque va recommencer (pendant moins longtemps j'espère).


mardi 2 octobre 2012

L'embarras à Maman Tambouille

Voilà des années, des décennies mêmes que j’entends autour de moi rabâcher la sempiternelle règle « c’est la chose de quelqu’un pas à quelqu’un. Oui bien sûr on dit appartenir à quelqu’un mais c’est la préposition de que l’on utilise devant un nom ». Ce livre appartient à Pierre. C’est le livre de Pierre. J’en suis arrivé à reprendre moi-même systématiquement l’erreur chez les autres. C’est d’ailleurs un débat que nous avons régulièrement avec papa Tambouille, dont la position est la suivante : il veut pouvoir marquer une différence entre l’appartenance et l’origine. Le livre de Pierre, c’est celui qu’il a écrit, le livre à Pierre, c’est celui qu’il possède. Ca se défend, mais quand même, mon oreille est toujours choquée lorsque quelqu’un utilise à au lieu de de.
Et voilà qu’aujourd’hui mon monde grammatical s’écroule. Aîné Tambouille revient de l’école avec ces quelques lignes de lecture :
« Aujourd’hui c’est mercredi.
Agathe va à l’école.
Agathe est à l’école.
C’est l’école à Léonard.
Léonard est mon ami.
Léonard est à l’école aujourd’hui. »
Mais AAAHHHHHH ! c’est pas l’école à Léonard ! C’est l’école de Léonard ! Je veux bien admettre que les enfants n’aient pas encore appris à lire le mot « de », mais alors il ne fallait pas écrire cette phrase ! Toute une génération d’élèves innocents qui emploieront à à la place de de, à cause d’une simple ligne de lecture qu’ils auront eu en CP et qu’ils auront répété inlassablement pendant plusieurs jours… Je suis complètement chamboulée.

Bon du coup j’ai cherché la règle sur internet pour me rassurer parce que quand même elle a l’air de connaître son métier la maîtresse d’ainé Tambouille. Et j’ai d’abord trouvé des choses qui ont confirmé mon opinion sur le site http://grammaire.reverso.net/3_1_03_a_de.shtml
Les compléments d'appartenance sont introduits par de ou par à selon la nature du complément.
De avec les noms
Quand le complément est un nom ou un pronom, autre qu'un pronom personnel, la préposition est de.
Les affaires de Madeleine sont rangées.
Il faut tenir compte de l'avis de la secrétaire et de ceux qui la soutiennent.
On entend fréquemment la préposition à au lieu de de, sans doute par analogie avec la construction verbale (Les affaires sont à Madeleine). Cet emploi n'est pas admis par le meilleur usage et mieux vaut l'éviter dans un style soigné.
Le beau-frère de sa sœur est le père d'Antoine (et non le beau-frère à sa sœur est le père à Antoine).
À avec les pronoms
Quand le complément est un pronom personnel, on emploie à.
C'est une habitude à elle et vous ne la changerez pas.

Et puis j’ai continué mes recherches et je suis tombé sur des forums de discussion qui m’ont fait réfléchir http://www.achyra.org/francais/viewtopic.php?t=2970 :
Jusqu'au début du XXe siècle (le premier quart au moins) l'appartenance se marquait avec à : la maison à mon oncle, le sac à ma mère... Les guinguettes avaient des enseignes comme Le bal à Jo, Le bal à Jean... On en trouve encore trace dans des expressions modernes : la bande à Bader, le chienchien à sa mémère, et des mots composés comme un fils à papa, une bête à bon Dieu.
Puis la mode a changé, car c'est bien une question de mode, et il est devenu obligatoire de marquer l'appartenance avec de : le sac de ma mère, les cousins de Victor, etc.
Aujourd'hui donc, sauf dans ces expressions archaïques figées citées plus haut, vous devez utiliser de et lui seul.

On ne peut pas intrinsèquement considérer l'usage de à comme une faute. Nous dirons que c'est l'opinion répandue et incrustée dans l'esprit, tant on nous l'a rabâché, et que dans un texte de concours ou d'examen on vous compterait une faute, à cause de cette sorte d'idée reçue. Il serait plus juste de dire qu'il s'agit d'un archaïsme, qui est senti de nos jours comme un popularisme.

Bon alors qu’est-ce que je fais maintenant ? Je vais voir la maîtresse d’ainé Tambouille pour lui faire part de mon malaise ? Je garde précieusement ce cahier de devoir pour pouvoir le ressortir comme preuve si jamais un jour aîné Tambouille est sanctionné pour cette erreur ? Je laisse passer sans rien dire en espérant que personne n’aura rien remarqué et qu’aîné Tambouille saura utiliser la bonne préposition à force de me l’entendre rabâcher ? J’espère que la prochaine réforme de l’orthographe traitera de cet épineux sujet et admettra les 2 formulations ?

Je suis bien embarrassée.


Bonus quelques jours (semaines ?) plus tard :
La poésie qu'aîné Tambouille a du apprendre par la suite c'est :
A B C
Qui a vu passer ?
D E F
La tête à Joseph....

Si même les poètes s'y mettent....

jeudi 20 septembre 2012

Natation

Quand nous nous sommes retrouvés dans le Vercors avec nos copains pour la traditionnelle semaine « moto », il s’est avéré que la piscine municipale, munie de son très sportif maître nageur sauveteur, était située à 2 pas du gite. Les parents présents décidèrent donc rapidement de payer des cours de natation à leurs enfants respectifs. La vingtaine d’enfants fut divisée en groupe de niveau afin de profiter des conseils et de la patience du MNS, chaque jour entre 12h et 14h.

Tous les enfants étaient ravis. Tous sauf deux. Les deux enfants Tambouille pour être précise. En effet, maman et papa Tambouille refusèrent de payer les leçons de natation à leur progéniture, les condamnant à regarder leurs copains s’ébattre dans l’eau depuis la rive.

Que voulez-vous, sur la demande des parents Tambouille, Aîné Tambouille avait profité de leçons de natation 15 jours avant. C’est sa Mamou qui l’avait accompagné tous les matins à la piscine municipale et malgré une allergie au chlore déclarée après quelques jours, à l’issu du séjour, on pouvait le jeter à n’importe quel endroit dans la piscine et il était capable de retourner au bord par ses propres moyens. Dans les groupes de niveau formés dans le Vercors, aucun ne savait nager et maman Tambouille estimait qu’il n’était pas nécessaire de payer pour des leçons supplémentaires. Cependant, à force de supplication, et parce que ses petits camarades avaient bien progressé pendant la semaine, aîné Tambouille eu le droit de se joindre à la dernière leçon, où il appris entre autre que pour aller vite, il faut d’abord se détendre et flotter.

