dimanche 20 mars 2011

Le blues du stage de Gospel

Papa Tambouille a halluciné sur l’emploi du temps chargé du stage de gospel alors qu’il croyait pouvoir passer un WE en amoureux avec sa femme.
Papa Tambouille a eu le bourdon quand il a compris qu’il n’était ni ténor (la classe, genre Luis Mariano, Luciano Pavarotti ou Roberto Alagna) ni basse (swing total genre contrebasse du bluesman) mais bien baryton (la loose).
Papa Tambouille a complètement décroché quand la chef de chœur à dit « on en déchiffre encore un petit et après on fait la pause », alors que cela faisait déjà 10 minutes que l’odeur du café venait lui chatouiller le nez.
Papa Tambouille a faillit se fâcher quand ces pipelettes de sopranes, non contentes de faire les malines en gonflant la poitrine (il paraît que c’est pour mieux chanter, en fait il sait bien que c’est juste pour le distraire), n’arrêtaient pas de bavarder (même quand le stage était fini et qu’il était tranquille à la maison en train de mater un film).
Papa Tambouille a trouvé ça vraiment exagéré quand son beau père qui devait l’aider à apprendre sa voix s’est endormi sur sa chaise.
Papa Tambouille a juré (mais un peu tard) qu’on ne l’y reprendrait plus. 
Papa Tambouille a essayé de trouver une idée de vengeance. 
Et pourtant
Papa Tambouille a chanté à l’oreille de maman Tambouille « I’m goin’ up yonder ! »  tous les matins pendant 3 semaines après le stage de gospel.
Papa Tambouille a écouté les enregistrements et a dit « Oh là là, c’est faux non ? On chantait pas si faux pourtant »
Papa Tambouille envisage même de prendre des cours de chant.
Comme quoi ce stage de Gospel, il lui ne lui a pas filé le blues...

1 commentaire:

  1. Bravo, papa Tambouille! Le chant c'est un mode de survie dans une vie trop pleine : on respire, on se détend, et tout le corps en profite! La voix de baryton n'est pas la laissée pour compte du registre masculin, la plupart des chanteurs de charme l'ont et elle permet de multiples modulations, à la fois vers le haut (en travaillant, on étend son registre) et vers la chaleur grâce à son timbre plus coloré que le ténor. Bref, elle est un atout. Mon chef de chœur (Philippe Boudriot) est baryton et il est capable de chanter tous les registres de ses choristes!

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