mardi 22 février 2011

Collier de pommes de terre (pommes de terres surprises)

Une recette que je tiens de ma maman qui se réalise comme suit : 
Faire revenir 2 oignons dans le fond d'une cocotte. Éplucher et vider les pommes de terres à l'aide d'un vide pomme ou encore mieux d'une tige à farcir (c'est ce qui fait les jolis tortillons). Faire passer une saucisse dans chaque pomme de terre, entourer les pommes de terre d'une fine tranche de lard que l'on fixe à l'aide d'un cure dent. Déposer le tout dans la cocotte avec 1 verre d'eau. Assaisonner et faire cuire à feu doux 40 minutes. Dans la version en photo (avant cuisson et pour cette occasion j'ai ensuite recouvert avec les fines tranches de lard), je n'ai pas mis une saucisse par pomme de terre mais j'ai enfilé chaque pomme de terre sur une saucisse de Toulouse, d'où le nom du plat :
Collier de pommes de terres

vendredi 18 février 2011

Comme je n’ai pas tenu mes engagements concernant les posts de Tambouille, je vous ai préparé quelques petites présentations de plats dégustés ces derniers temps pour les vacances. Et d’ailleurs pour fêter les vacances, voilà aujourd’hui un petit post bonus.

Mon très cher époux, ma tendre moitié DE CACA, père de mes enfants, en un deux mot : mon amour,
je t’écris ce soir afin de porter à ta connaissance une situation ennuyante que j’aimerais éviter à l’avenir. TU PUES DU CUL. Je comprends tout à fait que ton travail DE CACA BOUDIN te retienne jusqu’à des heures indues CULCUL, surtout quand on compte les très nombreuses heures supplémentaires que tu réalises chaque année et qui nous permettent de faire réaliser les travaux d’amélioration de notre habitat CACA (merci beaucoup pour tous ces sacrifices PIPI, notre maison sera bientôt un vrai palace DE FOUFOUNE), et je comprends aussi entièrement ton besoin de te décontracter LA QUEQUETTE en discutant avec tes amis après avoir passé une si rude journée CACA BOUDIN. D’ailleurs j’ai fini par m’habituer et même plus ou moins m’organiser LA ZEZETTE pour que les choses se passent bien chaque soir avec les enfants QUI PUENT DU CUL. Les jours où je travaille, je peux profiter de plusieurs occasions ZIZI dans la journée pour partager une conversation normale DE PROUT QUI PETE avec d’autres adultes mais le mercredi, je passe toute la journée avec les enfants QUI ROTENT et il arrive que le seul adulte à qui j’adresse la parole soit le moniteur de judo d’aîné Tambouille QUI PUE DU CUL AUSSI, à qui je lance un chaleureux « bonjour MON CACA» en arrivant au dojo. Tu conviendras avec moi que cela ne peut suffire à mon épanouissement intellectuel CROTTE DE LAPIN, et même si aîné Tambouille a une conversation de plus en plus intéressante PETE PETE, je dois avouer que sa ponctuation actuelle me tape sur les nerfs dérange légèrement PIPI DU ZIZI. J’apprécierais donc beaucoup que tu rentres un petit peu plus tôt le mercredi afin de partager avec moi un MORCEAU DE CACA TOUT MOU petit quart d’heure de conversation anodine sur un thème non scatologique de préférence.
Bien tendrement MON CULCUL QUI PUE,
Maman Tambouille

mardi 15 février 2011

Notes pour la prochaine fois

La prochaine fois qu’il faudra donner des antibiotiques à cadette Tambouille, penser à verser l’ultra levure dans les yaourts en cachette et pas devant la pépettes, sinon gare au refus d’avaler une seule cuillère et donc aux problèmes digestifs associés…

La prochaine fois que papa Tambouille fait mine de toussoter, prendre RDV pour une radio des poumons. En comptant les 10 jours de délai et les 10 jours d’incubation, il pourra y aller pile poile quand il sera vraiment malade.