Quand à cadette Tambouille, elle aurait pu profiter de quelques leçons mais c’est le maître nageur, au bout de 10 minutes de cours qui expliqua à maman Tambouille : « Je ne vais pas la garder, elle ne pourra rien apprendre de plus que ce qu’elle sait déjà faire. A son âge, mettre la tête sous l’eau, sauter dans l’eau, oser lever les pieds du sol, se déplacer en « faisant de la mousse » avec juste une frite sous les bras, faire des bulles etc, c’est tout ce que je peux lui enseigner. D’autre part elle a très vite froid et ne pourra pas profiter de la séance entièrement. »

Voilà voilà. C’est bien beau d’avoir des enfants qui aiment l’eau et de leur en faire profiter régulièrement, mais après, quand ils sont avec d’autres enfants du même âge, ils soufrent de discrimination.

Je me dois de préciser tout de même que les enfants Tambouille n’ont pas été privés de piscine cette semaine là, seulement de cours de natation. Je pense qu’il y a eu un seul jour où les enfants ne se sont pas baignés et le dernier jour aîné Tambouille est même resté à la piscine pendant plus de 6 heures, interrompu de temps en temps par sa mère qui le tartinait de crème solaire et lui rappelait quelques règles de bonne conduite.

mardi 3 juillet 2012

La famille Tambouille va chez le vitrier

Suite à l’effraction qui a été commise dans la maison de la famille Tambouille, une vitre doit être remplacée. Cela fait déjà 4 (ou 5 ?) mois qu’un pauvre morceau de carton remplace le carreau dans la chambre des parents Tambouille et l’hiver approchant, il est temps de penser à le remplacer. Maman Tambouille dégonde donc la fenêtre et part chez le vitrier du coin. Elle arrive tant bien que mal à se que les enfants n’utilisent pas les différentes portes vitrée exposées comme un labyrinthe géant où courir en riant et explique à la charmante demoiselle ce qu’elle veut. Après avoir choisi le verre, maman Tambouille se dit qu’elle profiterait bien de l’occasion pour demander une découpe circulaire afin de pouvoir installer la climatisation mobile sans être obligée d’ouvrir la fenêtre. Bien évidement, il faut les dimensions exactes du perçage. Maman Tambouille récupère donc sa progéniture et repart chez elle, où elle récupère l’anneau en plastique qui a été livré avec la climatisation et qui doit justement être mis en place dans la fenêtre pour cet usage.

Elle revient chez le vitrier et parvient péniblement à se que les enfants ne fassent pas de mosaïques avec les échantillons de verre multicolores accumulés dans un carton au pied du bureau pendant que la jeune fille prend la mesure exacte du trou à réaliser. C’est à ce moment, que maman Tambouille se remémore ses prouesses acrobatiques de l’effraction précédente et se souvient qu’une barre horizontale traverse la fenêtre. Il ne faut pas que le perçage soit à la même hauteur que cette barre, sous peine de ne pouvoir mettre en place l’évacuation de la climatisation. Malgré tous ses efforts, maman Tambouille n’arrive pas à se souvenir de la position exacte de la barre. Elle rattrape ses enfants et repart donc chez elle pour mesurer la position de la barre (1/3 de la hauteur de la fenêtre, du côté inférieur).

Elle revient chez le vitrier et réussit difficilement à ce que les enfants cessent de coller leurs doigts et leur langue sur les miroirs déformants exposés là. Elle donne l’indication de la position du perçage demandé (1/3 de la hauteur, côté supérieur s’il vous plaît), agrippe les garnements puis rentre chez elle.




Bonus 1 : Ce soir là, lorsque papa Tambouille a demandé à maman Tambouille comment elle avait occupé les enfants, elle a répondu « Nous sommes allés chez le vitrier », sans plus de commentaire…


Bonus 2 : La semaine suivante, maman Tambouille est passé récupérer la fenêtre chez le vitrier en rentrant du boulot, avant d’aller récupérer les enfants chez la nounou. Le perçage avait été réalisé à la bonne dimension, à 1/3 de la hauteur, mais le carreau été monté avec le trou côté inférieur. Tant pis. Il était grand temps de pouvoir refermer la fenêtre de la chambre des parents, les pluies de novembre étaient annoncées pour les jours suivants.


Bonus 3 : L’été suivant, lorsqu’il fallut remettre la clim en service, papou Tambouille venu en renfort scia simplement la barre horizontale, qui empêchait de mettre en place l’évacuation.


vendredi 29 juin 2012

Effraction dans la maison des Tambouilles


A l’occasion de la pendaison de crémaillère d’une des tantes Tambouille, toute la famille Tambouille avait passé la journée à discuter, faignanter, manger, jouer et il était l’heure de rentrer. Papa Tambouille décida de rester encore et de passer la nuit sur place avec quelques autres amis. Maman Tambouille embarqua donc ses deux enfants et repartit chez elle. Lorsque elle arriva, les enfants étaient épuisés, affamés et heureux de retrouver un peu du calme et de tranquillité à la maison.



C’est au moment de fouiller dans son sac à la recherche des clés de la maison que maman Tambouille se souvint que c’était papa Tambouille qui avait fermé et qu’elle n’avait pas jugé utile d’emporter son propre trousseau de clés.


Alors qu’est-ce qu’on fait quand il est 20h passé, que 2 enfants fatigués réclament à manger et que l’on est enfermé dehors ? On va frapper chez les voisins, pour obtenir un peu d’aide.


C’est ainsi que maman Tambouille, après avoir installé ses enfants devant la télé des voisin, avec un croque monsieur pour chacun, s’arma d’un marteau et d’un chiffon puis escalada le toit jusqu’à la seule fenêtre de la maison qui ne soit pas double-vitrée. Elle frappa sur la vitre, d’abord doucement puis de plus en plus fort. Finalement, le carreau céda et maman Tambouille put retirer les morceaux de verre menaçants restés accrochés à la fenêtre. Elle disposa patiemment le chiffon tout autour de la fenêtre et en jeta un autre sur la table de nuit à l’intérieur de la maison. Elle se faufila ensuite à l’intérieur tout en jurant contre l’imbécile qui avait mit une barre au milieu de la fenêtre (mais à quoi elle sert cette barre ? elle ne participe pas à la solidité de l’ensemble et si c’était pour empêcher toute intrusion, maman Tambouille allait démontrer qu’elle n’était pas efficace). Lorsqu’enfin elle parvint à l’intérieur, maman Tambouille se senti assez étrangement satisfaite et coupable. Elle avait réussi à trouver une solution bien plus rapide et bien moins cher qu’appeler un serrurier ou retourner chez sa sœur chercher les clés, l’avait mise en œuvre, avait fait montre d’un sang froid impressionnant et même d’une souplesse dont elle n’aurait probablement pas été capable dans d’autres circonstances. En même temps elle était entrée par effraction dans sa propre maison et avait brisé le carreau de sa chambre. C’est donc honteuse et fière qu’elle attrapa ses clés et ouvrit la porte de la maison Tambouille. Elle put ensuite aller récupérer les enfants pour les coucher, sans oublier de remercier chaleureusement les gentils voisins et de pouvoir enlever patiemment tous les petits et gros morceaux de verre qui s’étendaient du lit à l’escalier.

