jeudi 29 juillet 2010

Les vacances de maman Tambouille

Pour maman Tambouille, il y a deux types de vacances :
1)      Le temps pendant lequel elle ne se rend pas à son travail.
2)      Le temps pendant lequel les enfants sont absents (gardés par de merveilleux grands parents généralement)
Les choses que l’on peut faire dans la situation numéro 1 :
- Ne pas mettre le réveil le matin, mais être quand même réveillée vers 6 heures par 1 enfant Tambouille / 2 enfants Tambouilles / une douleur persistante dans le dos / une insomnie !!! (barrer les mentions inutiles)
- Réaliser certaines des tâches de la « to do list » : en priorité tout ce qui requiert une présence pendant les heures de bureau.
- Apporter de l’eau à Papa Tambouille qui trime depuis l’aube et s’extasier devant l’avancé des travaux
- Décaler les horaires des repas/de la sieste/du coucher (ha ! ha ! )
- Prendre l’apéro avec les voisins en s’émerveillant de la capacité des enfants à rester dans la piscine pendant plus de 2 heures.
- Se dire que se serait bien de les emmener au marché nocturne / au labyrinthe de maïs / à la ferme pédagogique / faire la sieste / ranger la chambre / faire un jeu / à la mer / ou tout autre activité
- Discuter de sujets polémiques avec Papa Tambouille et ne pas finir sur un « bon, j’ai plus le temps de bavarder là, on finira ça une autre fois »
- Emmener les enfants Tambouilles au marché nocturne / au labyrinthe de mais / à la ferme pédagogique / faire la sieste / ranger la chambre / faire un jeu / à la mer / ou tout autre activité
- Apporter une bière à papa Tambouille qui a besogné toute la journée et contempler l’avancée des travaux
-  Partir avec toute la famille Tambouille pendant quelques jours
-  Se faire copain/copain avec les manutentionnaires de la SIMC à force de venir chercher du mélange béton et des agglos par demi-palette
- Faire des courses et des bons repas pour rassasier toute la marmaille
- Tenter vainement d’aider papa Tambouille qui n’en peut plus de ne pas voir reconnu à sa juste valeur le travail accompli.
- Refuser de jouer aux colons de catane / taboo / caractère / citadelle / dooble / ou tout autre jeu trop bien parce qu’on a peur que les enfants se réveillent trop tôt le lendemain et qu’une maman Tambouille fatigué est une maman Tambouille irritée.
- Aller voir une dernière fois les travaux, toute seule avant d’aller se coucher et être super fier de Papa Tambouille mais oublier de le lui dire.
Les choses que l’on peut faire dans la situation numéro 2 :
- Ne pas avoir à réveiller et motiver le reste de la famille Tambouille dès le matin afin qu’ils se lèvent, s’habillent, se lavent, n’oublient pas leurs affaires….
- Réaliser certaines des tâches de la « to do list » : en priorité tout ce qui concerne la chambre des enfants et l’amélioration de l’organisation / du rangement.
- Ne pas rentrer directement après le boulot et en profiter pour aller faire les boutiques / se faire shampouiner / épiler / masser / prescrire des antalgiques et de la crème à la cortisone / vérifier les dents / l’utérus / le dos…
- Aller voir un film ou louer un DVD et le regarder en entier sans interruption avec Papa Tambouille
- Imaginer que l’on va enfin pouvoir lire le bouquin qu’on nous a offert il y a 2 ans et qui a l’air trop bien mais finalement non il y a toujours autre chose qui nous paraît plus urgent
- Ne pas prévoir le menu du dîner, voir même ne pas dîner
- Regarder les photos des enfants et se dire qu’on a bien de la chance d’avoir des petits Tambouilles si merveilleux, et profiter à fond de ces quelques jours sans cette responsabilité
- Sortir le patchwork qu’on a commencé il y a 10 ans puis le remettre dans son carton sans avoir avancé d’un brin mais en se promettant qu’on s’y remettra bientôt
- Discuter de sujets polémiques avec Papa Tambouille et ne pas finir sur un « bon, j’ai plus le temps de bavarder là, on finira ça une autre fois »
- Faire une partie de colons de catane / taboo / caractère / citadelle / dooble / ou tout autre jeu trop bien et refuser la seconde partie parce il faut se lever tôt le lendemain et qu’une maman Tambouille fatiguée est une maman Tambouille irritée.
- Prendre un bain et en profiter pour laver la baignoire, et même le lavabo, puis emportée par son élan, déplacer le sèche linge et procéder au nettoyage annuel des moutons accumulés dans la conduite, lancer le nettoyeur vapeur et se demander comment on en est arrivé à préférer nettoyer la salle de bain plutôt que de profiter d’une partie de colons de catane / taboo / caractère / citadelle / dooble / ou tout autre jeu trop bien et finalement aller se coucher en se maudissant parce qu’il est déjà 1 heure et que le réveil sonne dans moins de 5 heures
- Etre irrité le lendemain mais rajouter sur la « to do list » une mention : nettoyer à fond la salle de bain et la barrer immédiatement et se sentir mieux.

Chacune de ces situations présente donc son lot d’avantages, mais elles ne sont pas des vacances telles que Maman Tambouille les a vécues dans son enfance insouciante à savoir : beaucoup de farniente, un soupçon d’apprentissage ou de culture, beaucoup de jeux, de lectures et pas d’obligation. Alors cette année, papa et maman Tambouille ont cumulés les 2 conditions: ils sont partis 1 semaine sur un voilier, sans les enfants ! Au programme : croisière en méditerranée à la découverte des îles d’or, mal de mer, apprentissage de la navigation et du plaisir de la voile, sports divers et variés (natation, tir à la corde, pliage de voiles, cuisine sur gazinière mouvante, repoussement de bateaux dans les ports…), touriste attitude à port Grimaud ou Porquerolles, mal de mer (et oui encore), soleil, vent, absence de vent, moteur, sieste, nettoyage, bonne bouffe, apéros rigolos, pêche, bronzage, recherche d’ombre, amarinage (et paf, dans tes dents le mal de mer), bonne entente avec l’équipage, mouillage, douche (au singulier), resto trop bon, visite et émerveillement….
Bref, une semaine de pur dépaysement, de total bonheur, de zéro culpabilité, de zéro responsabilité (ou presque), de total plein de soleil et de repos. Verdict : on recommence l’année prochaine, c’est sûr.

1 commentaire:

  1. Eh oui, c'est un minimum si on veut rester un tant soit peu humain et adulte...

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