La prochaine fois qu’il y aura plus d’une personne malade à la maison, demander au pharmacien de noter sur chaque boite la posologie, mais aussi le prénom de la personne qui doit prendre pilule/sirop/spray/crème/vaporisation/poudre/pschitt/pastille… sous peine de passer son temps à lire déchiffrer les ordonnances.

La prochaine fois qu’un enfant Tambouille sera malade, ne pas dire au médecin :
« Non merci, je n’ai pas besoin de certificat pour moi, la nounou accepte de les garder » mais dire
« S’il vous plaît, j’ai besoin d’un certificat de nécessité de présence auprès de mon enfant ».
Parce que oui, c’est vrai, la nounou accepte de les garder….le jour. Mais la nuit, c’est maman Tambouille qui change les draps, donne du sirop, cajole, s’inquiète à chaque quinte de toux, donne un bain, porte aîné T. dans son lit, fait téter (souvent), va chercher une serviette, change les draps (encore), lance une machine, rassure, câline, change l’eau du biberon, fait bouillir de l’eau, humidifie la pièce, rallume le feu, sommeille dans le lit d’aîné T., est réveillée par cadette T., dis « il faut que je dorme maintenant » en recouchant cadette T. dans son lit, ferme les yeux quelques minutes et descend voir aîné T. qui a renversé sa bouteille d’eau dans son lit, étale quelques serviettes et va chercher un duvet parce que de toute façon il n’y a plus de draps propres, raconte sa journée à un enfant en plein délire fiévreux, se réveille à côté d’un enfant chaud mais dormant, en profite pour aller mettre les draps propres dans le sèche linge et lancer une nouvelle machine, se recouche sur le premier matelas venu et se réveille avec une bouillote tétouillante, regarde défiler les heures et se dit qu’elle a dormi au moins 5 fois 20 minutes et qu’il ne reste plus qu’une heure avant l’heure officielle du levé, décale son réveil pour grappiller un quart d’heure de plus et finalement est réveillée par cadette T. qui vomit une dernière fois ses glaires et se rendort enfin paisiblement sur la table à langer pendant que maman T. l’habille et la débarbouille. Et donc quand la journée commence et que la nounou prend le relais, ce dont à besoin maman T., c’est d’aller enfin se coucher et pas d’aller travailler. De toute façon elle est surement contagieuse et ne sera absolument pas efficace dans son travail.

Nota : pendant ce temps, papa T. est malade et agonise au fond de son lit, ou bien il va un peu mieux et il allume le feu, va chercher de l’eau, ramène une serviette, aide maman T. à changer les draps, essaye de raisonner un ainé T. en plein délire, donne du sirop, fais couler un bain, essaye de retenir maman T. de se lever en lui disant : « attends un peu, elle va se rendormir » et en la prenant tendrement dans ses bras, rapporte une pile de serviettes, fais boire un peu d’eau, câline, rassure, trouve une autre bouteille d’eau, aide ainé T. à se moucher et ronfle un peu aussi.

mardi 8 février 2011

Allumer le feu !

Lorsque j’étais enfant, mes parents ont fait construire une maison. Une maison pleine de chaleur : Une maison ossature bois, abritant une cheminée centrale qui diffuse agréablement la chaleur. A l’arrière de la maison, un immense pin s’élevait et fournissait la matière première nécessaire à l’allumage du foyer. Nous y avons emménagé l’année de mes 7 ans et à partir de cette date, mes sœurs et moi avons été en charge de ramasser les pommes de pin. Afin de nous motiver un peu, mes parents avaient mis en place un système de rémunération de ce travail fastidieux : 1 franc pour chaque seau ramassé. Cela arrondissait bien notre argent de poche et je connus bien vite les meilleurs coins (escalader le grillage et passer chez les voisins pour récupérer toutes les pommes de pin agglutinée contre le petit muret)
Bien des années plus tard, j’ai emménagé avec ma petite famille dans une maison pleine de chaleur : Une maison ossature métallique, qui possède une cheminée dans un coin qui diffuse comme elle peut la chaleur. Alors aujourd’hui, j’ai emmené les enfants au stade pour qu’ils se défoulent. Après avoir bien couru, sauté, dansé, roulé, crié…, j’ai récupéré un sac dans le coffre de la voiture et nous avons cheminé le long des pins qui bordent le stade, afin de faire provision des pommes de pin qui nous servent de premier combustible lors de la phase délicate d’allumage du foyer. Ils sont encore un peu jeunes pour recevoir de l’argent, mais ils ont eu droit à une sucette quand nous sommes rentrés à la maison.