jeudi 21 juin 2012

Soupe asiatique

Légumes : chou chinois, poivron, champignons noirs réhydratés oignons et en fonction de la saison courgette, carottes, poireaux et tout ce qui traine dans le bac à légume du frigo
Assaisonnement : ail, gingembre, piment, nuoc mam (et parfois bouillon cube)
Protéine : boeuf, porc ou poulet en fine lamelle. Notre version préférée est réalisée avec des fruits de mer (moules, crevettes, encornet)
Éventuellement : vermicelles de riz


En fonction de l'appétit et de l'envie de chacun, je sers plus ou moins de vermicelles et de jus :







mardi 19 juin 2012

Les chats de la maison Tambouille

Maman Tambouille n'aime pas particulièrement les animaux domestiques. Elle se passerait donc volontiers de posséder quelque chien, chat, lapin, hamster ou autre tortue. Cependant, les propriétaires précédents de la maison Tambouille n'ont pas jugé utile d'emporter leurs 2 chats avec eux lors de leur départ. Les félins sont donc restés aux alentours de la propriété et lorsque la famille Tambouille a emménagé, ils sont venu gratter à la porte régulièrement. Au bout de quelques semaines, et afin de préserver le peu de peinture qui avait réussi à perdurer, maman Tambouille avait acheté quelques paquets de croquettes. 

Depuis un peu plus de quatre ans, la famille Tambouille nourrit donc "les chats". Officiellement, il y a donc deux chat à nourrir mais maman Tambouille a tenu bon depuis 4 ans et si elle accepte d'acheter des croquettes, elle refuse catégoriquement que les matous rentrent dans la maison. Les chats sont donc nourris dehors et une grande partie des chats (et même des chiens parfois) du voisinage profitent de la pitance. 
Comme vous l'aurez compris, l'attachement à ces animaux n'est pas très élevé et maman Tambouille se contente de les désigner par la couleur de leur pelage. Il y a donc le gris, et le roux. Voilà, ce sont les deux chats de la maison Tambouille. Vous remarquerez d'ailleurs que je ne dis pas que ce sont les chats de la famille Tambouille, mais bien ceux de la maison. C'est un peu comme s'ils faisaient partie des encombrants laissés là par les anciens habitants et que la famille Tambouille a conservé.

L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais la semaine dernière, aîné Tambouille a donné un nom au chat roux. Je redoute que cela démontre un certain attachement. D'ici qu'il commence à réclamer un animal "à lui", je crains qu'il n'y ait plus très longtemps. Si en plus aîné Tambouille a choisit le nom du chat d'après ses envies d'animaux, on est pas sortit de l'auberge parce qu'il l'appelle...Taureau.

jeudi 14 juin 2012

Jardinière aux aspèrges

Asperges blanchies 4 minutes, poireaux, ail, oignons, sautés à la poêle pour une jardinière de printemps très agréable. 

dimanche 10 juin 2012

Arbre des quatres saisons

C'est ma grand mère qui m'a appris les bases du patchwork, alors que j'étais encore adolescente. Au delà de l'activité de couture, délassante pour les mains, ce que j'apprécie vraiment dans le patch, ce sont les figures géométriques et les associations de couleurs. C'est probablement pour ça que j'aime particulièrement le piécé et que je ne développe que peu d'affinité pour l'appliqué.

Beaucoup de choses me plaisent dans le patchwork. Feuilleter les livres et magasine, à la recherche d'un modèle qui pourra m'inspirer. Réfléchir à la taille des blocs et des pièces que je vais réaliser. Préparer mes gabarits, réfléchir au montage final avant même de commencer à coudre. Choisir mes tissus, assembler les couleurs. Faire des essais d'assemblage. Pouvoir emporter partout un mini sac avec justes quelques pièces de tissus, deux épingles et une aiguillée de fil pour pouvoir coudre en toute occasion. Faire des erreurs et ne surtout pas les corriger, voir même faire exprès de faire des erreurs.

J'aime moins le matelassage, mais c'est sûrement parce qu'à ce moment là je perds ma liberté de mouvement. Le quilt est monté sur le tambour et il faut rester motivée jusqu'au bout. Nous nous attaquerons à cette étape l'hiver prochain.

Pour le moment, je suis encore dans l'excitation du début. Le modèle de base a été choisi il y a quelques mois, j'ai calculé les bonnes dimensions pour les pièces et j'ai sélectionné mes tissus (je n'ai pas trouvé exactement ce que je voulais, mais c'est pas grave, l'important pour un patch, c'est de ne pas être parfait...)

Et puis j'ai fait des modèles d'assemblage sur mon PC. J'ai trafiqué le bloc principal, j'ai essayé d'autres couleurs, d'autres assemblages des blocs entre eux, d'autres couleurs de fond, d'autres façons de positionner les blocs et les bandes.

Bref, je m'amuse à faire des patchworks virtuels.  


J-27 avant quelques extraits du patch réel....

jeudi 7 juin 2012

Qu'est-ce que c'est ?

Qu'est-ce que c'est ?
Réponse : 
C'est aîné Tambouille qui a dessiné la marchande :

jeudi 31 mai 2012

tété câlin ou câlin tété ?

Lorsque les enfants sont des nourrissons, maman Tambouille leur donne à téter, et cela ne choque ni ne gène personne mais il arrive un moment où les enfants sont des bambins et comme maman Tambouille continue de leur offrir le sein, cela provoque parfois quelques commentaires et questions. La plus fréquente est "mais ils tètent vraiment ? Je veux dire, ils boivent du lait ?" Alors en général, maman Tambouille explique que oui, il y a bien du lait qui s'écoule mais qu'en fait la tété n'a pas qu'un rôle nourricier. La tété c'est aussi un moment de contact, de complicité, de repos, de jeux, de réconfort, d'écoute....bref, la tété c'est aussi un câlin. C'est ainsi que cadette Tambouille réclamais encore régulièrement des "tétés-câlins". 

Il avait été décidé de sevrer complètement cadette Tambouille le vendredi du week-end de pentecôte et donc vendredi dernier, cadette Tambouille a eu droit à sa dernière "tété-câlin". Et pour bien marquer le coup, elle a également eut le droit de s'assoir dans son tout nouveau siège auto. Un siège "de grande" assez similaire à celui de son frère. Cela fait donc une semaine que cadette Tambouille ne réclame plus de "tété-câlin". Par contre, de temps en temps, elle vient réclamer un "câlin-tété". La première fois, maman Tambouille lui a dit : "Ma grande, tu le sais, c'est fini les tétés-câlins." Et cadette Tambouille lui a rétorqué : "Je sais maman, pas une tété-câlin ; un câlin-tété." Devant l'air dubitatif de sa maman elle a ajouté : "Je veux faire un câlin à tes tétés" et hop elle a posé sa tête sur un sein et agrippé l'autre un court instant avant de repartir jouer.

