lundi 5 novembre 2012

Rentrée : cadette Tambouille chez les "petits"

Discussion de rentrée :
Maman Tambouille : "Vous avez appris à vous laver les mains à l'école aujourd'hui ? "
Cadette Tambouille : "Oui"
Maman T. : "Comment ça s'est passé"
Cadette T. : "Ben d'abord j'ai attendu que les petits aient fini et après c'était mon tour."
Papa T. : "Il y a des petits et des grands dans ta classe ?"
Cadette T. "Ben oui"
Maman T. : "C'est qui les grands ?"
Cadette T. "Ben c'est moi !"
Maman T. : "Il y a d'autres grands ?"
Cadette T. : "Non, il y a que moi"

Et malheuresement pour nous, elle avait raison cadette Tambouille.
En fait la première semaine, cadette Tambouille nous a juste expliqué qu'ils avaient du se tromper de classe en la mettant chez les petits, ensuite elle est tombée malade et donc elle est resté 2 jours chez la nounou, qui l'a emmené comme l'année dernière à la gym, à la musique, au marché etc... Et cadette Tambouille a vite dit qu'elle préférait rester chez la nounou plutôt qu'aller à l'école, surtout que la maîtresse elle "nous gronde tout le temps".

Alors je suis allée voir la maîtresse, parce que quand même la mission principale de la petite section il me semble que c'est de faire aimer l'école. Et la maîtresse était bien désolée. Elle m'a expliqué qu'elle était enseingante en petite section depuis plus de 15 ans et que c'était la première année qu'elle voyait "ça". Ca, en l'occurence, c'est 20 gamins sur les 24 qui pleurent, dont 1 qui hurle. Qui pleurent le matin tant que les parents sont là, qui pleurent ensuite quand les parents s'en vont, qui pleurent pour le rassemblement parce qu'ils ne peuvent pas tous être assis à côté de la maîtresse, qui pleurent pendant et après la récréation parce que "les grands" leur font peur. Qui pleurent lorsqu'il faut aller au toilette ou se laver les mains. Qui pleurent à l'heure de la cantine etc...
Et la pauvre maîtresse, au bout de 3 semaines de torture, elle n'en pouvait plus, elle était à bout de solution et oui, elle reconnait qu'elle avait grondé de façon collective toute la classe.

Alors petit à petit, avec l'aide de la directrice, la maîtresse a mis en place de nouvelles règles, les enfants les plus effrayés ne sont plus venus que 2 jours par semaine si c'était possible. Les parents, n'avaient plus le droit de rentrer dans la classe, le matin et au bout de 5 semaines, un rythme de "travail" a pu être trouvé, vu qu'il n'y avait plus de "5 à 8" enfants difficiles.

Mais pour cadette Tambouille, c'était un peu tard. Maintenant elle veut bien aller à l'école, parce qu'elle s'y ennuie moins, mais par contre elle s'est coulé dans le moule : Elle suce son pouce, elle a besoin d'un doudou, elle chouine pour un rien, elle parle moins, elle communique par signe et s'énèrve si on lui demande de s'exprimer avec des phrases (ou même des mots ça me suffirait).

Bref, je suis ra-vie !

En plus là c'est les vacances et donc à la rentrée, le cirque va recommencer (pendant moins longtemps j'espère).


1 commentaire:

  1. Aïe, aïe, aïe... Ce serait un courrier à faire suivre à notre ministre de l'Education Nationale...pour montrer comment les inégalités sont en faveur des plus bébés!
    Autre solution: demander à faire suivre Cadette Tambouille dans la classe au-dessus, peut-être à l'essai, deux ou trois fois dans la semaine, au moins une demi-journée. Sinon, elle perdra le sens de l'intérêt de l'apprentissage, dès son plus jeune âge, c'est vraiment dommage.

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