vendredi 4 février 2011

Queqlues capacités d'un petit Tambouille

Situation 1 :
Aîné T. est confortablement installé sur le trône. Il prend le livre que son père lit habituellement lorsqu’il est à cette place, l’ouvre et pose son doigt sur la page. Avec l’air le plus sérieux du monde, il parcourt le texte et s’arrête à chaque fois qu’il reconnait une des lettres de son prénom, la cite et précise si elle est écrite en minuscule ou en majuscule.

Situation 2 :
Conversation anodine dans la voiture :
Ainé T :     - Maman, quand j’aurais 5 ans, j’aurais un arc avec des flèches et un carquois.
Maman T :         - Tu aimerais avoir l’attirail de l’archer ?
Ainé T. :    - Oui. Et tu sais maman, le carquois pour les flèches, c’est comme de fourreau pour l’épée.
Maman T :         - C’est vrai. On range les flèches dans le carquois et on range l’épée dans le fourreau.
Ainé T. réfléchit un peu, puis annonce : - Dans fourreau, on entend four, comme le four de la cuisine. On l’entend aussi à la fin de carrefour.

Situation 3 :
Ainé T. accourt vers maman T, l’air ravi : Maman ! Maman ! SSSSarah et SSSSucette, ça commence par la lettre S.

Le point commun à ces trois situations ? Mon air ébloui. Cet enfant m’épate.

mardi 1 février 2011

Queqlues capacités d'une petite Tambouille

Cadette T. n’a pas encore 2 ans, mais déjà elle sait :

Manger toute seule. Je veux dire non seulement elle sait manger seule, mais en plus je ne suis plus obligée de la changer entièrement, passer le karcher sur sa chaise, le balai sous la table et l’éponge 4 fois sur la toile cirée avant de retrouver la couleur originale.

Mettre des chaussures toute seule. Celles de son grand frère, celles de ses parents, et aussi parfois les siennes (avec plus de difficulté et pas encore à tous les coups mais quand même).

Remplir des feuilles de formes géométriques variées. Je veux dire, pas seulement gribouiller, mais faire un gros gribouillage patatoïde au centre de la feuille, de petits gribouillages verticaux aux quatre coins et un grand gribouillage horizontal en bas par exemple.

Répéter inlassablement les mots qu’elle trouve intéressant, ou qu’elle tient absolument à ce que nous comprenions.
« tatine ? tatiine ? taaatiiiine ? taatine ? tatinne ? tatine ? taaaaaa(r)tine !
-         Tu veux une tartine ma puce ?
-         iii
-         Voilà. Tu la manges à table s’il te plaît.
-         atii
-         De rien. »

Faire craquer son père, rien qu’en le regardant.

Sauter, sans décoller les pieds du sol. C’est assez étrange à voir. Elle plie les genoux, et tends les jambes avec force et rapidité, mais ça décolle pas, et ça l’agace…

Eplucher un babibel, une clémentine, se préparer un petit suisse (avec juste un peu d’aide pour retirer l’opercule), couper une banane, du fromage et même des morceaux de pommes. (C’est bien une fille Tambouille, y a pas de doute)