Si elle se mets à dire "pouet pouet camion" en même temps, je sens que je vais continuer à avoir des questions sur ma façon d'éduquer mes enfants moi.




mardi 29 mai 2012

Les travaux s'organisent

Papa Tambouille le savait et il avait prévenu maman Tambouille. Posséder sa maison est source de conflits. Vouloir faire des travaux dans ladite maison multiplie les occasions de désaccords, frustration et autres fâcheries. Après 4 années passées dans notre propre maison (enfin pour le moment c’est encore beaucoup celle du banquier), force est de constater qu’il avait raison. Régulièrement, papa et maman Tambouille se réunissent et décident que cette fois-ci, ça suffit, on va prendre les mesures nécessaire pour avancer dans les travaux. Nous ne pouvons plus dire que ce sont les enfants qui nous empêchent de dégager du temps pour les travaux, puisque quand il s’agit d’aller chanter au gospel, voir les copain ou faire de la moto, papa et maman Tambouille arrivent toujours à trouver du temps. Donc à partir de maintenant c’est décidé, le samedi matin, c’est travaux. Et je ne veux pas entendre d’excuses. Non, non, non. Les courses, la piscine et les grasses matinées, ce sera pour un autre jour.

Voilà donc la décision qui avait été prise mi-mars. Depuis, il y a effectivement eu un samedi matin où nous sommes allés à la déchèterie pour vider la remorque pleine de gravas mais bon, répartis sur 10 samedis, ça fait pas lourd de travaux. Les vacances ont été plus productives, c’est vrai. Mais pour ce qui est du samedi matin….. Donc nouvelle réunion de famille et nouvelle décision. A partir d’aujourd’hui, tous les samedis matin, c’est travaux. Et je ne veux pas entendre d’excuse. Non, non, non. Les courses, la piscine et les grasses matinées, ce sera un autre jour.

Bon, donc samedi 2 juin, on finit de creuser la tranchée pour la fondation du mur du garage.
Le 9 on va acheter tous les matériaux nécessaires à la construction du mur.
Le 16 on coule la fondation.
Le 23 on monte le mur.
Le 30 on pose la porte et comme ça nous aurons un garage fermé avant les vacances. Youhou !

Euh, papa Tambouille me fait remarquer que le 2 juin, nous allons fêter son anniversaire et que quelques personnes risquent donc de venir à la maison. Ok, pas de problème.
samedi 9 juin, on finit de creuser la tranchée pour la fondation du mur du garage.
Le 16 on va acheter tous les matériaux nécessaires à la construction du mur.
Le 23 on coule la fondation.
Le 30 on monte le mur.
Le 7 juillet on pose la porte et comme ça nous aurons un garage fermé avant les vacances. Youhou !

Euh, papa Tambouille me fait remarquer que le 9 juin, il sera en Loire atlantique. Ok, pas de problème.
samedi 16 juin, on finit de creuser la tranchée pour la fondation du mur du garage.
Le 23 on va acheter tous les matériaux nécessaires à la construction du mur.
Le 30 on coule la fondation.
Le 7 juillet on monte le mur.
Le 14 juillet on pose la porte et comme ça nous aurons un garage fermé juste à temps pour les vacances. Youhou !

Euh, papa Tambouille me fait remarquer que le 30 juin il sera en Isère. Ok pas de problème.
samedi 16 juin, on finit de creuser la tranchée pour la fondation du mur du garage.
Le 23 on va acheter tous les matériaux nécessaires à la construction du mur.
Le 7 juillet on coule la fondation.
Le 14 juillet on monte le mur.
Le 21 juillet on pose la porte. D’accord ce sera déjà les vacances mais l’important, c’est d’avoir un garage fermé non ?

Euh, Tante/Marraine Tambouille me fait remarquer qu’elle nous a gentiment invités à son mariage le 7 juillet que ce serait bien qu’on vienne, étant donné que nous somme témoins. Ok pas de problème.
samedi 16 juin, on finit de creuser la tranchée pour la fondation du mur du garage.
Le 23 on va acheter tous les matériaux nécessaires à la construction du mur.
Le 14 juillet on coule la fondation.
Le 21 juillet on monte le mur.
Le 28 juillet on pose la porte et comme ça nous aurons un garage fermé !

Euh, Parrain Tambouille me fait remarquer qu’il nous a gentiment invité à son mariage le 28 juillet et que ce serait vraiment super chouette qu’on vienne plutôt que de poser une porte ce jour là.

Nan mais ça suffit, c’est quoi ce complot pour nous empêcher de fermer notre garage ?


vendredi 25 mai 2012

Il n'y a plus de bébé dans la famille Tambouille

L'énorme sac qui prenait place derrière le conducteur et qui contenait des couches, des lingettes, un tapis à langer, du liniment, des cotons, un change complet, 2 biberons et quelques hochets a disparu.
Le mercredi, il arrive que je vaque "aux occupations ménagère quotidiennes" pendant plus d'une heure, sans être interrompue, alors que les enfants sont dans la maison avec moi.
Nous avons pu faire un trajet de 7 heures, en nous arrêtant seulement 3 fois 10 minutes. (Maman Tambouille est passé à l'arrière le temps du pic-nic, mais quand même...)
Lorsqu'un enfant appelle au milieu de la nuit, il est capable de dire ce dont il a besoin/envie et de se rendormir très rapidement.
La commode qui contenait les habits de bébé est maintenant remplie de puzzles et jeux de société. Cadette Tambouille range ses habits sur des cintres, dans une armoire identique à celle de son frère.
Pendant les dernières vacances, maman et papa Tambouille ont pu dormir jusqu'à 9h, quasiment tous les jours (9h47 : record à battre !)


Bref, il n'y a plus de bébé dans la famille Tambouille.


Heureusement, depuis que l'on parle avec insistance du sevrage de cadette Tambouille, celle-ci réclame de plus en plus de câlins et "fait le bébé" régulièrement, histoire de vérifier que même quand on est grand, on a le droit à l'attention de ses parents.

vendredi 11 mai 2012

saumon aux baies roses en papillotte

Le plat super bon et super rapide à préparer  pour les dîners avec des invités surprises ou bien les soirs où on a besoin d'un bon plat sans se prendre la tête.
Cuisson en papillote, 20 minutes à 200° (25 minutes si les morceaux sont surgelés)
La version la plus simple c'est juste le saumon et les baies roses. On peut l'agrémenter de citron comme ici, de poireaux, carottes rappées, courgettes, oignons, champignons, poivrons ou tout autre légumes de saison pour un plat un peu plus sophistiqué et complet.

lundi 30 avril 2012

Betteraves en croute de sel

L'hiver, je choisis souvent des betteraves dans le panier de ma maraîchère et j'aime bien les préparer en croute de sel.
Donc surtout ne pas les éplucher et les recouvrir de sel. Faire cuire au four à 160° pendant 2h (1 h suffit si les betteraves sont petites).
Laisser refroidir lentement puis casser la coquille de sel.
Les éplucher et les servir ensuite classiquement, découpé en fines tranches. J'aime les accompagner d'une sauce composé d'huile d'olive d'oignon doux (ou d'échalotes) et de câpres (surtout ne pas rajouter de sel !)


vendredi 27 avril 2012

L'alliance de papa Tambouille

Il y a deux ans environ, papa Tambouille s'était résolu à couper son alliance. Cela fesait plusieurs années déjà qu'il ne pouvait plus l'enlever et cela posait parfois problème, en particulier dans son travail (papa Tambouille manipule parfois des engins qui peuvent couper les doigts et le port de bague en tout genre est à éviter). L'année dernière, maman Tambouille avait récupéré le reste du bijou et l'avait fait refondre pour pouvoir offrir une nouvelle alliance à son tendre époux. Mais celui-ci avait du mal à la porter. Il craignait, disait-il, de se retrouver dans la même situation que précédement (anneau irrémédiablement coincé). Il l'enfilait parfoit, mais ne la gardait jamais bien longtemps. Et puis papa Tambouille a perdu du poids et ses doigts ont mincis. Alors papa Tambouille a essayé de remettre son alliance mais il ne la gardait jamais bien longtemps, se plaignant qu'elle le démengeait.
Maman Tambouille voulut bien reconnaître, qu'effectivement, au niveau du poinçon, on sentait une légère rugosité, qui pouvait être désagréable à la longue. Elle récupéra donc l'anneau et s'en fut voir le bijoutier.

Maman T: "Bonjour monsieur, pourriez-vous repolir l'intérieur de cette alliance s'il vous plait ? Mon mari se plaint de ne pouvoir la mettre car elle le démange.
Bijoutier, mort de rire : -Ah ben ça alors, en 35 ans de carrière c'est la première fois que je l'entend celle là. J'en connais des maris qui trouvent des excuses pour ne pas mettre leur alliance, mais le coup de la gratouille on ne me l'avait encore jamais faite.
Maman T : -Non, non, vraiment. Je ne crois pas que cela soit une excuse, mon époux est vraiment dérangé par la rugosité de l'anneau. En particulier autour du poinçon. Touchez vous-même, vous verrez.
Bijoutier, dubitatif : -Hmm, oui, effectivement, on sent légèrement quelque chose. Dites donc, il est encore plus sensible que la princesse au petit poids votre mari.
Maman Tambouille : -Pouvez-vous repolir l'interieur s'il vous plait ?
Bijoutier, résigné : -D'accord, je vais faire ça. Par contre cela risque d'endommager ou même d'effacer le poinçon.
Maman Tambouille : -Cela ne me dérange pas. Merci monsieur."

Quelques jours plus tard, maman Tambouille récupéra l'alliance repolie et depuis, papa Tambouille la porte régulièrement (et il peut l'enlever lorsqu'il en a besoin).

Le problème maintenant, c'est que papa Tambouille continue de perdre du poids, et que bientôt il vaudra mieux qu'il ne porte plus sa nouvelle alliance s'il ne veut pas l'égarer....

vendredi 20 avril 2012

Les valeurs du judo


Je ne connaissais pas du tout le judo avant d’inscrire aîné Tambouille l’année dernière et je suis vraiment ravie d’avoir fait ce choix. D’abord parce que le moniteur R. est génial mais aussi parce que le judo, ce n’est pas seulement un sport, ce sont aussi des valeurs :
L'amitié, le courage, la sincérité, l'honneur, la modestie, le respect, le contrôle de soi et la politesse (d’après le site de la fédération)
D’habitude je dépose aîné Tambouille et je cours faire quelques courses, passer à la pharmacie, payer la cantine, acheter des timbres, récupérer l’alliance de papa Tambouille ou tout autre activité hyper urgente ou hyper importante. Mais cette semaine j’avais réussi à faire tout ce que je voulais (ou bien j’avais oublié ce que je voulais faire, ce qui revient au même) et donc je pouvais assister au cours en entier. J’avais même pensé à emporter quelques feutres et un cahier d’activités pour cadette Tambouille et j’ai pu observer mon fils en toute tranquillité.


Au cours de l’entrainement, est venu un moment où le moniteur a dit :
« Attention les poilus ! (oui il les appelle les poilus, ou bien les boss, ou encore les saucisses, ou bien les grands) maintenant je vais donner une consigne vraiment difficile. Quand je tape dans les mains, vous courrez jusqu’à l’autre mur, vous enlevez votre ceinture et vous revenez en courant. » Il a ensuite tapé dans ses mains et tous les enfants poilus sont partis en courant. Arrivés à l’autre mur, les choses sérieuses ont commencées. Au bout d’une minute d’effort, 3 enfants avaient réussi à défaire le nœud de leur ceinture et étaient retournés à leur place. Une minute plus tard, l’un d’entre eux était parvenu à faire glisser sa ceinture le long de ses jambes et à s’en extraire. Au bout de la troisième minute, à force d’encouragement, la plupart des enfants s’étaient débarrassés de leur ceinture, d’une manière ou d’une autre. Le moniteur dit alors : « Je vais compter jusqu’à 30, et ceux qui n’auront pas respecté la consigne seront éliminés ». Il restait alors 2 enfants. L’un d’entre eux avait visiblement abandonné tout espoir, il continuait cependant à toucher légèrement sa ceinture tandis que l’autre entama un véritable combat, se tortillant en tout sens, tirant d’un côté, poussant de l’autre et finis par faire passer la ceinture sous ses hanches. Ne lui restait que les jambes tandis que le moniteur comptait de plus en plus lentement « vingt-cinq… vingteeee-six…. vingteeeeeeeeeee-seeeeeeeeept… vvvvvvvvvvinnnnnnngteeeeeeeee-huuuuuuuuuiiiiiiiiiiit…… » la ceinture était encore bloquée au niveau des genoux et l’enfant tombait et se relevait (je ne sais pourquoi il ne voulait pas l’enlever au sol, il tenait absolument à la retirer debout) « vvvvvvviiiinnnnnngteeee-nnnnnnneeeeeeeeeeuffffff… eeeeeetttttttt », victoire ! La ceinture était vaincue ! L’enfant courait vers l’autre mur juste à temps avant que le « TRENTE ! » retentisse comme un cris de joie poussé par tous les enfants.
Le moniteur dit alors : « Bravo les boss, vous n’avez pas abandonné, vous avez respecté la consigne et vous ne vous êtes pas découragés. Attention maintenant, nouvelle consigne : Quand je tape dans les mains, vous courrez jusqu’à l’autre mur, vous remettez votre ceinture et vous revenez en courant. » Il tapa dans les mains et la nuée d’enfant se précipita vers l’autre mur. Après quelques secondes d’hésitation, chacun avait retrouvé sa ceinture et s’échinait à la remettre en place. Aîné Tambouille ne démérita pas et il noua sa ceinture assez rapidement, mais il ne revint pas jusqu’au mur tout de suite, il aida d’abord ses petits camarades à attacher les leurs. Le moniteur les félicita ensuite tous pour leur persévérance et leur fit un petit couplet sur le fait qu’ils devaient continuer à faire de leur mieux, au judo comme à la maison (pour s’habiller mais aussi pour aider papa et maman etc…) et il n’oublia pas de féliciter tout particulièrement aîné Tambouille pour avoir aidé ses copains. D’ailleurs il proposa ensuite à ceux qui le voulaient de refaire le nœud de leur ceinture mais refusa de refaire ceux réalisés par aîné Tambouille parce qu’ils étaient très bien fait.

Et bien, je ne sais pas qui d’aîné Tambouille ou de sa maman était le plus fier à l’issu de ce cours.

L’année prochaine, aîné Tambouille aura 6 ans, et il aura beaucoup plus de choix quand aux activités sportives proposées. Je ne sais pas s’il choisira le judo, mais j’espère qu’il continuera de faire vivre ces valeurs.

samedi 14 avril 2012

Le blog a deux ans

Depuis deux ans j'essaye de fabuler un peu sur la vie de la famille Tambouille et pour fêter cet anniversaire, je me suis intéressée aux quelques données qui s'affiche dans l'onglet "statistique" de gestion du blog.

En moyenne, je compte 10 visiteurs par jour. Si l'on enlève les visites quotidiennes de Mamou Tambouille et Tante/Marraine Tambouille, cela fait donc encore 8 personnes qui passent par là. Disons que la moitié de ces personnes sont des proches, qui viennent de façon un peu moins assidue que les 2 déjà citées, il reste donc 4 personnes par jour qui débarquent dans la vie de la famille Tambouille sans savoir à l'avance ce qu'elles vont y trouver.

Les visiteurs se connectent de France essentiellement mais nous avons aussi des connections depuis les États-Unis, l'Allemagne, la Slovénie, la Suisse, le Canada, la Russie, la Belgique, le Royaume-Uni, le Japon et la Thaïlande (entre autre)...

L'article le plus consulté depuis deux ans est ....
Sevrage de nuit. Contre mode d'emploi associé aux mots de recherche "bébé s'endort en tétant", "sevrer bébé de la tété nocturne", "endormir bébé, tété de nuit" et autres critères de recherche associés qui arrivent également en tête du hit parade des mots clés recherchés. Je m'excuse auprès de tous les parents qui sont arrivés ici dans l'espoir de trouver des solutions, je ne propose pas de recette miracle, seulement le partage de mon expérience et j'espère un peu de recul, d'ironie et de sourires qui permettent de laisser un peu plus de temps à nos enfants pour grandir. Si vous êtes vraiment désespérés, vous avez certainement déjà lu : Un sommeil paisible sans pleurs d'Elisabeth Pantley et tout ce que je peux vous proposer de plus est de laisser un commentaire ou de m'envoyer un petit mail. Parfois partager ce que l'on ressent ou simplement écrire permet de relativiser et de se redonner du courage.

Le deuxième article le plus consulté est :
Cassoulet à la provençale. J'imagine que c'est cet article qui attire la population internationale parce que je pense que les français recherchent plutôt "cassoulet du sud-ouest" ou "cassoulet haricots tarbais" ou "cassoulet de Castelnaudary" ou éventuellement "cassoulet toulousain" et que donc ils ne viennent pas goûter au cassoulet provençal que nous vous proposons. 


Je n'ai pas franchement de mots clés de recherche insolites donc je ne vous en ferais pas la liste ici. 


Sur ce, Bon Anniversaire !


vendredi 6 avril 2012

Paroles, paroles, paroles

Cadette Tambouille parle, parle et parle. Elle parle même très très bien. Il y a cependant quelques mots qu'elle avait appris à dire lorsqu'elle était bien plus jeune et pour lesquels elle a conservé la prononciation apprise.

Il y a d'abord la classique phonème "tr"qu'elle continue souvent à prononcer "cr". Exemple :
"Moi j'ai crois ans et je suis crès grande. C'est crop crop bon le gâteau"

Ensuite il y a les grosmobiles, qui pourtant sont plutôt tout petits.

Et puis cadette Tambouille ne vas pas ouvrir la porte du frigo, elle va l'ouvite.

Et enfin, lorsque je pars, cadette Tambouille m'appelle désespérément :
"Maman... reliens !"

Edit quelques jours plus tard. Un joli mot d'aîné Tambouille ce matin : 
Une dame à la télé raconte son régime et dit "je mincis vite" et aîné Tambouille de rétorquer "on dit pas je m'incis, on dit je m'assois"

Oeufs à la coque

Pour faire de bons œufs à la coque, il faut d'abord de bons œufs. Autant dans la pâtisserie je ne fais pas franchement la différence entre un œuf de poule de batterie et un œuf de poule "bio" autant pour les œufs à la coque, on ne transige pas. On utilise au moins des œufs de poule élevés en plein air. Bon ensuite c'est des œufs à la coque : on les fait cuire 3 minutes (je les laisse 15 secondes de plus si ce sont de gros œufs) dans l'eau bouillante et on les pose dans les coquetiers. Bien sur, pour manger un œuf à la coque, il faut des mouillettes. Je fais les miennes sans gluten ni laitage avec du "pain de mie" ("pan carre" ou parfois "rustico" de la marque schär) de la margarine 100% végétale ou directement de l'huile d'olive et du jambon. Voilà et après en enlève le chapeau et on trempe les mouillettes dans le jaune et c'est booonnnnnn. Et quand il n'y a plus de jaune on finit le blanc à la cuillère et après on retourne l'œuf pour faire une blague.

dimanche 1 avril 2012

3 ans de Cadette Tambouille

Dans la famille Tambouille on célèbre beaucoup de choses autour de bons repas et donc par exemple on fête les fins de maladie (fini les calvaires pour faire avaler les pas bon médicaments, fini les enfants qui se réveillent en pleurant, fini les pleurnicheries etc...,) ça mérite bien un bon dîner. A la fin de la varicelle, Cadette Tambouille avait demandé une salade avec des radis, des tomates cerises, des avocats et du surimi. 
Quand j'ai demandé à Cadette Tambouille ce qu'elle voulait pour son repas d'anniversaire elle a dit : "la même salade que celle de la fin de la maladie", et c'est comme ça que nous avons préparé quelques assiette de cette fameuse salade : 
Nous avons ensuite mangé des moules avec des frites et pour le dessert, cadette Tambouille avait demandé une charlotte aux fraises (que j'ai oublié de prendre en photo mais de toute façon elle ne ressemblait pas à charlotte aux fraise, c'était juste une charlotte aux fraises), et un gâteau kitty :

jeudi 29 mars 2012

Chansons du soir

En ce moment, le rituel du soir se termine par une chanson. Et les enfants aiment qu'on leur chante toujours la même. Donc là ça fait deux semaines que je chante
"Écoutez cette histoire, que l'on m'a raconté.
Cadette allonge toi, c'est l'heure de se coucher
Elle se passe en Provence, au milieu des moutons
(...)
Cette chanson sans gloire, vous racontait la vie
Vous racontait l'histoire d'un petit âne... noir et gris"

Alors oui j'ai remplacé "du fond de ma mémoire...", ça fait partie du rituel aussi et le petit âne il est noir et gris parce que sinon il faut que je chante une fois "le petit âne gris" pour cadette Tambouille et une fois "le petit âne noir" pour aîné Tambouille.

Il y a une autre chanson qui est un tube du soir et que les enfants me réclament souvent et pour laquelle je suis pas peu fière d'avoir trouvé un stratagème pour ne pas la chanter en boucle pendant des semaines. C'est "à la claire fontaine".

Donc le premier soir, j'y vais soft et je chante cette version la : Petits chanteurs

Le deuxième soir c'est un peu la fiesta et je chante celle la : Version créole

Le troisième soir, la fontaine est gelé et je chante comme ça : Fendez le bois

Et si vraiment les enfants ont été sage, je fais une autre version, qui n'est pas vraiment chanté, mais plutôt récitée, et j'essaye de prendre et d'accentuer l'accent provençal. Je n'ai pas d'exemple pour celle là, mais imaginez Fernandel avec son accent qui vous raconterait "à la claire fontaine".
Je n'ai sûrement pas autant de talent que lui, mais j'me débrouille et c'est clairement la version préférée des enfants. Bonne nuit tout le monde.

vendredi 16 mars 2012

Technologie

Situation 1 :
Un samedi matin, aîné Tambouille dort encore. Cadette Tambouille est installée sur le canapé pour boire son biberon. Maman Tambouille insère le DVD et donne la télécommande à sa fille avant de remonter à l'étage pour une chtite grasse mat. Papa Tambouille s'inquiète :
"Tu vas redescendre pour lancer le DVD ?
- Heu non, lui répond Maman Tambouille et, s'adressant à sa fille :
- Cadette ? Tu appuies sur la flèche du haut. Encore. Et sur OK maintenant !"
Et voilà, on entend le générique du dessin animé en bas. Au bout de quelques minutes. Le dessin animé s'interrompt. Sans quitter son lit, maman Tambouille interroge : 
"Qu'est ce qui se passe ? C'est arrêté ?
- J'ai envie de faire pipi. J'ai mis sur pause."
Et effectivement, quelques minutes plus tard, cadette Tambouille revient de la salle de bain et relance son dessin animé.

Situation 2 : Papa Tambouille est sous la douche et il observe cadette Tambouille qui s'approche. Elle demande :
"Je peux jouer aux oiseaux ?
- Oui, attends une minute, j'ai presque fini."
Cadette Tambouille s'empare du téléphone de son père, le déverrouille, ferme l'application ouverte, navigue jusqu'aux jeux, et lance le "jeu des oiseaux", sous les yeux éberlués de son père.

Et oui, il va falloir nous y faire. Même nous qui sommes pourtant de la génération Y sommes parfois un peu surpris pas l'aisance de nos enfants avec les plus si nouvelles technologies.

mardi 13 mars 2012

Message personnel pour l'anniversaire de Cadette Tambouille

Pour son anniversaire, cadette Tambouille veut des bagues, des bracelets, des bijoux, des serre têtes, une boite à bijoux pour ranger tout ça et j'ai également ajouté quelques idées de CD/DVD/livres et jouets pour le bain dans la liste des envies pour ceux qui sont en manque d'inspiration.

vendredi 9 mars 2012

filet de canard en croute

Quand papa Tambouille décide d'apprendre une nouvelle recette ou une nouvelle technique de cuisine, il s'entraine jusqu'à ce que le résultat lui convienne. Par exemple il y a eu une période où nous avons mangé des pâtes fraiches 3 fois par semaine. En ce moment, papa Tambouille apprend à faire cuire des pâtes au cuiseur à riz et surtout, il fait cuire des viandes en croute. Cette semaine nous avons donc dégusté de l'échine de porc en croute et du filet de canard en croute. La réalisation pas à pas en photo pour votre plus grand plaisir :




 
 Cuisson au four à 200° 20 minutes maximum pour le canard présenté (pour le porc, plutôt 25/30 minutes). Dressé ici avec un risotto aux légumes de saison (oignon, poireaux, carottes, topinambours, champignons de paris et quelques cèpes).
La version sans gluten n'est pas encore franchement au point. Et comme je ne suis pas aussi persévérante que papa Tambouille sur le sujet, je ne suis pas sûre qu'elle le sera un jour.

lundi 5 mars 2012

Bucheronnage

La source de chauffage principale de la maison Tambouille est une cheminée (cours de rattrapage ici) et donc "le bois" est une activité récurrente qui nous occupe tout l'hiver. Il faut d'abord aller le chercher chez papou et mamou Tambouille. On attelle la remorque, on la charge et lorsqu'on arrive à la maison, on décharge et en empile les buches (les petites d'un côté les grosses de l'autre). Tout le monde participe, les enfants dans la remorque et les parents par terre. Il faut aussi rentrer le bois. Généralement c'est maman et les enfants Tambouille qui s'en chargent le mercredi pour la semaine à venir. Il faut aussi ramasser des pommes de pins, ramoner et vider les cendres... Mais il y a une activité "bois" qui est la chasse gardé de papa Tambouille : refendre les plus grosse buches. Papa Tambouille positionne la buche, plante le coin éclateur à petits coups et d'un geste sûr, assuré et puissant, il abat la masse sur le coin qui fait son office dans un bruit sourd. La buche se retrouve séparée en deux et papa Tambouille peut recommencer.
Un jour, maman Tambouille trouvait que la réserve de bois refendue diminuait vite et comme papa Tambouille était cloué au lit, maman Tambouille avait décidé de s'y mettre aussi. Elle avait donc positionné une bûche, planté le coin à petits coups et soulevé la masse aussi haut que possible. Avec toute la force et la vitesse dont elle était capable, maman Tambouille avait abattu l'engin et un grand "clang" s'était fait entendre lorsque il avait rencontré le coin. Celui-ci s'était penché drôlement et la bûche était resté stoïque. Plusieurs fois, maman Tambouille avait remis son ouvrage sur le métier avait soulevé la masse et l'avait fait chuter sans beaucoup plus de succès. Au bout de 15 minutes d'effort, maman Tambouille était arrivée à la conclusion qu'elle n'avait pas besoin de faire du feu pour se réchauffer, continuer à taper sur cette bûche comme une forcené suffisait amplement. Elle n'abandonna pas cependant et quelques minutes plus tard, ses efforts furent récompensés. Elle était tellement fière qu'elle partis même chercher l'appareil photo pour avoir une preuve de son exploit. Voici donc la première bûche refendue par maman Tambouille :
Juste pour comparer en voilà une autre, dont papa Tambouille est venu à bout :
Oui, bon d'accord il avait fini par aller chercher la tronçonneuse, mais c'est parce que les 4 coins disponibles étaient vraiment enfoncés et coincés cette fois là.

mardi 28 février 2012

Conversation téléphonique

“- Allo, madame Tambouille ?
- Elle même.
- Bonjour Madame, Caroline du service fidélisation de votre opérateur téléphonique mobile.
- Bonjour Madame.
- Je vous appelle aujourd’hui pour vous présenter les nouvelles offres proposées par votre opérateur téléphonique mobile. Afin de répondre au mieux à votre besoin, pourriez vous me précisez si vous souhaitez changer de mobile, communiquer plus ou payer moins ?
- Euh, ben changer de mobile non. Le mien marche très bien. Communiquer plus non plus, j’atteins rarement les 1h30 de communication et les 30 sms prévus par mon forfait donc plutôt payer moins.
- Très bien madame. Pouvez-vous me confirmer que vous payez aujourd’hui 21,90 euros pour un forfait classique 1h30 ?
- C’est exact.
- Etes-vous satisfaite des services auxquels vous avez accès avec ce forfait ou bien aimeriez vous profiter d’autres services.
- Je suis satisfaite.
- Très bien, j’entre ces informations dans notre logiciel afin de déterminer quel forfait est le plus adapté à votre besoin.
- …
- Madame Tambouille ?
- Oui ?
- Notre programme a trouvé le forfait qu’il vous faut. Avec le forfait ***** vous pouvez téléphoner 2h par mois et choisir 3 numéros pour lesquels les communications seront illimités. Ce forfait comporte également les SMS et MMS illimités.
- Ah, et pour quel prix ?
- Ce forfait vous est proposé à 23,90 euros.
- Merveilleux ! Heureusement que j’avais spécifié que je voulais payer moins, sinon vous auriez été capable de me proposer un forfait plus cher ! Au-revoir madame.»

mercredi 22 février 2012

La tambouille d'aîné Tambouille

Il y a des mercredi où dès les premières minutes, je sens que la journée va être difficile. En général ça ne rate pas, aîné Tambouille me promet 15 fois qu'il va s'habiller et je me retrouve à le faire pour lui 5 minutes avant de partir pour le judo. Pendant que je m'occupe du grand la petite en profite pour "donner à manger au chat" et c'est là que je me souviens pourquoi il ne faut jamais acheter les sacs de croquette "maxi contenance" (pareil pour les savons, shampoings, dentifrices et autres produits d'ailleurs). Lorsque j'ai fini de ramasser les 4kg de croquettes, je m'aperçois que l'aîné en a profité pour colorier le plan de travail au feutre véléda et lorsqu'enfin tout le monde embarque dans la voiture pour partir au judo, c'est la guerre pour que chaque enfant reste à sa place et attaché. En général, à la fin de ces mercredi là les enfants sont impossibles à coucher parce que je leur ai crié dessus toute la journée, que je me suis fâché, que j'ai puni, que les émotions des enfants n'ont pas été écoutées...

Il y a aussi des mercredi où dès les premières minutes, je sens que la journée va bien se dérouler. Aujourd'hui par exemple, aîné Tambouille a promis 15 fois d'aller s'habiller avant de mettre caleçon t-shirt et chaussettes (du coup je l'ai volontiers aidé pour le pantalon). Cadette Tambouille a donné à manger au chat et vu qu'elle a versé la moitié du paquet de croquette sur la terrasse je n'aurais pas besoin de les nourrir à nouveau cette semaine. Juste le temps que je récupère le reste des croquette avant qu'elles ne subissent le même sort, aîné T. avait dessiné au feutre Véléda sur le plan de travail. Heureusement je m'en suis aperçu tout de suite et nous avons pu ensemble réparer les dégâts. Comme d'habitude les enfants ont fait le forcing pour essayer de changer de place et/ou de ne pas s'attacher dans la voiture mais comme j'avais prévu le coup et que je les avais fait monter 10 minutes plus tôt je n'ai eu qu'à attendre patiemment et tout est rentré dans l'ordre. Alors toute la journée, j'ai utilisé l'humour, la patience, j'ai relativisé, j'ai rigolé, je ne me suis pas fâché et nous avons pu faire tout ce qui avait été prévu. Quand nous sommes revenu de l'aire de jeux j'ai dit à Aîné Tambouille : "Pour pouvoir être à l'heure pour aller chercher papa, voilà ce qu'on va faire : Dès qu'on arrive, tu files au bain et pendant ce temps cadette et moi on prépare le dîner. Ensuite pyjama, dîner et go.
Et il a répondu - Non maman, je veux faire le dîner moi.
Maman T. -Hmm, c'est possible si tu prends vraiment une douche rapide
-OK"
Je ne me faisais pas vraiment d'illusion parce qu'aîné Tambouille aime passer des heures dans l'eau mais voilà ce qu'il s'est passé : En arrivant aîné tambouille est allé dans la salle de bain. Il a mis en route le radiateur et m'a appelé parce qu'il avait froid et qu'il voulait le deuxième radiateur. Ok mon grand, pas de problème. Ensuite, pendant que je remettais la chambre des enfants en ordre (l'aspirateur était passé pendant notre absence et je pouvais donc remettre en place la cuisine, le lit, le garage, le radiateur, et autres poussette) aîné Tambouille a pris une douche, s'est lavé, séché et s'est mis en pyjama. Il est ensuite arrivé dans la cuisine et il m'a demandé de l'aider à mettre de l'eau à bouillir puis il a dit : "Cadette et toi, vous allez dans le salon et vous ne regardez pas". 15 minutes plus tard, il nous a appelé et voilà ce que nous avons découvert dans la cuisine :




Le couvert était mis et un bon dîner nous attendais. Au menu : vermicelles de riz et salade de mâche et maïs, assaisonnée juste comme il faut.

Voili voilà, il a 5 ans et c'est un petit Tambouille.